LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE

III/Les civils ne peuvent aller au front dans la « zone des armées «,de même pour les soldats à l’arrière sauf s’ils obtiennent une permission ce qui est rare. Les civils ont une faussée du front à cause de la censure, l’information est contrôlée pour ne pas affaiblir le moral des populations .A l’inverse, les soldats ont une haine profonde de l’arrière notamment en vers les médecins et ouvriers spécialisés qui sont perçus comme des privilégiés car ils mènent une vie normale. Pour créer un lien avec l’arrière on envoie et on reçoit du courrier, des colis de nourriture et de vêtement chaud. On cherche à distendre les liens et exorciser la peur du soldat.  La propagande devient une activité centrale de la guerre, l’ennemi est animalisé , diabolisé on transmet cette haine de l’ennemi de génération en génération par le cinéma, la littérature ,les journaux . « Le bourrage de crâne « implique également les enfants par le biais de l’école l’état de la guerre se répercute sur toutes les populations qui s’installent alors dans une véritable culture de guerre qui permet aux de tenir au front comme à l’arrière .  Un deuil collectif se crée de nombreux cimetières son mis en place pendant la guerre ;la nation rend hommage à ses morts . Après la guerre les familles n’ont pas réussi à se reconstruire