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La reine Margot

Publié le 27/02/2008

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Une maîtresse femme. Née à Fontainebleau le 14 mai 1553, huitième enfant d'Henri II et de Catherine de Médicis, la jeune Marguerite, dite «Margot», passe ses premières années dans le château de Saint-Germain, avec ses deux soeurs et Marie Stuart. Après la mort de son frère François II, elle réside au château d'Amboise. C'est une princesse d'une rare beauté, à l'esprit humaniste et raffiné, sur laquelle compte Catherine de Médicis qui a fait de la galanterie l'auxiliaire de sa politique: les cheveux d'un noir superbe, le regard doux, la démarche gracieuse, le goût exquis dans les plus riches parures, Margot est l'ornement des bals et fêtes de la cour, «sa renommée avait passé par toute l'Europe».

« LE ROI ET LES HOMMES février mai 1574 La reine Margot et les complots SoUicitée par son jeune frère le duc François d'Alençon, la reine Marguerite de Valois, adhère au complot du Mardi gras, fomenté également par son époux, le roi Henri de Navarre, en février 1574.

Ce raUiement se fait après mûre réflexion : si sa première motivation es t de jouer un rôle politique, l'espoir de trouver en son frère puîné un ami sincère est tout aussi déterminant.

Tenace et fidèle à son engagement, après l'échec du complot de Vincennes, en avril, eUe tentera encore de faire évader les deux princes de la Cour.

1 ntr igues et conciliabules agi­ tent la Cour de France ; en particulier depuis que l'état de santé de Charles IX s'est consi­ dérablement aggravé et que le frère cadet du roi, le duc Henri d 'Anjou , le futur H enri Ill , est parti pour rejoindre son loin ­ tain royaume de Pologne .

De cette effervescence é mergent plusieurs complots.

Tous n'ont qu'un but : aider le jeune duc François d'Alençon , le ben­ jamin des Valois, et le roi Henri de Nav arre, le futur Henri IV, à fuir la Cour et à prendre la tête du parti modéré des Malcon­ tents.

L.:objectif final étant d 'im­ poser Alençon comme succes­ seur de Charles IX, lequel a pourtant , par lettres patentes, désigné Henri d'Anjou comme son héritier .

Ces desseins finissent par arri­ ver aux oreilles de Marguerite de Valois, sœur de Charles LX, d'Anjou et d'Alençon , et épouse de Navarre .

Pour la reine Mar­ got, le dilemme est cornélien : d 'un côté, le roi et Catherine de Médici s, sa mère , laquelle veille sur le s intér êts d'Henri d'Anjou , son fils préféré ; de l'autre , son plus jeune frère et son mari.

Cependant il lui faut prendre parti : car , dans cette conjoncture, taire une conspi­ ration est déjà un engagement.

Après mûre réflexion A la mi-janvier 1574 , Alençon se rapproche de sa sœ ur et sollicite son appui dans le complot du Mardi gras, prévu pour la nuit du 22 au 23 février.. »

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