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La mer Méditerranée

Publié le 29/04/2012

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Un seul Etat a jamais réussi à dominer la Méditerranée d'un bout à l'autre et à régner sur tous les pays l'entourant. Il s'agit de l'empire romain. Les Romains avaient adopté et adapté ce qu'ils avaient trouvé de mieux dans la civilisation grecque, l'avaient transporté en Italie et puis finalement dans tout leur empire. Au début du Ve siècle après J .-C., l'empire commença à s'effondrer sous les coups des hordes barbares qui envahissaient l'Europe à partir de l'est. La partie orientale de l'empire survécut dans le sud-est de l'Europe et le sud-ouest de l'Asie, en Méditerranée orientale, et constitua le lien vital entre la civilisation de Rom·e et celle de l'Europe médiévale....

« Ci-dessus: Le Vésuve cons ti!U e un arri ère-p lan pittor esq ue pour les rui ­ nes de l'ancienne ville romain e de Pomp éi.

Il est loin d'ê tre inoffensif; depuis la date tragi que du 24 août de l'an 79 op.

J.-C..

quand les v ill es de Pomp éi et d'Herculanum furent ensevelies, le ••olca n est e111r é en é ruption à plu sieurs reprises.

l'autre, des bas plateaux et une côte plus régulière.

La Méditerranée est également une région instable, sujet­ te aux tremblements de terre et comptant des volcans en activité comme l' Etna, le Vé suve et le Stromboli .

La ma­ jorité de ces volcans sont du type explosif, c'est-à-dire qu'ils projettent à la fois des cendrées et de la lave et qu'ils possè dent souvent bon nombre d'ouvertures auxi­ liaires.

L'Etna, le plus grand volcan européen, en compte plusieurs centaines.

De nombreuses îles de l'archipel des Lipari, dans le nord de la Sicile, sont volcaniques et montrent des types diffé­ rents d'éruption, selon les pressions et les quantités de gaz et le type de lave.

Dan s certains cas, quand les gaz en­ fermés s'échappent spasmodiquement, les explosions ont un rythme et peuvent même être continues .

C'est ainsi que se comporte le Stromboli: très fréquemment, il entre en éruption pendant quelques minutes ou même pendant une heure, et souvent des jour s.

Dans d'autres cas, la lave plus visqueuse forme une croû­ te entre les éruptions.

Cela signifie que les gaz s'accumu­ lent pendant des périodes plus longues , jusqu'à ce que la pression fasse sauter cette croûte avec une violence ac­ crue.

Dans le cas de volcans comme le Vésuve, on assiste à une combinaison de violentes explosions, avec projec­ tion de magma, et de périodes alternées de calme ou d'activité réduite.

La fameuse éruption de l'an 79, qui ensevelit les villes romaine ·s de Pompéi et d'Herculanum Ci-dess u s: Moulages réalisés à partir des co1ps de trois citoyens de Pompé i, é to uff és par les fum é es et enterr és sous des ce ndr es volcani­ ques quand le Vés uve entra en éruption en l'an 79.

sous plusieurs mètres de cendres volcaniques, fut suivie d'une période calme de plusieurs siècles.

De nouveau, le volcan entra en éruption en 1631 et, depuis lors, les pé­ riodes d'activité se succèdent en cycles variant de Il à 40 an s, la dernière datant de 1944.

Son aspect a changé à plusieurs reprises, car des cônes au xiliaires sont apparus à l'intérieur du cratère principal, soufflant des parties de murs, projetant de la lave par différentes ouvertures et provoquant des coulées le long des flancs de la monta­ gne .

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