La résistance des juifs polonais à Varsovie

Les allemands fous de rage, firent tout pour les repousser. Après des luttes sévères, les allemands prirent possession des quartiers Powisle et Czerniakow et réitérèrent leurs atrocités dans les hôpitaux et sur les civiles. Le 15 septembre, des soldats de l’armée polonaise (établie en 43 en Russie et luttant auprès de l’Armée Rouge) vint en aide aux insurgés afin de prendre part à la tentative de débarquement. N’étant pas habitués aux combats de rue, ils moururent en grand nombre. Le 23 septembre le dernier point de résistance à Czerniakow chuta, les allemands tuèrent, violèrent et fusillèrent à nouveau des infirmières, malades et civiles. Les combats continuèrent dans le quartier Mokotow, c’est là que le 27 septembre, les gendarmes hitlériens commirent un acte d’une atrocité intolérable, ils assassinèrent dans la rue Dworkowa environ 120 insurgés désarmés qui s’étaient perdus dans les égouts. Le quartier Mokotow capitula ce même jour, ce qui le laissa aux mains des officiers allemands. Un autre quartier, Zoliborz, tomba également, les polonais ne disposaient plus que de la partie centrale de la ville. Des gerbes d’obus et des bombes ne cessaient de retentir au dessus des maisons en ruines. La population n’avait plus rien, plus d’électricité, plus d’eau ni de vivres et surtout plus de munition. Durant toute l’Insurrection, les Alliés tentèrent de venir en aide aux victimes polonaises, mais leurs tentatives furent médiocres par rapport à l’atrocité et la résistance des allemands.