La vie quotidienne des plus pauvres
Publié le 26/09/2018
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Si les Égyptiens les plus aisés forment une classe privilégiée qui n'hésite pas à faire étalage de ses richesses, il n'en est pas de même pour la majorité des sujets de Pharaon. Paysans et ouvriers vivent parfois dans la plus grande pauvreté et se contentent bien souvent d'un habitat rudimentaire. Thèbes l'orgueilleuse, avec ses palais, ses temples et ses magnif iques vi llas, dissimule derrière des monuments grandioses une population pour laquelle survivre est une préoccupation quotidienne. Si les pharaons ne laissent pas mourir de faim des sujets qui participent à l'identification de leur gloire et de leur pouvoir divin, si les prêtres des temples d'Amon se montrent la plupart du temps genereux pour maintenir leur autorité religieuse, la grande majorité des Égyptiens des villes se contentent du minimum pour subsister.
«
forme.
L es maisons des pay
sans, bâties en briques crues,
deviennent un peu plus vas
tes, même si à l'intérieur le
mobilier ne change pas
beaucoup.
E lles sont com
posées
de deux ou trois .
p ièces, dans lesquelles
s'entasse une famille en
tière .
Les femmes, à qui in
combe la charge d'approvi
sionner le village en eau,
font d'i nnombrables na
vettes
entre l e canal et leur
habitation, portant sur la tê
te de très lourdes jarres.
Ce
sont elles aussi qui préparent
le pain et la bière, base de
l'a l ime nt ation.
La major ité
des paysans ne possèdent pas
d'animaux domestiques .
Les
plus favorisés ont un âne,
une chèvre ou un bœuf,
quelques animaux de basse
cour
et parfois un petit lopin
de terre, où ils cultivent des
légumes qui amélio r ent leur
ordinaire.
Ceux qui habitent
près des mara is complètent
leurs ressources par la pêche .
Solidarité et
convivialité
aident à faire face
A
utour de Thèbes, la « vil
le
aux cent portes », au
seuil des nécropoles funérai
res, les villages des artisans et
des ouvriers ressemblent à
des cités-dortoirs, et leurs ha
bitants ne possèdent que le
strict minimum.
A l'intérieur
des modestes maisons en tor
chis qui se serrent le long de
ruelles étroites, des lampes à
huile prodiguent un faible
éclairage.
Le mob ilier est ru
dimentaire : de la vaisselle en.
»
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