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LA RÉSISTANCE

Publié le 09/02/2019

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souvent en montagne. Ils y forment des unités, commandées par des résistants chevronnés, qui harcèlent les troupes allemandes. Le premier maquis apparaît en janvier 1943 en Haute-Savoie. D'autres s'organisent en Auvergne (mont Mouchet), en Bretagne (Morbihan), en Dauphiné (Vercors). La création des maquis facilite l'envoi d'armes et d'argent par les Alliés à la Résistance, par parachutage. Les maquisards bénéficient sou-
 
vent de la complicité des populations locales, qui les ravitaillent. En effet, la majorité des Français se détache de plus en plus d'un régime de Vichy qui lie désormais son sort aux nazis. Ainsi, Pierre Laval a déclaré en 1942 qu'il «souhaitait la victoire de l'Allemagne». En outre, les défaites de l'Axe
durant l'année 1943 (victoire soviétique de Stalingrad en février, débarquement allié en Italie en juillet) avivent l'espoir d'une libération prochaine.
 
Libération et insurrection
 
Le 6 juin 1944, le «jour J», les Alliés débarquent en Normandie, où ils se heurtent aux fortifications du «mur de l'Atlantique» construit par les Allemands. Ftour la Résistance, c'est le signal de l'insurrection générale. Dans tout le pays, les
Le 24 août 1944, les Français libres de la 2e DB du général Leclerc entrent dans Paris, étape d’une épopée commencée en 1940 au Tchad et magnifiée par le serment de Koufra prononcé en mars 1941.
 
La 2e DB poursuivit sa route et libéra Strasbourg le 23 novembre 1944. Le général Leclerc fut nommé commandant en chef des forces françaises en Indochine en 1945 et reçut pour la France la capitulation du Japon. Mort dans un accident d’avion en 1947, il reçut la dignité de maréchal à titre posthume en 1952.
En février 1943 est créé le Service du travail obligatoire (STO) pour fournir de la main-d’œuvre aux usines du IIIe Reich. Sur les 700 000 travailleurs demandés par les Allemands, seuls 170 000 partirent, les autres prenant le maquis.
 
réseaux organisent le sabotage des communications pour gêner les réactions des Allemands. Les résistants font sauter des ponts, dynamitent les
voies ferrées, coupent les lignes téléphoniques. Les maquis passent à l'offensive contre les troupes allemandes, pour désorganiser les amères de l'occupant. L'action des résistants est efficace mais les Allemands, excédés, n'hésitent pas à se venger sur la population civile. Le 10 juin 1944, dans le
Limousin, la division SS Das Reich, harcelée par les maquisards dans sa remontée vers le nord, détruit le village d'Oradour-sur-Glane, massacrant 642 habitants. Les contre-attaques allemandes contre les maquis, encore médiocrement armés malgré les parachutages, sont meurtrières. En juin, les maquisards du mont Mouchet subissent l'assaut de 20 000 Allemands. En juillet, les 3 500 résistants du Vercors sont écrasés par deux divisions allemandes aidées par la milice vichyste. Le débarquement allié de Provence, le 15 août, oblige les
 
Allemands à se replier vers le nord, et tout le sud-ouest de la France tombe aux mains de la Résistance. Au nord, les troupes alliées approchent de Paris, qui se soulève le 21 août à l'initiative des communistes et du délégué général Alexandre Parodi. Dans de durs combats de rue, les résistants du colonel FTP Roi-Tanguy tiennent en échec les soldats du général von Choltitz. Le 24 août, les Français libres du général Leclerc entrent dans la capitale. Français libres et résistants parisiens obtiennent le 25 la reddition de von Choltitz. Le 26, de Gaulle est à Paris. Malgré les réticences américaines, le Gouvernement provisoire de la République française, créé à Alger en avril, devient l'autorité légitime en France. Entre août et octobre 1944, l'essentiel du territoire français est libéré. Le maréchal Pétain et les hommes de Vichy se replient avec leurs protecteurs nazis en Allemagne.
Grâce au courage de la Résistance intérieure, qui compte en 1944 près de 450 000 membres, aux combats des Forces françaises libres aux côtés des Alliés, à la persévérance de de Gaulle à incarner la seule légitimité française véritable, la nation vaincue de 1940 est admise au rang des vainqueurs de 1945. Près de 75 000 résistants de l'intérieur ont laissé leur vie dans ce combat, dont 30 000 morts en déportation.
▼ Le 21 août 1944 la ville de Paris se soulève et se libère elle-même. Dans de durs combats de rue, les Francs-Tireurs partisans (FTP) et les Forces françaises de l’intérieur (FFI) obtiennent la reddition du général von Choltitz.


« La Résistance leurs émissions régulières sur la BBC, intitulées « Les Français parlent aux Français •.

Ils y dé­ noncent la propagande allemande et vichyste et incitent à la résistance.

Les premières résistances L'appel du 18 Juin n'a été entendu que par peu de personnes sur le continent.

Les premiers actes de résistance sont le fait d'individus ou de groupes isolés qui agissent dans l'improvisation.

La censure de la presse instaurée par les Alle­ mands et par Vichy suscite l'apparition des pre­ mières brochures clandestines, souvent tirées avec des moyens de fortune.

Les Conseils à l'occu­ pé, de Jean Texcier , dès juillet 1940, puis les revues Pantagruel, Valmy et L'arc appell!;nt à la résistance passive face à l'occupant.

A Lyon, autour de François de Menthon, des universitaires issus de la démocratie chrétienne diffusent la revue Liberté.

Quelques hommes s'efforcent déjà de regrouper autour d'et_Jx les noyaux des futurs réseaux de résistance.

A Marseille, un officier, Henri Frenay, cherche à contacter des collègues militaires pour créer un embryon d'armée clan­ destine.

En novembre, Emmanuel d'Astier de La Vigerie, un officier de marine, crée à Clermont­ Ferrand, avec les époux Raymond et Lucie Aubrac, un petit groupe de résistance de gauche.

À Paris, le groupe du musée de l'Homme, compo­ sé d'avocats, d'enseignants et de chercheurs, organise des passages de wne occupéé en wne libre.

Dénoncé, il est démantelé en février 1941 par les Allemands.

Le 11 novembre 1940, l'esprit résistant se manifeste pour la première fois au grand jour avec la manifestation spontanée de 5 000 étudiants et lycéens parisiens sous l'Arc de Triomphe.

Nombre d'entre eux sont arrêtés, mais l'événement est symbolique.

Des mouvements organisés Au cours de l'année 1941 se développent quelques grands réseaux organisés dotés de struc­ tures solides.

En zone sud, trois formations re­ groupent le gros des forces résistantes: Combat, Libération et Franc-Tireur.

Combat est issu de la fusion de l'Armée secrète de Frenay, à l'organisa­ tion militaire efficace, et du groupe démocrate­ chrétien de la revue Liberté, de Lyon.

Libération À Londres, .....

les Français refusent la défaite.

Par l'appel du 18 juin 1940, le général de Gaulle, qui croit que la gue"e ne fait que commencer, Invite à la résistance sur les ondes de la BBC.

Très peu de Français entendront ce premier appel.

Tous les hommes de l'ile de Sein le rejoignent Immédiatement, ainsi que quelques militaires comme Leclerc et Kœnig.

De très nombreux autres appels suivront.

En 194 1, ' les résistants de l'Intérieur ne sont pas pléthore, mals leurs actions spectaculaires et courageuses compensent leur nombre Infime.

Dès1 942 et l'occupation de la zone sud, la résistance s'lntensffle.

A TOUS LES FRANÇAIS La France a perdu une bataille! Mais la France n'a pas perdu la guerre! Des gouvernants de rencontre ont pu c .apituler, cédant a la pani t{ue, oubliant l'ho nneur, livrant le pays à la serv itude.

Cependant, rien n'est perdu! Rien n'est perdu, parce que cette guerre est une guerre mondiale.

Dans l'univers .libre, des forces immenses n'ont pas encore donné.

Un jour, ces forces écraseront l'ennemi.

Il faut que la France, ce jour-là, soit présente à la victoire.

Alors, elle retrouvera sa liberté et sa grandeur.

Tel est mon but, mon seul but ! Voilà pourquoi je convie tous les Francais, ou qu'ils se trouvent, à s'unir a moi dans l'action, dans le sacrifice et dans l'espéranèe.

Notre patrie est en péril de mort.

Luttons tous pour la sauver � VIVE LA FRANCE · f TO ILL FREICDEII .• ,._ ...

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