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La politique de la Terreur pendant la Révolution française

Publié le 31/08/2012

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A la veille de la Révolution et jusqu'à la prise de pouvoir par les montagnards, on pouvait encore considérer plusieurs visions politiques de la France. Tout d'abord, les royalistes qui, selon les tendances, prônaient un retour franc à la monarchie de Louis XVI ou bien une monarchie prenant en compte un certain héritage de la révolution. Ensuite, les libéraux, qui souhaitaient un développement du commerce libre, des libertés individuelles ainsi qu'une certaine démocratie. Enfin, les girondins qui, sans être radicaux comme les montagnards, s'inspiraient d'une philosophie égalitariste. Il s'agit donc de se demander dans quelle mesure ces différents camps ont résisté face à l'état de terreur en France.  La première forme de résistance aux montagnards mais également à toute forme de révolution est organisée par une fraction de nobles ayant émigré à l'étranger. Ils aident à organiser la coalition des pays d'Europe contre la France. La sanction de la convention est immédiate : dés son arrivée au pouvoir, les familles d'émigrés sont emprisonnées voire massacrées. Cette forme de résistance semble tout d'abord être la plus efficace : La France ne peut, en théorie, gérer à la fois des problèmes internes liés à la résistance et se battre contre le reste de l'Europe. 

« révolutionnaires qui avaient des visions plus libérales, sont qualifiés« d'anti-révolutionnaires; » Les sanctions à l'égard des royalistes"contre-révolutionnaires", sont encore pires.

Ils sont officiellement tousreconnus comme des ennemis.

Le nouveau gouvernement, appelé la communeinsurrectionnelle, est ultra révolutionnaire et doit redresser la situation dela France à tous points de vus.

Les membres multiplient ainsi les institutionsrépressives.

Ainsi, le tribunal révolutionnaire, le comité de sûreté général etle comité de salut publics, appliquent les principes du gouvernementmontagnard.

Ces instances ont pour vocation, notamment, d'arrêter les ennemisde la révolution, les nobles ayant émigré.

Les procès sont faits de tellemanière que la parole des témoins et de l'accusé n'ont aucune importance,l'accusation a très souvent force de loi, et les exécutions à la guillotine semultiplient dés ses premières utilisations en 1792.

La "Terreur" se caractériseégalement par les visites fréquentes des comités de surveillances chez lescitoyens, qui favorise le climat de tension et de peur déjà ressenti suite àl'apparition de la guillotine et des exécutions publiques.

Dés Septembre 1792,une constitution est rédigée et la cassure entre girondins et montagnards sefait de plus en plus sentir.

On peut analyser ces méthodes de répression,mises au cœur du processus révolutionnaire, comme les témoins d'un certain totalitarisme.L'idéal philosophique, tiré de la pensée des Lumières et plus particulièrement deJean-Jacques Rousseau, semble complètement perverti : Il ne s'agit pas d'unedémocratie mais d'une véritable dictature dont le comité de sûreté général etle comité de salut public semble être les vecteurs.En 1793, comme nous l'avons dit,les montagnards chassentles girondins du pouvoir en prétextant leur incapacité à gérerles conflits extérieurs et créent la Convention montagnarde.La terreur semble ainsi se confirmer : malgré des aspects fortementdémocratiques et très égalitaires (constitution, promesse d'une redistributiongénérale des biens…), le pouvoir exécutif est encore plus omnipotent etautoritaire.

Robespierre, après avoir éliminé ses opposants politiques tels queDanton, se retrouve maître quasi absolu du pouvoir.

Dés lors, toute personne,même révolutionnaire, semblant trop modérée sera évincée du gouvernement voireexécutée.

Il en est ainsi pour Danton.

Les "représentants en mission",révolutionnaires chargés d'appliquer la loi, se rendent notamment en provincepour organiser la répression des insurgés royalistes ou fédéralistes.En fond de cette politique répressive se trouve la guerre contre les autrespays d'Europe.

En effet, les monarchies européennes n'ont pas acceptél'exécution de Louis XVI le 21 janvier 1793.

Les différentes mesures de laConvention pour gagner la guerre (Levée de 300 000 hommes en 1793, stratégieCarnot…) lui procurent un semblant de légitimité afin de rester au pouvoir.

Desmesures politiques prises par la convention renforcent considérablement leclimat de méfiance dans le pays.

Ainsi, la loi des suspects du 1er septembre1793 prévoit les emprisonnements voire les massacres des nobles, des opposantspolitiques, des généraux… Ce qui est encore plus frappant, c'est que le conceptde "terreur" n'est pas né dans le milieu d'historiens érudits au XXème siècle :C'est la convention elle même qui décrète cet état en France, et "met laterreur à l'ordre du jour".Les violences se multiplient donc partout en France.Elles sont orchestrées principalement par le tribunal révolutionnaireet ses représentants en mission qui font appliquerd'une main de fer la volonté de répression de la conventionmontagnarde.

Il est donc inutile de lire la période 1792-1794 à travers la pensée desLumières.

L'utopie des décennies précédant la Révolution semble s'êtrevéritablement transformée en dystopie à partir de la Convention.

Ainsi, il nesemble pas y avoir d'autre fil directeur de la politique de l'état sinon laviolence et la répression.

Les massacres de septembre,période de l'année 1792 durant laquelle nombre deprisonniers sont exécutés sommairement, traduisent le paroxysme de cettepremière période de terreur durant la révolution française.On peut toutefois se demander si ces violences rencontrent des résistancesquelconques et si, malgré le risque de la peine capitale, certains citoyens onttenté de résister. A la veille de la Révolution et jusqu'à la prise de pouvoir par lesmontagnards, on pouvait encore considérer plusieurs visions politiques de laFrance.

Tout d'abord, les royalistes qui, selon les tendances, prônaient unretour franc à la monarchie de Louis XVI ou bien une monarchie prenant encompte un certain héritage de la révolution.

Ensuite, les libéraux, quisouhaitaient un développement du commerce libre, des libertés individuellesainsi qu'une certaine démocratie.

Enfin, les girondins qui, sans être radicauxcomme les montagnards, s'inspiraient d'une philosophie égalitariste.

Il s'agitdonc de se demander dans quelle mesure ces différents camps ont résisté face àl'état de terreur en France.La première forme de résistance aux montagnards mais également à toute formede révolution est organisée par une fraction de nobles ayant émigré àl'étranger.

Ils aident à organiser la coalition des pays d'Europe contre laFrance.

La sanction de la convention est immédiate : dés son arrivée aupouvoir, les familles d'émigrés sont emprisonnées voire massacrées.

Cette formede résistance semble tout d'abord être la plus efficace : La France ne peut, enthéorie, gérer à la fois des problèmes internes liés à la résistance et sebattre contre le reste de l'Europe.

Or, la tentative de la mise en place d'unedémocratie en France va de pair avec la démocratisation dans l'armée : Il ne. »

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