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La population en Asie

Publié le 29/04/2012

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Près de la moitié de l'humanité vit en communauté dans les pays de mousson d'Asie, sur les terres fertiles alluvionnaires, le long des côtes et dans les vallées. Séparée par les montagnes, les plateaux et les déserts, la population de ces communautés a développé des langues et des cultures différentes . Les principales familles de langues ont engendré des centaines de dialectes différents. Par exemple, les 600 millions d'Indiens parlent 16 langues principales. Les populations de Chine, de Malaisie, du Pâkistân, des Philippines et du Sri Lankâ n'ont pas de langue commune. Plusieurs ethnies vivent en Asie et beaucoup de peuples sont des mélanges de races: les Aetas, Ainus, Bengalis, Birmans, Japonais, Coréens, Malais, Tamils et Uighurs en sont quelques exemples.

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« il parvint à combler le fossé séparant le féodalisme du Ja­ pon ancien et la façon de vivre occidentale.

La transfor­ mation a été rapide et spectaculaire.

Ce pays se trou ve maintenant en tête dans la sidérurgie, les constructions navales, l'électronique et les autres industries de consom­ mation.

Les chemins de fer japonais possèdent des trains express aux performances que tout pays peut envier.

Trois Japonais sur cent possèdent leur propre voiture- le pourcentage le plus élevé en Asie.

Un réseau d'autorou­ tes express a été construit et les îles principales sont re­ liées par des autoroutes superposées s'engouffrant dans des tunnels sous-marins.

Taiwan est aussi un exemple de réussite.

Suite à un pro­ gramme de réformes agraires, plus de 70 l1fo des terre s sont la propriété des exploitants et avec un taux de crois­ sance juste inférieur à celui du Japon , l'île est devenue prospère depuis la Seconde Guerre mondiale, quand les nationalistes quittèrent le continent.

Les changements dans la façon de vivre traditionnelle sont accompagnés de révolutions agricoles et industriel ­ les.

Les Chinois appellent ce développement simultané "avancer sur deux pieds" et les développements dans leur pays ont été de loin les plus extraordinaires.

Pendant des siècles, la Chine eut une agriculture primitive; la faim et les maladies étaient toujours menaçantes.

Maintenant, le gouvernement fait exécuter des réformes et la cellule familiale tend à s'affaiblir; il organise des "communes" où vivent entre 20 000 et 70 000 personnes.

Une commu­ ne typique, constituée habituellement de plusieurs petits Ci-dessus: Le district de Kowl oon, à Hong-ko n g.

Malgré l es vastes pro­ jets de construction, JO à 15 o/o de la population vit encore dans des conditions insalubres, dans des endroits surpeuplés.

villages et de quelques villes, est une entité administrative qui englobe l'agriculture et toutes les affaires de la com­ munauté.

Elle prête aussi une attention toute particulière au reboisement, à la conservation des eaux et à la construction de routes.

Tout est mis en commun: mai­ sons, crêches, réfectoires, blanchisseries.

La commune prend soin des écoles, des cliniques, des centres de for­ mation technique et des homes pour vieillards.

Les fem­ mes chinoises vont aussi travailler dans les champs ou Ci-dessous: Pr êtres de la religion shinrô à Kyoro, l'ancienne capitale du Japon, sire de nombreux temples er chapelles.

Bien que le shinr ô (la voie des dieux) air cessé d'être une religion officielle au Japon depuis 1946 , il compte enco re près de 80 millions d'adeptes.

dans les usines.

Beaucoup d'entre elles ne font plus leur propre travail ménager, car la commune met à la disposi­ tion de son personnel un service d'entretien départemen­ tal.

Comme en Chine, la majorité du peuple indien dépend de l'agriculture; 80 11Jo de la population vit dans plus d'un demi-million de villages.

Le gouvernement expérimente la coopération dans les communautés et tente de relever le niveau de vie dans les zones rurales.

Tout le pays a été divisé en zones qui englobent chacune cent villages.

Des ouvriers qualifiés apprennent aux habitants les méthodes modernes de l'agriculture, comment mieux se soigner et comment moderniser leurs industries locales.

Le gouver ­ nement alloue des capitaux pour des projets de construc­ tion de routes, d'irrigation et de commercialisation coopérative.

D'autres parties du sud et de l'est de l'Asie développent aussi leur agriculture et la formation scolaire de leur po­ pulation.

Par exemple, aux Philippines, un programme d'assistance économique mis au point avec les Etats-Unis vient en aide à des milliers d'agriculteurs, spécialement dans le développement de nouvelles variétés de riz.

Mais l'étendue et la population immense de la région font de la dure lutte pour l'amélioration des conditions de vie une préoccupation constante dans tous les pays du monde.

Les réserves en devises étrangères de l'Asie sont beaucoup plus faibles et son commerce est trois fois plus déficitaire que 25 ans auparavant.

Sa population s'ac­ croît cinq fois plus vite que la production alimentaire qui, en fait, diminue en Inde , au Népal, au Pâkistân et en Corée du Sud.

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