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La population immigrée aux Etats-Unis

Publié le 22/02/2012

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etats unis
Les États-Unis constituent le plus puissant foyer d'attraction pour les immigrés du monde entier. La nation américaine a été fondée par des émigrants. Le creuset américain (« melting pot »), constitué par des vagues successives d'immigration, intègre-t-il aujourd'hui les minorités récentes, en particulier dans les grandes métropoles ? Est-il un mythe ou une réalité ?
etats unis

« du tiers monde est majoritaire.

Les descendants des Européens, représentant environ 80% de la populationaméricaine, sont arrivés par trois grandes vagues successives : de 1840 à 1870, les Britanniques et les Irlandais,puis jusqu'en 1890, les Allemands et les Scandinaves, enfin, de 1890 à la Première Guerre mondiale, lesméditerranéens, les Slaves et les Juifs.

Après la Seconde Guerre mondiale, l'immigration européenne a repris, enpartie constituée par les « cerveaux ».

Depuis 1960, l'immigration est croissante, dominent les Asiatiques et deshispaniques, leur nombre ne cesse d'augmenter.

Les arrivées des Asiatiques ont été multipliées par 10 en trente ans,constituant en 1985 le premier flux : cette immigration importante est liée aux événements politiques et militaires del'Asie, en particulier dans la péninsule indochinoise; ce sont surtout des réfugiés.

Au début des années 90, il s'agitsurtout de Chinois, de Coréens, de Philippins et de Japonais.

Le flux des « latinos » est croissant, provenant surtoutdu Mexique pour des raisons économiques ou des Caraïbes : pour cette dernière il s'agit, en dehors des Portoricains,de réfugiés politiques et économiques, cubains ou haïtiens.

2) Une société multiraciale et hiérarchisée selon l'origineLes « Blancs » représentent plus de 80 % de la population.

Les WASP (White Anglo-Saxon Protestants),descendants des immigrants blancs les plus anciens, d'origine britannique, allemande et scandinave, ont une positionprédominante sur les latins catholiques et les slaves orthodoxes.

Les Noirs, environ 30 millions, descendantsessentiellement des esclaves africains des xvir et xvir siècles (non mentionnés dans les documents), sont le secondgroupe de la population actuelle : ils sont talonnés par les hispaniques, plus de 20 millions dont la croissance est laplus forte.

Enfin, les Asiatiques dépassent 8 millions.

Signalons, enfin les deux millions d'Indiens, lointains descendantdes premiers occupants.DL La répartition spatiale des Asiatiques et des hispaniquesLe document 3 montre comment se répartissent les deux minorités les plus récentes et a plus forte croissance, lesAsiatiques et les hispaniques. A.

Une implantation caractérisée par une forte concentration 1) La présence des Asiatiques, supérieure à 100 000, est indiquée dans sept États, à l'aide de carrés proportionnelsà leur nombre : plus d'un million en Californie, de 300 000 à un million dans les Etats de New York et d'Hawaii.

Ilssont concentrés dans la « Sun belt », en bordure ou dans le Pacifique (par ordre d'importance, Californie, Hawaii etÉtat de Washington, Texas) et dans trois États du Nord-Est (New York, New Jersey, Illinois).

Les Asiatiques sontsurtout localisés dans les grandes métropoles telles que San-Francisco, Los Angeles, New York, Chicago,Philadelphie...

Leur implantation s'explique par des facteurs historiques liés à l'histoire du Pacifique (Seconde Guerremondiale, guerre de Corée, guerre du Viêt-nam), géographiques (le Pacifique), économiques (la plus forte attractiondes régions les plus dynamiques) offrant le plus d'emplois.2) La présence des hispaniques, représentée sur la carte dans les villes par un point et dans six Etats par deshachures plus ou moins denses selon leur pourcentage dans la population totale, est plus li mitée et plus concentrée dans l'espace américain; il s'agit essentiellement du Sud, à l'exception de l'État de New York, les États frontaliers duMexique (surtout Texas et Nouveau-Mexique mais aussi Arizona et Californie) et dans le Colorado.

Ils sont aussiprésents mais en pourcentage plus réduit, en Floride.

Trois grandes villes, Los Angeles, Miami et New York,comptent plus d'un million et demi d'hispaniques.

Leur répartition s'explique par des facteurs géographiques (laproximité des pays frontaliers), historiques, politiques (réfugiés cubains ou haïtiens en Floride), mais surtoutéconomiques.

Cette forte concentration géographique de la minorité hispanique, est associée à une très fortecroissance naturelle et alimentée aussi par des flux clandestins; elle donne naissance à un espace intermédiaire (la «Mexicamérica ») le long de la frontière avec le Mexique où se mélangent et se juxtaposent deux cultures, la cultureanglo-saxonne et la culture hispanique. B.

Une implantation à l'image de la nouvelle répartition spatiale des États-Unis Cette immigration récente traduit la nouvelle organisation spatiale des États-Unis.

Les immigrants, à la recherched'emplois, se dirigent vers les régions les plus dynamiques.

Ils s'implantent en majorité dans le « croissantpériphérique » ou « Sun belt », espace attractif, marqué par son dynamisme et sa forte croissance.

Ils sont aussiprésents dans les grandes métropoles du Nord-Est, toujours centre vital des États-Unis.

La Californie, en particulierLos Angeles, est la porte d'entrée principales des immigrants récents aux États-Unis. IV.

L'espace urbain, un espace cosmopolite et compartimenté L'immigration est avant tout un phénomène urbain. A.

L'implantation des immigrants dans les grandes métropoles Chaque communauté se regroupe par quartier.

Ainsi, la photographie d'une rue de la ville chinoise (document 4a) deSan Francisco ou de New York montre une grande animation, une population surtout asiatique, de multiplespancartes où dominent les caractères et les noms d'origine chinoise.

L'exemple de New York montre comment seregroupent selon l'origine ethnique les immigrants; selon le document 4,1a population anciennement arrivée estétablie à Staten Island (Richmond), isolée par les bras de mer, la plus récemment arrivée à l'Est (Brooklyn etQueens); Le Bronx est caractérisée par une mosaïque ethnique : Manhattan est le « bourg » où les contrastes sontles plus forts entre la grande richesse de la « city » et la pauvreté du Nord (Harlem), domaine des minoritésportoricaines et noires.

Les classes aisées ont déserté la ville pour la banlieue.. »

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