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La vie quotidienne dans l'Egypte des Lagides

Publié le 20/10/2013

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egypte

A la tête de chaque village est placé un administrateur grec, le cômarque, assisté d'un cômogrammate qui est en général un scribe égyp­tien. Pour les juges grecs, on a traduit le code d'Hermopo-lis du démotique au grec. Il existe des tribunaux helléno-phones (dicastères) et égyp-tophones (laocrites).

 

La haute société grecque est plutôt unilingue ; aucun sou­verain lagide, à l'exception de Cléopâtre, ne parlera la lan­gue égyptienne. Ptolémée IV s'adresse à ses soldats égyp­tiens par l'entremise d'inter­prètes. Au sein de l'armée, les militaires égyptiens sont re­groupés en un bataillon isolé, aussi le problème de la lan­gue ne pose-t-il pas trop de problèmes.

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« du cosmos.

On peut lire sur les murs de certains temples : « C'est ici un lieu mystérieux et secret.

Interdis -en l'accès aux Asiatiques .

Que le Phéni­ cien ne s'en approche pas ; que le Grec n'y entre pas, ni le Bédouin .

» L'Égypte est divisée en une trentaine de nomes dirigés par des stratèges chargés du maintien de l'ordre .

Ptolé­ mée Il leur confère le droit de répondre au nom du roi aux plaintes écrites que cha­ cun peut leur adresser.

Mais comment se comprendre entre Grecs et Égyptiens ? La langue L a langue officielle est bien sûr le grec, et aucune règle n'est imposée dans l'ad­ ministration: la traduction est une initiative personnelle .

On fait appel à des interprètes, le plus souvent égyptiens.

Tou­ tefois, au fil du temps, les contrats sont le plus souvent bilingues.

A la tête de chaque village est placé un administrateur grec, le cômarque, assisté d'un cômogrammate qui est en général un scribe égyp­ tien.

Pour les juges grecs, on a traduit le code d'Hermopo­ lis du démotique au grec.

Il existe des tribunaux helléno­ phones (dicastères) et égyp­ tophones (laocrltes).

La haute société grecque est plutôt unilingue ; aucun sou­ verain lagide, à l'exception de Cléopâtre, ne parlera la lan­ gue égyptienne.

Ptolémée IV s'adresse à ses soldats égyp­ tiens par l'entremise d'inter­ prètes .

Au sein de l'armée, les militaires égyptiens sont re­ groupés en un bataillon isolé, aussi le problème de la lan­ gue ne pose-t -il pas trop de problèmes.

Les indigènes ont bien sûr in­ térêt à apprendre le grec.

On a retrouvé dans un papyrus la plainte d'un Égyptien qui se lamente de n'avoir pas été payé : « On l'a méprisé parce qu 'il est un Barbare» ; il de­ mande « qu'on lui verse son dû afin de ne pas mourir de faim pour la raison qu'il ne sait pas parler le grec ».

ASCENSION SOCIALE Le clivage ethnique constitue un fait majeur de la vie sociale sous les Ptolémées.

Pour les Égyptiens qui souhaitent gravir les échelons de la société grecque, deux voies sont possibles : la carrière militaire, qui ne leur donnera toutefois pas droit aux mêmes avantages qu'aux soldats grecs; et la carrière d'interprète ou de traducteur, qui peut conduire . d'un modeste village aux bureaux du secrétaire royal .

On trouve même au Il" siècle des Égyptiens au poste de stratège de nome.

Enfin , dans le domaine reli­ gieux, deux tendances oppo­ sées transpara issent: certains refusent la traduction, car la langue sacrée est réservée aux dieux; d'autres estiment que la traduction est utile pour commun iquer la révéla­ tion au monde entier .

Ce se­ ront surtout les éléments les plus populaires de la religion qui passeront dans la langue et le monde grecs.. »

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