Devoir de Philosophie

La seconde bataille de la Marne

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

Vers la fin de la première guerre mondiale. Ludendorff décida une offensive de la dernière chance pour percer le front ouest, en été 1918. Non seulement l'attaque allemande fut arrêtée, mais une contre-offensive audacieuse décidée par Foch donna un avantage décisif aux Alliés, dès lors appuyés par les troupes américaines. L'attaque allemande Au début de 1918, il devenait évident que la seule chance pour les Allemands de gagner la guerre était d'obtenir une victoire décisive sur le front ouest avant l'arrivée d'importantes forces américaines. Cinq offensives successives furent lancées par Ludendorff entre le 21 mars et le 15 juillet. Foch, devenu le 26 mars général en chef des forces alliées sur le front ouest, avait établi un dispositif en profondeur pour limiter les avances allemandes. Ludendorff décida de frapper le front français en Champagne le 15 juillet : trois armées étaient sous les ordres du Kronprinz, venu spécialement du PC de Charleville.

« Deuxième bataille de la Marne (15 juil - 6 août 1918): Les Alliés lancent une contre-offensive qui arrête lesoffensives allemandes Ludendorff veut lancer une dernière offensive pour épuiser les réserves françaises avant d'achever l'arméebritannique.

Mais, prévenu, Foch peut déclencher une violente contre-attaque qui aboutit à une grande victoirepour les Alliés.Après les deux offensives contre les Français, lors de la deuxième bataille du Chemin des Dames et l'offensive duMatz, les Allemands sont parvenus à drainer une partie des réserves françaises.

Ludendorff estime toujours que lecoup décisif doit être porté contre les Britanniques sur le nord du front.

Il estime néanmoins, qu'avant cetteattaque, qui doit être décisive, les armées allemandes doivent fixer les réserves françaises sur la Marne.

Le 14 juin,Ludendorff établit ses plans stratégiques.

Une première opération doit être lancée sur le front de Champagne, afinde fixer les Français et dégager la poche de la Marne.

Ludendorff programme en même temps une attaque contre lesBritanniques entre Calais et Dunkerque.

Les Alliés attendent l'offensive allemande.

Leur principal souci, c'est qu'ils nesavent pas où les Allemands entendent frapper.

Ce n'est qu'à partir du 1er juillet que les services de renseignementsalliés commencent à apprendre le lieu de l'offensive allemande.

Pétain fait alors transporter les réserves françaisesen conséquence.

Foch prévoit déjà la riposte.

Une armée française commandée par Mangin doit lancer une contre-attaque sur le flanc ouest des armées allemandes.

L'attaque allemande est lancée le 15 juillet.

Mais les divisionsallemandes s'enlisent.

Néanmoins, Pétain craint pour la région de Reims.

Il demande à Mangin de suspendre sacontre-offensive et de lui envoyer des renforts.

Foch contredit les ordres de Pétain et maintient la contre-offensive.Cette dernière est lancée le 18 juillet, sans préparation d'artillerie, mais avec le soutien de très nombreux chars,dont des FT-17.

Les Allemands sont bousculés, d'autant plus qu'une partie de leurs moyens ont été déplacés vers leNord.

Ludendorff ordonne le repli.

Les Allemands se retirent en plusieurs phases pour atteindre la ligne de l'Aisne à laVesle.

Le front se stabilise le 6 août au soir.

Durant la deuxième bataille de la Marne, les Français ont capturé 659officiers, 28.708 soldats, 612 canons, 220 minenferwer et 3.300 mitrailleuses.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles