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La tombe de Toutânkhamon

Publié le 16/09/2014

Extrait du document

À la lumière de puissantes lampes élec­triques, l'antichambre appa­raît dans un désordre indes­criptible, preuve supplémen­taire que les pillards sont passés par là. Pourtant, ce sont des centaines (650 envi­ron) d'objets, tous parés du magnifique éclat de l'or, qui s'entassent jusqu'au plafond, à 4 m de hauteur. Civières, statues humaines grandeur nature, magnifiques armoi­res, lits, sièges, vases consti­tuent déjà le plus formidable trésor découvert en Égypte. Conscient de l'importance de la découverte rapportée par les journaux du monde entier, le gouvernement égyptien apporte son aide à Howard Carter. Il est clair pour l'archéologue que la

« pièce entière doit être vidée de son précieux et fragile contenu, avant de poursuivre l'exploration du tombeau.

Un travail qui va prendre plu­ sieurs années.

« Nous venons de faire ici une découverte qui dépasse tous nos espoirs, -êërit Carter.

Nous avons la chance de réunir la plus grande collection du mon­ de» En · écrivant ces mots, l'archéologue ne se doute pas qu'il n'est qu'au début d'une extraordinaire décou­ verte.

6 - Derrière des civières dépo­ sées contre un mur dé l'anti­ chambre, les archéolo_gues découvrent une nouvelle porte scellée, également fracturée et rebouchée.

Cet­ te porte donne accès à une pièce remplie de milliers d'objets disposés dans un désordre incroyable.

Parmi tous ces trésors, les plus émouvants sont certaine­ ment les souvenirs d'enfance du pharaon disparu P.réma- turément.

Jeux précieux, plumes, éventails, petites chaises et petites tables sont protégés par des coffres por­ tant l'inscription : « Coffre de lin pour Sa Majesté, lors­ qu'elle était encore presque un enfant ».

Parmi le contenu de la chambre annexe, de nom­ breuses corbeilles contien­ nent les traces de nombreux aliments : volailles rôties, fruits, vins, matériels pour fabriquer de la bière, etc.

7 Dans l'antichambre, Carter a immédiatement remarqué deux grandes sta­ tues masculines à tête de vautour qui semblent enca­ drer une porte.

Cette derniè­ re sonne creux.

Pressentant qu'il s'agit de la chambre funéraire, l'archéologue en repousse l'ouverture.

Le 10 octobre 1925, c'est en pré­ sence de prestigieux invités qu'il fracture enfin la porte.

8 - Un grand mur d'or dont les bas-reliefs racontent les funérailles de Toutânkha ­ mon couvre les parois de la chambre funéraire.

Un énor­ me catafalque doré occupe toute la pièce .

Là encore, des traces signalent le passage de pillards : le sceau du sar­ cophage est brisé.

De longues heures sont néces­ saires pour desceller les énormes blocs de pierre et découvrir un second coffre. »

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