la weltanschauung chinoise
Publié le 17/02/2013
Extrait du document
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accordant ainsi toujours une présence ou un rôle au sein de la communauté familiale[5].
Cette vision du monde
influence ainsi naturellement la politique.
L'empereur est en effet appelé « Fils du Ciel », sa mission première,
en théorie, étant d'assurer la cohésion entre le Ciel, la Terre et les êtres y vivant, dont la société, vue comme le
prolongement cosmique de l'univers, qu'il ne faut ni agresser ni briser[6].
Notion pilier de la société chinoise et de son organisation, la famille sert de base aussi bien pour les
questions d'ordre spirituelle, sociale et politique[7].
La famille chinoise est organisée selon une structure très
élaborés.
Si l'ancêtre défunt reste le chef symbolique de la famille, recevant l'essentiel du culte familiale, le
pouvoir effectif est entre les mains du fils ainé de la branche principale[8], qui devient par la suite père.
Le père
de famille, l'épouse, ainsi que l'ordre de la fratrie, leurs relations sont rigoureusement codifiés et ritualisés[9].
C'est sur ce modèle d'organisation familiale que s'organise ainsi la société dans son ensemble et sa hiérarchie,
reflétant l'importance de la cellule familiale, comme base de la société[10].
Au-delà de la famille, c'est l'idée
même d'une humanité où chaque individu est considéré par sa place, sa dépendance et sa contribution à la
société, en interaction avec le reste du monde qui l'entour et non comme cet « atome individuel » vivant
derrière des cloisons[11].
b/ La cosmogonie
Une différence fondamentale avec le monde monothéiste, la civilisation chinoise ne connait pas d'absolue.
Ils
n'ont jamais eut la croyance en une divinité absolue et unique, une sorte d'horloger suprême régissant
directement le monde et ordonnant[12].
Les divinités existent, mais n'influence en rien aux événements du
monde et à l'histoire du monde. Dans la pensée chinoise, il n'a jamais s'agit de recherche de « la vérité », en
tant qu'absolu, mais de décrypter l'ordre du monde, la correspondance des choses.
Tout est transformation,
alliances et évolutions, même le Ciel, qui a engendré toute forme de vie sur terre, change[13].
Les
transformations sont au fondement de la civilisation, et le canon qui s'y rattache, le Yiking (livre des
transformations), est un de ces liens unifiant la plupart des écoles ayant animés l'histoire de la pensée
chinoise[14]..
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