La population américaine
Publié le 23/02/2013
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Les causes de cette mobilité. Lindustrie automobile et sidérurgique de la manufaauring belt ne résiste pas à la crise des années 70. La sécheresse des années 30 a également entraîné un exode massif des paysans de l'est vers l'ouest. Le vieux Sud récupère l'arrivée de cette main-d'oeuvre. r.héliotropisme (attraction pour l'ensoleillement) amène les cadres supérieurs à émigrer vers la Floride. La côte Ouest séduit par une avantageuse politique fiscale.
«
40 % des déplacements se font chaque année à l'intérieur d'une même agglomération.
Ils
marquent à la fois la fuite des habitants aisés vers la périphérie des villes et, pour une
moindre part, leur retour vers des quartiers rénovés.
La prédominance des migrations de proximité .
Dans les années 1992-
1993, 16
% des Américains ont déménagé, 10 % à l'intérieur de leur comté et 6 % à l'exté
rieur.
Cette mobilité varie selon les régions: la population du Nord-Est (12 % de migra
tions de proximité)
ou du midwest (16 %) apparaît plus stable que celle de l'Ouest (22 %)
et du Sud (19 %).
Les transferts régionaux.
Depuis les années 60, le mouvement vers la «ceinture
du soleil» a profité au sud-ouest.
Les États du Nord-Est et du midwest, l'ancien cœur in
dustriel de l'Amérique, stagnent démographiquement.
On a par ailleurs noté une diminu
tion des transferts régionaux dans le Nord-Est entre 1970 et 1992, qui ne regroupe plus
qu'un cinquième de la population contre un quart en 1960.
De 1970 à 1990, les comtés
ruraux des Grandes Plaines ont perdu 6 % de leur population, illustrant l'émergence du
« grand désert américain » et l'effondrement de la société rurale traditionnelle.
Les causes de cette mobilité .
Lindustrie automobile et sidérurgique de la
manufaauring belt ne résiste pas à la crise des années 70.
La sécheresse des années 30 a
également entraîné
un exode massif des paysans de l'est vers l'ouest.
Le vieux Sud récupère
l'arrivée
de cette main-d'œuvre.
r.héliotropisme (attraction pour l'ensoleillement) amène
les cadres supérieurs à émigrer vers la Floride.
La côte Ouest séduit par une avantageuse
politique fiscale.
UNE RÉPARTITION SPATIALE
DE LA POPULATION
Après une phase répulsive, le Nord a stoppé les départs.
Le vieux Sud et la Californie
demeurent très attractif Frappée par la crise agricole, la « diagonale intérieure » (Grandes
Plaines) stagne mais les métropoles de la
quiet America {midwest) reçoivent les migrants.
Résultat:
une distribution spatiale inégale fait apparaître une répartition dissymétrique.
Des disparités considérables entre États : 580 000 habitants pour le Vermont contre plus de
30 millions d'habitants pour la Californie.
La répulsion pour le Nord-Est.
Avec ses exploitations minières et ses implanta
tions industrielles, le
Nord-Est a très vite constitué pour les Américains une zone délaissée
au profit du vieux Sud.
Explosion urbaine de la « sun belt ».
Dans les années 80, Dallas connaît une
augmentation de sa population d'environ 50 %.
Cette explosion démographique corres
pond à la délocalisation des industries de la manufacturing belt.
Les États-Unis connaissent un renouveau de la population rurale.
62 millions en 1990
contre 54 millions en 1970.
La pollution, les ghettos des villes de l'Est favorisent un retour
vers les régions ensoleillées.
La diagonale du vide .
Les périphéries constituent 72 % de l'emplacement démo
graphique à l'opposé des régions des Grandes Plaines et des Rocheuses, qui demeurent
malgré leur regain d'intérêt les «États-Unis du vide ».
Le \\-)roming compte la plus faible
densité
(2 habitants au km 2)..
»
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