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La Ve République après De Gaulle

Publié le 09/07/2012

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- Le chômage frappe plus de 10 %de la population active. Au nom de la solidarité, les gouvernements s'efforcent d'en atténuer les rigueurs par tout un train de mesures : prolongation des allocations-chômage ou RMI (revenu minimum d'insertion) financé par I'ISF (impôt de solidarité sur les fortunes) en 1988. Pour tenter de réduire le chômage, on crée l'ANPE, les TUC (travaux d'utilité collective) pour les jeunes chômeurs, et on multiplie des contrats de formation professionnelle...

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« 2.

LA DROITE DIVISÉE e La rivalité des tendances De 1969 à 1974, les gaullistes demeurent la force principale de la droite.

Mais au sein de I'UDR (Union des démocrates pour la répu­ blique), les «jeunes loups», plus« technocrates», évincent progres­ sivement les « barons ,, du gaullisme.

jacques Chirac incarne cette nouvelle vague, en réalité plus pompidolienne que gaulliste.

- Les " giscardiens », autre branche de l'ancienne majorité présiden­ tielle de De Gaulle et Pompidou, s'efforcent de briser « I'Ëtat-UDR ».

L'accession de Giscard d'Estaing à la présidence, puis la nomination de Raymond Barre au poste de Premier ministre en 1976 marquent l'éviction des gaullistes des postes clés de l'État.

- Les centristes (jean Lecanuet, puis Pierre Méhaignerie) constituent une force d'appoint à la « majorité présidentielle».

Ils se fédèrent avec les giscardiens (qui ont fondé le parti républicain en 1977) au sein de l'UDF (Union pour la démocratie française) en 1978.

Le Front national, avec Jean-Marie Le Pen, fondant sa propagande sur des thèmes anti-immigrés, mord sur l'électorat de la droite tradi­ tionnelle à partir de 1984.

e Le combat des chefs -En 1974, Chirac se prononce contre Chaban-Delmas, candidat gaul­ liste officiel, et soutient Giscard dont il devient le Premier ministre.

-Chirac s'oppose ensuite à Giscard.

Il démissionne de son poste de Premier ministre en 1976 et fonde aussitôt le RPR (Rassemblement pour la république).

Il conquiert la mairie de Paris face à un giscardien en 1977, se présente contre Giscard au premier tour des présiden­ tielles de 1981 et, en ne s'engageant que " personnellement » en faveur de Giscard au second tour, il porte une part de responsabilité dans la défaite du candidat de droite face à Mitterrand.

-En 1988, pour les présidentielles, la droite est encore divisée :Chirac est concurrencé par Barre et Le Pen.

3.

LA CONQUÊTE DU POUVOIR PAR LA GAUCHE e Les étapes de l'accession au pouvoir (1971·1981) -En 1974, Mitterrand n'est battu que de très peu par Giscard d'Estaing (49,2% contre 50,8 %).

Le PCF n'avait pas présenté de candidat contre lui au premier tour.

Lors des élections municipales de 1977, la gauche progresse très sensiblement grâce, dans bien des cas, à l'union de ses listes ou à des désistements réciproques entre les deux tours.. »

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