Devoir de Philosophie

La ville aux États-Unis d'Amérique

Publié le 17/01/2022

Extrait du document


 
 analyse du sujet
 
 • L'intérêt du sujet est évident car les États-Unis se sont surtout développés en tant que civilisation urbaine. La ville est donc un terme très général qui se rapproche de la notion de « fait urbain «. Il s'agit donc de montrer en quoi la ville est une traduction de la société américaine, dans sa croissance comme dans ses problèmes et ses transformations. C'est donc un sujet très vaste où l'on risque la dispersion et qui implique un plan très structuré.
 
 développement
 
 Introduction
 
 • Les deux tiers des Américains vivent dans des villes, petites ou moyennes, dominées par une série de villes millionnaires, parfois regroupées en énormes conurbations. Ces villes présentent, en raison de leur origine, une relative uniformité de paysage.
 
 • Cependant la croissance des banlieues, la présence de minorités, l'appauvrissement des centres-villes, posent de gros problèmes de rénovation.

« L'accumulation de population et d'activités industrielles sur des espaces restreints a aggravé la pollution de l'eau comme celle des Grands Lacs ou du canal maritime qui borde legolfe du Mexique, auxquels on a pu donner le nom d'égouts ! La pollution de l'air a nécessité la multiplication deréglementations rigoureuses au cours des années 70. 2.

Le phénomène de ghetto Les villes américaines, en raison des différentes vagues d'immigration aux États-Unis, conservent des secteurspeuplés de groupes d'origine géographique homogène : quartiers italiens, chinois, noirs, portoricains, etc.

Maiscertaines de ces minorités, des gens de couleur surtout, correspondent au bas de l'échelle sociale et s'entassentdans des immeubles qui ne cessent de se dégrader.

Les Blancs les plus favorisés quittent ces quartiers du centre etainsi se forment des ghettos où entassement et pauvreté créent des tensions sociales difficiles à atténuer.

D'où unerénovation délicate de ces quartiers désertés par les autres catégories sociales qui fuient la promiscuité. 3.

La modernisation du centre-ville • Elle a longtemps été retardée par un manque de ressources financières.

Le départ des catégories socialesmoyennes ou élevées vers les banlieues ou le Sud diminue les rentrées d'argent pour les municipalités qui n'ont plusles moyens de rénover, d'où la dégradation accélérée de ces quartiers et l'arrivée de minorités pauvres.

Cependantles charges courantes restent très élevées pour ces centres-villes qui risquent ainsi de se trouver acculés à lafaillite. • Cependant toutes les villes américaines n'ont pas évolué de la même façon.

Depuis une dizaine d'années une netteamélioration et de nouvelles tendances urbaines reflètent les transformations récentes de l'économie. III.

Le reflet des transformations récentes de l'économie des États-Unis 1.

Le renouveau de la « city » • La rénovation des C.B.D.

entraîne une forte spéculation foncière qui déclenche l'expulsion des minorités pauvres.Le phénomène de « city » se renforce dans les grandes agglomérations dont le cœur devient un centre d'affaires.

Ladégradation des premières couronnes de banlieue, touchées à leur tour par le vieillissement, accélère une nouvelleredistribution de la population.

Les catégories sociales les plus riches reviennent dans les quartiers centraux etcontribuent à poursuivre leur rénovation. 2.

Le déplacement du dynamisme urbain • Depuis une vingtaine d'années, le dynamisme des villes américaines s'est renforcé au profit des régionsméridionales et occidentales.

Les agglomérations du Nord et du Nord-Est ont pâti du tassement pour les unes, dudéclin de leurs principales activités industrielles traditionnelles pour les autres.

Les villes de l'acier et de l'automobilevoient leurs ressources diminuer et le nombre de leurs chômeurs augmenter.

Par contre, les villes de la chimie, del'électrotechnique, de l'espace et de la recherche ont connu un rythme de croissance élevé.

Le phénomène est déjàclassique sur la côte Pacifique mais beaucoup plus récent au Texas, par exemple. 3.

La ruée vers le « Sunbelt » • L'exemple texan est frappant.

Devenu le troisième État de l'Union par sa population, derrière la Californie et l'Étatde New York, sa production industrielle a plus que doublé en l'espace de quatre ans (1972 à 1976).

Gros producteurd'énergie fossile, il a connu un développement rapide des constructions mécaniques, électriques, aéronautiques, dela pétrochimie et du secteur tertiaire, notamment bancaire.

Ce mouvement a contribué à une véritable explosionurbaine des métropoles que sont Houston, Dallas, Fort-Worth, dont la population a quadruplé en dix ans.

Ces villesont vu s'ouvrir de nombreuses filiales de sociétés américaines et étrangères, certaines y ont même transféré leursiège social, quittant le Nord-Est traditionnel.

La croissance urbaine s'est opérée dans une liberté totale.

Ce qui faitde Houston désormais une agglomération tentaculaire qui s'étale sur plus de 40 km du nord au sud et de l'est àl'ouest.

Dallas reste aussi très américain avec son centre de commerce de gros de 45 ha et 15 étages, qui peutaccueillir 30000 visiteurs à la fois. Autour de cette brillante prospérité, la pauvreté de milliers de familles de Noirs ou de Mexicains ne cesse des'étendre dans les banlieues de ces grandes villes. Conclusion • La ville américaine par ses problèmes, par son évolution, conserve donc entièrement les caractères originaux desÉtats-Unis.

Reconquête des vieux centres chez les unes, explosion spectaculaire chez les autres, absenced'intervention trop voyante de l'État qui n'impose pas de politique urbaine d'aménagement du territoire,omniprésence des grandes sociétés industrielles et financières, persistance des ghettos de minorités, forment unensemble à l'image de ce pays.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles