Devoir de Philosophie

La Russie, interaction entre les diversités des espaces et la mondialisation

Publié le 09/09/2012

Extrait du document

mondialisation

Pauvreté et richesse : les disparités régionales A la faveur d'une bonne tenue des prix du pétrole et grâce à une forte demande interne, la Russie affiche pour la quatrième année consécutive, un taux de croissance du PIB positif (4%). Amorcée après la crise financière de 1998, la croissance est alimentée par la consommation, signe que le pouvoir d'achat des Russes a crû. A Moscou ou dans quelques régions riches, l'ébauche d'une classe moyenne a commencer à se réformer. C'est surtout vrai dans la capitale russe, où le revenu mensuel moyen est quatre fois supérieur à ce qu'il est dans le reste du pays (160 $). La demande en biens de consommation est telle que de grandes firmes étrangères s'y sont ruées, tel que le magasin suédois Ikéa qui a ouvert une succursale en 2000. Mais cette classe moyenne est restreinte (12 millions de personnes sur 144), tandis que le fossé entre riches et pauvres est grand. Selon le comité d'Etat russe aux statistiques, au premier trimestre 2002, 10% de plus riches ont perçu 32.7% des revenus du pays, contre 2.3% pour 10% des plus pauvres. L'écart entre milieu rural et urbain reste important et une grande disparité sépare et affecte les régions. Par exemple, 70% des habitants de la région d'Ivanovo vivent en dessous du seuil de pauvreté mais ils ne sont que 16% à l'être dans la région de Tioumen (Grand Nord), riche en gaz et en pétroles.

mondialisation

« s'élevait en 2007 à 12 200 $ et le taux de chômage à 6,6 % (2006).

Mais ce PIB est très inégalement réparti.

La libéralisation de l'économie a accentué un phénomènequ'avait jusqu'à présent contrebalancé le régime socialiste.

La richesse s'est plutôt concentrée au cours de la décennie dans quelques régions favorisées : les deuxmétropoles de Moscou et Saint-Pétersbourg, les régions sibériennes où sont situées les gisements d'hydrocarbures et quelques régions industrielles (Tatarstan,Ekaterinbourg, Samara, etc.).

La ville de Moscou concentre à elle seule 22 % du PIB russe. On remarque sur la carte ci-dessus que les régions avec le niveau d'IDH le plus élevé sont: • Saint-Pétersbourg • Moscou • La Plaine de Sibérie Occidentale Pauvreté et richesse : les disparités régionales A la faveur d'une bonne tenue des prix du pétrole et grâce à une forte demande interne, la Russie affiche pour laquatrième année consécutive, un taux de croissance du PIB positif (4%).

Amorcée après la crise financière de 1998, la croissance est alimentée par la consommation,signe que le pouvoir d'achat des Russes a crû.

A Moscou ou dans quelques régions riches, l'ébauche d'une classe moyenne a commencer à se réformer.

C'est surtoutvrai dans la capitale russe, où le revenu mensuel moyen est quatre fois supérieur à ce qu'il est dans le reste du pays (160 $).

La demande en biens de consommationest telle que de grandes firmes étrangères s'y sont ruées, tel que le magasin suédois Ikéa qui a ouvert une succursale en 2000.

Mais cette classe moyenne est restreinte(12 millions de personnes sur 144), tandis que le fossé entre riches et pauvres est grand.

Selon le comité d'Etat russe aux statistiques, au premier trimestre 2002, 10%de plus riches ont perçu 32.7% des revenus du pays, contre 2.3% pour 10% des plus pauvres.

L'écart entre milieu rural et urbain reste important et une grandedisparité sépare et affecte les régions.

Par exemple, 70% des habitants de la région d'Ivanovo vivent en dessous du seuil de pauvreté mais ils ne sont que 16% à l'êtredans la région de Tioumen (Grand Nord), riche en gaz et en pétroles. MondialisationGrâce à ses ressources énergétiques, la Russie est de retour dans l'économie mondiale dans son voisinage proche, et dans le rapport global des puissances.

Elle n'estni post-impériale, ni néo-impériale.

Elle peut plutôt être qualifiée de trans-impériale, en ce sens qu'elle tente de reproduire à l'échelle internationale le système desrelations patrons-clientèle qui structurent l'actuel pouvoir à Moscou.

Ce trans-impérialisme appelle une réponse coordonnée entre Europe et États-Unis. ConclusionLa Russie, ce pays dotée d'un territoire énorme, est confronté à quelque problème, celui, comme entre les différentes régions du monde, d'un fossé qui s'étend entreles riches et les pauvres, qui a été provoqué par la volonté de la Russie de vouloir entrer dans le commerce mondial, en industrialisant massivement et rapidementpour rattraper les pays occidentaux.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles