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la weltanschauung chinoise

Publié le 17/02/2013

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II/  Caractéristiques structurelles de la weltanschauung chinoise    Bien que l’histoire chinoise fût jalonnée de changements, bouleversements, évolutions, il ne s’agit en aucun cas d’une civilisation figée dans le temps. Il n’en demeure pas moins un certain nombre de choses qui sont davantage de l’ordre du structurel. Ce sont ces bases qui font le lien entre les différentes écoles de pensées et les différentes écoles et qui ont contribués à forger ce sentiment d’appartenance à un vaste groupe, les Hans,  au-delà des différences de cultures d’une région à une autre.   a/ L’Homme et le monde    L’agriculture fut l’un des fondements de la civilisation chinoise et contribua à forger son originalité. En effet, vivant au contact des nomades des steppes, le plus souvent des contacts violents, l’opposition sédentaire/nomade contribua à la reconnaissance des sédentaires entre eux[1]. L’agriculture chinoise d’alors, semblait également avoir comme particularité d’accorder plus d’importance à la culture des plantes qu’à l’élevage des bêtes. Il semblerait que cette particularité eut influencé le psychisme chinois dans son rapport au monde et dans les relations humaines : aider au développement et non intervenir directement, comme pour l’élevage[2]. Il s’agit d’aider dans le long terme les choses à se faire. C’est ainsi que d’après le mythe de Da Yu (Yu le grand), fondateur de la dynastie des Hsia, il réussi à protéger les hommes des crues du fleuve jaune en faisant creuser des canaux, favorisant l’écoulement de l’eau, plutôt qu’avec des digues s’opposant à la monté de celles-ci, qui finissaient par se briser[3].    Autre particularité, dans sa vision du monde, la civilisation, ne cloisonne pas les différents aspects de l’existence. Qu’il s’agisse de l’organisation de l’univers, le Ciel, s’il engendre la Terre et ce qui y vie, n’est pas un monde à part entière, en dehors de l’univers[4]. Il en est de même du rapport à la vie et à la mort, dans le culte des ancêtres, est rendu hommage durant les rituels aux fondateurs d’une famille ou d’un clan, leur accordant ainsi toujours une présence ou un rôle au sein de la communauté familiale[5]. Cette vision du monde influence ainsi naturellement la politique. L’empereur est en effet appelé « Fils du Ciel «, sa mission première, en théorie, étant d’assurer la cohésion entre le Ciel, la Terre et les êtres y vivant, dont la société, vue comme le prolongement cosmique de l’univers, qu’il ne faut ni agresser ni briser[6].       Notion pilier de la société chinoise et de son organisation, la famille sert de base aussi bien pour les questions d’ordre spirituelle, sociale et politique[7]. La famille chinoise est organisée selon une structure très élaborés. Si l’ancêtre défunt reste le chef symbolique de la famille, recevant l’essentiel du culte familiale, le pouvoir effectif est entre les mains du fils ainé de la branche principale[8], qui devient par la suite père. Le père de famille, l’épouse, ainsi que l’ordre de la fratrie, leurs relations sont rigoureusement codifiés et ritualisés[9]. C’est sur ce modèle d’organisation familiale que s’organise ainsi la société dans son ensemble et sa hiérarchie, reflétant l’importance de la cellule familiale, ...

« accordant ainsi toujours une présence ou un rôle au sein de la communauté familiale[5].

Cette vision du monde influence ainsi naturellement la politique.

L'empereur est en effet appelé « Fils du Ciel », sa mission première, en théorie, étant d'assurer la cohésion entre le Ciel, la Terre et les êtres y vivant, dont la société, vue comme le prolongement cosmique de l'univers, qu'il ne faut ni agresser ni briser[6].       Notion pilier de la société chinoise et de son organisation, la famille sert de base aussi bien pour les questions d'ordre spirituelle, sociale et politique[7].

La famille chinoise est organisée selon une structure très élaborés.

Si l'ancêtre défunt reste le chef symbolique de la famille, recevant l'essentiel du culte familiale, le pouvoir effectif est entre les mains du fils ainé de la branche principale[8], qui devient par la suite père.

Le père de famille, l'épouse, ainsi que l'ordre de la fratrie, leurs relations sont rigoureusement codifiés et ritualisés[9]. C'est sur ce modèle d'organisation familiale que s'organise ainsi la société dans son ensemble et sa hiérarchie, reflétant l'importance de la cellule familiale, comme base de la société[10].

Au-delà de la famille, c'est l'idée même d'une humanité où chaque individu est considéré par sa place, sa dépendance et sa contribution à la société, en interaction avec le reste du monde qui l'entour et non comme cet « atome individuel » vivant derrière des cloisons[11].     b/ La cosmogonie    Une différence fondamentale avec le monde monothéiste, la civilisation chinoise ne connait pas d'absolue.

Ils n'ont jamais eut la croyance en une divinité absolue et unique, une sorte d'horloger suprême régissant directement le monde et ordonnant[12].

Les divinités existent, mais n'influence en rien aux événements du monde et à l'histoire du monde.  Dans la pensée chinoise, il n'a jamais s'agit de recherche de « la vérité », en tant qu'absolu, mais de décrypter l'ordre du monde, la correspondance des choses.

Tout est transformation, alliances et évolutions, même le Ciel, qui a engendré toute forme de vie sur terre, change[13].

Les transformations sont au fondement de la civilisation, et le canon qui s'y rattache, le Yiking (livre des transformations), est un de ces liens unifiant la plupart des écoles ayant animés l'histoire de la pensée chinoise[14].. »

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