La ville aux États-Unis

« Document 2 : Le paysage urbain Le noyau central continue de fonctionner comme centre d'af­ faires, de décision, mais aussi de loisirs.

Il abrite également, souvent imbriqués, les minorités raciales et les « petits blancs », ainsi que les premières générations d'usines.

Ces vieux noyaux, tout en conservant encore l'essentiel de leurs activités de services, souffrent des difficultés de circulation et de stationne­ ment.

La banlieue proprement dite se présente comme une succession presque ininterrompue de pavillons confortables et uniformes noyés dans une verdure standardisée (gazon, arbres), desservis par un réseau routier très dense et hiérarchisé.

Il en résulte une certaine monotonie et une inadaptation fréquente à la vie sociale ...

Les usines sont peu nombreuses mais, depuis quelques années, elles se multiplient à la périphérie...

Au-delà, des noyaux, très souvent isolés du tissu urbain, se disséminent sans obéir à un plan d'ensemble et sont localisés en fonction des prix moins élevés des terrains et surtout de la présence, à proximité, d'échangeurs autoroutiers.

Le seul phénomène qui aille à l'encontre de ce mouvement général de desserrement est le retour, au cœur même de la ville, des classes sociales les plus favorisées.

D'après DoREL-REYNAUD, Les États-Unis en devenir, 1971.

Document 3 : Éléments concernant la ville de New York • Population totale : 1970 ................

.

7894000 1980 ................

.

7071000 (-10,4%) (En 1980, la zone urbaine (S.M.S.A.) de New York compte .

9,3 millions d'habitants; l'agglomération new-yorkaise est de l'ordre de 16 millions.) • Solde naturel et solde migratoire : 1950-1960 1960-1970 1970-1980 Solde naturel .........

747013 594545 338654 Solde migratoire ......

-856986 -481678 -1161777 Variation ............

-109973 112867 - 823223. »