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La première guerre mondiale et l'entre-deux guerre

Publié le 05/09/2012

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La seconde solution pourrait, elle, ne connaître aucune limite, puisque l’on peut toujours créer des lignes de crédit par un simple jeu d’écritures. Encore faut-il pour cela que les autorités monétaires acceptent d’accroître la liquidité de l’économie et l’endettement des agents, et que les crédits accordés servent effectivement à demander des biens de consommation et des moyens de production. Or les grands pays industriels restent encore, durant l’entre deux guerres fidèle à l idée que la monnaie doit correspondre à un stock métalliques. On ne voulait donc pas avancer dans la création de la monnaie, de peur d’une perte de crédibilité de la devise nationale et d’une baisse de sa valeur. D’autre part, de nombreux crédit ont servi, aux Etats-Unis en particulier, à financer la spéculation boursière, sans effets positifs sur l’activité. S’il arrive une restriction remarquable de crédits ce qui s’est produit en 1929 après la crise financière, la surproduction non apparente devient effective. La diminution brutale de la demande provoque une baisse des prix et des profits industriels, puis une réduction des investissements et de l’emploi, entraînant une nouvelle baisse de la demande, et généralisant la contradiction de l’activité et des échanges internationaux : La crise s’étend à tous les secteurs et à tous les pays. Ainsi entre 1929 et 1932, la production manufacturière baisse dans le monde d’environ 11%, près de 20% aux Etats-Unis, de 16% en Allemagne, mais seulement de 6% en Grande-Bretagne et de 9.5% en France. Aux Etats-Unis, on compte 8 millions de chômeurs en 1931(contre 1.5 en 1929) et 12.8 millions en 1933, en Grande-Bretagne entre 3 et 4 millions de personne sont sans emploi en 1933, et près de 6 millions en Allemagne. Le chômage commencera à régresser à partir de 1933, mais augmentera de nouveau en 1938, atteignant environ 10% de la population active en Grande-Bretagne et 17% aux Etats-Unis en 1939. Le volume du commerce mondiale qui avait atteint l’indice 104 en 1926-1929, tombe à 76 en 1931-1935, cette baisse affectant plus particulièrement les produits primaires : Les agriculteurs et le tiers monde souffrent encore plus de la crise que les secteurs et pays industriels.

« 1907 Triples ententes franco-anglo-russe1908 Annexion de la Bosnie-Herzégovine par l’Autriche-Hongrie.1911 Les français débarquent au Maroc : menace de guerre entre la France et l’Allemagne.1912 Entente défensive franco-russe en cas d’agression.Renouvellement de la triple alliance.Octobre_Décembre : Première guerre balkanique1913 Juin-Aout : Seconde guerre balkanique.1914 28 Juin l’assassinat de François Ferdinand à Sarajevo* 2.

Etat des lieux A la fin du XIX e siècle, les Etas –Unis constituent une véritable force économique, diplomatique et coloniale.

L’Europe également occupe une place expansionnisteconsidérable dans le monde.

A l’époque, la puissance d’un état se mesure à la conquête des colonies forte de leurs sources naturelles, et de matières premières,renforçant ainsi la position de l’état colonisateur sur le plan stratégique. L’Europe du début du XIX siècle était dirigée par cinq forces essentielles :La Russie : Le model du pays qui semblent se contenter des territoires dont ils disposent.

En ce sens il ne manifestait aucun besoin d’occuper d’autres espacesgéographiques.La France et la Grande –Bretagne, eux, ont élargi leurs frontières pour se créer leurs propres empires, ce qui engendre une tension remarquable entre les deuxprotagonistes.

A titre d’exemple, on peut citer le combat qui a eu lieu en 1898 en opposant les Anglais du général Kitchener à Fachoda(Soudan) aux Français ducommandant Marchant, ceux ci étant dans l’obligation de se retirer du Nil.

L’histoire a voulu que ces deux puissances soient alliées en 1914. L’Allemagne qui termine son unité nationale à la fin des années 1860, est devenue la première puissance industrielle et militaire de l’Europe.

Cette suprématie acoûté à la France à l’issue de la dernière guerre européenne (1870) deux régions : L’alsace et la Lorraine.

L’Allemagne pour se renforcer encore plus, s’est alliée en1879 avec l’empire austro-Hongrois, qui constitue la cinquième puissance européenne de l’époque. Vers 1900, l’histoire assiste à l’apparition de deux blocs se basant chacun sur des intérêts et avantages communs.

D’une part, La France, la Grande-Bretagne, et laRussie, s’allient en 1904 pour prévenir la domination du second bloc.

Appelé la triplice, ou les empires centraux, ce dernier se compose de l’Autriche-Hongrie,l’Allemagne, et l’Italie qui les a rejointes en 1883, pour s’en séparer et se ranger du coté de la triple entente en 1915. Ces alliances n’ont pas pu résoudre tous les différends territoriaux et coloniaux, ce qui reste à départager se résout par des affrontements militaires.

En Asie parexemple, la Russie affronte le Japon en 1905, celui-ci rejoint en 1914, l’alliance franco-anglo-russe. [pic] Source : L’Abcdaire de la première guerre mondiale de pierre CHAVOT et Jean-Denis MORENNE, ed Flammarion page 8. 3.

Les origines de la première guerre mondiale L’Europe du début du XIX e siècle est divisée en deux blocs antagonistes, mais les ambitions de chacun sont loin de se concilier avec celles de l’autre.

Dés lors, deuxterrains d’affrontement ont vu le jour. Les causes du premier conflit mondial sont multiples et plusieurs explications peuvent être évoquées.

On a fait couler beaucoup d’encre, et les écrits produits à cesujet font l’unanimité : Les origines de la grande guerre sont économiques, politiques.

Sans oublier le rôle déterminant qu’a joué l’impérialisme.Il n’en reste pas moins que les raisons qui ont précipité les grandes puissances dans ce conflit ne peuvent se résumer à ces raisons apparentes. 1.

L’impérialismeSelon Lénine, la guerre mondiale provient du fait que les principaux pays capitalistes ont atteints dés la fin du XIXe siècle « un stade suprême » monopoliste etnécessairement impérialiste : Reprenant la théorie de Marx selon laquelle le taux de profit du capital tend à baisser avec son accumulation, parce qu’il devientprogressivement moins productif.

Lénine considère que cette baisse de rentabilité des investissements dans chaque pays capitaliste conduit à la formation de grandsgroupes industriels et bancaires (constituant le capital financier).

Ils cherchent à placer leurs fonds à l’étranger, là où la rentabilité est meilleure, et entrent ainsi enconflit direct avec ceux des pays concurrents.

Cette contradiction entre les impérialistes nationaux créerait donc les conditions objectives d’un conflit armé. Rosa Luxemburg, une théoricienne marxiste et révolutionnaire allemande, analyse des contradictions que connaît l’accumulation du capital différemment : Selon elle,le problème fondamental que rencontrent les économies capitalistes, n’est pas lié à un stade historique du capitalisme, il consiste en ce que les débouchés intérieursdans chaque pays sont structurellement insuffisants pour absorber la totalité de la production.

Pour éviter la crise de surproduction, il faut donc pourvoir écoulerailleurs l’excèdent invendable.

Il y a donc selon elle, un besoin permanent d’expansion vers l’extérieur de la part des pays capitalistes, qui provoquent des rivalitésinter impérialistes, chacun cherchant à imposer ses produits à la place de ceux des autres. 2.2.

Les raisons économiquesL’une des motivations de la grande guerre réside dans l’évolution économique dans les grands pays en cours d’industrialisation.A partir de la fin du XVIIIe siècle, l’Angleterre avait connu une révolution technique et des transformations sociales profondes.

Après avoir été « L’atelier dumonde » durant plusieurs décennies, elle a été imitée suivant leur propre rythme, par les autres pays : Croissance régulière mais lente au cours du XIX siècle enFrance, industrialisation plus brutale en Prusse et aux Etats-Unis à partir du milieu du siècle. La Grande-Bretagne et la France, recourant à la colonisation, affectant une partie colossale de leur épargne dans des placements à l’étranger, étaient dépassées parleurs rivaux étrangers en matière des industries nouvelles (Chimie, électricité…etc.).L’agriculture française étant souffrante de la concurrence américaine.Cependant, toute tentative d’accroître ou de diversifier l’offre ne serait envisageable sans l’existence de débouchés suffisants pour écouler la production.

L’excèspériodique de celle-ci sur la demande avait provoqué au XIXe siècle des crises par la saturation des marchés ou par la croissance insuffisante des revenus salariaux.Des crises ponctuelles se reproduisent au début du XXe siècle, témoignent de la fragilité d’une croissance pourtant plus régulière depuis le milieu des années 1890. 2.3.

Les raisons politiquesLa constitution de deux blocs protagonistes dans l’Europe du XXe siècle risquait de basculer cette dernière dans un conflit généralisé, même si la cause pouvaitsembler impertinente ou minime. Les crises diplomatiques du Début du XIXe siècle vont avoir l’air lointaine mais vont représenter les prémices du premier conflit mondial. Le premier différend politique est représenté par le Maroc.

La France et l’Allemagne lorgnent toutes les deux sur ce pays étant donné que c’est l’un des derniers paysafricains encore indépendants.

Les allemands, encouragés par l’Autriche-Hongrie, empêchent les français d’accéder au protectorat du Maroc se prévalant de la libreconcurrence en matière coloniale.Le conflit franco allemand se solde par une oppression du coté allemand par la société internationale, qui reconnaît la domination française sur le Maroc.. »

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