La Perestroïka et ses échecs

« crédit en matière bancaire, développement du secteur privé et coopératif, possibilité de locations dans l'agriculture et baisse des dépenses militaires).

Ces diverses réformes ont pour but de moderniser une économie sinistrée et de tourner l'URSS vers une économie de marché. En complément de la Perestroïka, le Glasnost (ou transparence) permet de ''démocratiser'' la vie politique soviétique.                           II) L'échec des mesures de Gorbatchev   Malgré ces mesures prometteuses, la situation économique se dégrade très fortement.

Les pénuries, les grèves et les troubles sociaux se multiplient, le marché noir devient florissant du fait de la désorganisation des ''rouages traditionnels'' engendrée par les réformes économiques.

Par conséquent, l'économie se retrouve sans plan, sans marché et dans une situation intermédiaire difficile à vivre.

Par ailleurs, les prix flambent littéralement (+60% en un jour après la libéralisation des prix en avril 1990).

Ces inégalités manifestes, largement plus perceptibles que les avantages dont profite la nomenklatura, ont rendu la Perestroïka impopulaire. Par ailleurs, de nombreux problèmes ne permettent pas à la Perestroïka d'obtenir le succès espéré.

Les causes de l'échec sont multiples : le poids des forces conservatrices (dans le Parti, l'armée, l'administration, la nomenklatura), la force colossale de la lourde machine soviétique, l'incertitude d'une partie de la population ou encore l'émergence de problèmes masqués (naissance des nationalismes).

Tous ces éléments contribuent, à leur façon, à l'échec de la réforme.                           III) Des tentatives incompatibles avec le fonctionnement soviétique   Toutes les différentes tentatives (surtout la Perestroïka) sont vaines et l'échec économique sonne la fin des espoirs de ceux qui croyaient encore à la pérennité d'un tel système. L'ancien socialisme était défini par le monopole de pouvoir et d'idéologie du parti communiste.

Ce système. »