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La Première Guerre mondiale précipite l'émancipation des femmes

Publié le 28/03/2019

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La Première Guerre mondiale précipite l'émancipation des femmes

1917

Pendant la guerre, de nombreuses femmes sont embauchées dans des usines d'armement.

Dès 1915, des millions d'hommes partent à la guerre, entraînant une importante saignée dans l'industrie. Les femmes doivent assurer la main-d'œuvre : elles maintiennent les usines en marche tout en s'occupant du ménage et des enfants.

les femmes dans l'armée au xx^ siècle

Avant la guerre, c'est autour du droit de vote des femmes que se fixe la lutte pour l'égalité entre les sexes. Seules la Nouvelle-Zélande (1893), l'Australie (1902), la Finlande (1906) et la Norvège (1913) l'ont octroyé.

 

Lorsque la guerre éclate, les femmes se voient reconnaître, dans les pays belligérants, sinon les mêmes droits, du moins les mêmes devoirs que les hommes, pour remplacer ces derniers dans les usines ou dans l'agriculture.

 

L'Allemagne leur offre des protections sociales nouvelles : soutien pour les familles des soldats sous les drapeaux. assistance pour les nouveau-nés, prise en compte des enfants naturels, allocation chômage. Dès 1916, une centrale de travail des femmes est confiée à M. E. Lüders et à A. von Zahn-Harnack.

 

En France, avant 1914, 5 237 000 hommes et 3 238 000 femmes travaillent dans l'agriculture. Après la mobilisation, il ne reste plus que 1 500 000 hommes. En 1914, une servante de ferme gagne 250 francs par an ; elle en gagnera 600 en 1918. Le prix du kilo de beurre passe de 3,50 à 46 francs !

1917

« Pendant la guerre, de nombreuses femmes sont embau chées dans des usines d'armeme nt.

La Première Guerre mondiale préci pite l'émanci pation des femmes Dès 1915 , des millions d'hommes partent à la guerr e, entraînant une importante saignée dans l'industrie.

Les femmes doivent assurer la mai n-d'œuvr e : elles mai ntiennent les usines en mar che tout en s'occupant du ménage et des enfants.

A vant la gu erre, c'est autour du droit de vote des femmes que se fixe la lutte pour l'égal ité entre les sexes.

Seu les la Nouvelle-Zélande (1893), l'Austra lie (1 902), la Finl ande (1906) et la Norvège (1913) l'ont octroyé.

Lorsque la gue rre éclate, les femmes se voient reconnaître, dans les pays belligér ants, sinon les mêmes droits, du moins les mêmes devoirs que les hommes, pour remplacer ces derniers dans les usines ou dans l'agriculture.

L'Al lemagne leur offre des protec­ tions sociale s no uve lles : soutien pour les familles des soldats sous les drapeaux.

assistance pour les nouveau­ nés, prise en comp te des enfa nts natur els, al location chômage.

Dès 1916 , une centra le de trava il des femmes est confiée à M.

E.

Lüders et à A.

von Zahn-Ha rnack.

En Franc e, avant 1914, 5 237 000 homm es et 3 238 000 femmes tra­ va illent dans l'agriculture.

Après la mobi lisation, il ne reste plus que 1 500 000 hommes.

En 1914 , une servante de ferme gagne 250 francs par an; elle en gagnera 600 en 1918.

Le prix du kilo de beurre passe de 3,50 à 46 francs ! Dans l'industrie, la main-d'œuvre fé minin e ne cesse de croî tre.

En 1914 , on ne comp te que 480 000 femmes, dont 61 % dans l'industrie tex tile.

En 1918 , ce chiffre aura doub lé, le sureffe ctif profitant sur tout à l'ind ustrie de l'armement.

Dans la méta llurgie, en 1914 , les ouvrières ne représentent que 5 % des effectifs ; il passe à 30 % en 19 18.

L'effort de guerre requiert une main- d'œuvre considérable : l'obus de 75 avant 1914 sort des usines à raison de 13 000 par jour ; en 1916 , il passe à 11 6 000 ; et en 1918 , à 151 000.

De même dans l'aviation, le perso nnel féminin est important : au début de la guer re, la France a 220 aéroplanes ; en 1918 , elle en a 3 437.

En Allemagn e la proportion des femmes travaillant dans l'industrie lour de aug mente comme en France pour atteindre 25 % des effectifs en 1918 .

Chez Krupp, sur 175 000 emplo yés, elles ne sont que 3 000 en 1914 , pour passer à 50 000 en 1918.

L'a rmée emploie, tant dans les services d'assis tance que dans les renseigneme nts, de plus en plus de fe mmes.

Leurs capacités et leur sérieux ne sont plus à prouver.

Femmes soldats britanniques pendant la Première Guerre mondiale En Franc e, les femmes que l'on dit moins revendic atrices que les hom mes, prouvent le contr aire : premièr es grèves dans la coutur e en 1917 et dans les usines de guerre la même année -10 0 000 grévistes à Pa ris, 300 000 en provi nce.

Ces mouvements sont à fort caractère soc ial.

L'augm entation des salair es est la principale demande.

L'image de la femme soumise a vécu.

Le départ des hom mes leur a conféré la gestion matérielle de la cellule familiale.

Elles s'ouvrent au monde ouvrier, elles repr ennen t les exploitations agri­ coles.

Elles ne voudront plus, la paix revenue, être reléguées au second plan.

Le monde syndical, ses slogans et ses aspi rations sont autant de ferments qui ne les quitteront plus.

En Angle terre, le mouvement est le même.

La main-d 'œuvre féminine est importante.

En Allemag ne, après la guerr e, l'e xcédent de femmes par rapp ort aux homm es est de 1 35 0 000.

Le droit de vote leur est reconnu alors qu'il faudra attendre 1945 pour que la France reconnaisse aux femmes ce droit pourtant naturel.

les femmes dans l'armée au xx• siècle 1917 Russie-Union soviétique Dans le cadre de la révolution d'Octobre et de la Seconde Guerre mondiale, de nombreu­ ses femmes soldats combat­ tent.

Après 1945, le service mil itaire féminin est forte­ ment réduit.

En temps de paix, il est facultatif, le devoir de servir n'étant obligatoire qu'en cas de gue rre.

Les femmes ont presque toutes le droit de porter les armes, mais ne dépassent pas le grade de colonel.

1942 ttats- Unis Pendant la Seconde Guerre mondiale apparaît un corps d'armée féminin d'assistance qui n'effectue pas de missions de combat.

Jusqu'en 1945, 100 000 femmes servent dans ce corps qui est intégré en 19 48 aux forces régulièr es de combat.

Dans les années 90, on recense 85 000 femmes soldats engagées volontaires.

19 46 Grande-Bretagne Pendan t la Premièr e et la Seconde guerre mondiale , l'Empir e accepte quelques femmes dans l'armée.

En 19 46, le service féminin est intégré à l'armée régulière.

Les femmes entre 17 et 33 ans peuvent s'engager volontaire­ ment dans les trois armes pour des duré es variab les.

Elles sont formées dans des services d'assistance afin de rempla cer du personnel masc ulin.

Le rang le plus élevé est celui de caporal.

1948 Israël Depuis la création de l'État d'Israël, le service militaire est obliga toire pour les femmes à partir de 18 ans.

Leur temps de service est plus court que celui des homme s, et elles entrent dans le corps de ré­ serve plus jeunes.

Elles appren­ nent le maniement des armes.

1952 Chine Le 8 mars 1952, les premières femmes pilotes survolent Pékin.

Depuis, des centaines suivent cette voie.

Elles s'engagent volonta irement ou sont déléguées par leurs unités de trava il.

Le plus haut grade qu'elles peuvent atteindre est celui de général de brigade.

19 17 Femme soldat russe Incorporation de femmes dans un régiment américain israéliennes lors d'une séance de tirs d'entraînement Femmes soldats de l'armée chinoise 153. »

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