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L'accès et la gestion des ressources énergétiques reflètent-ils les inégalités de développement dans le monde ?

Publié le 28/12/2012

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Les énergies sont la première préoccupation de ce début de siècle. Entre énergies fossiles, pétrole, gaz charbon; énergies renouvelables, biomasse, solaire, éolien, hydraulique, hydrolien et énergie nucléaire le choix est grand. Cependant ses ressources ne sont pas accessibles à tous, le niveau de développement en est la cause principale. Nous tenterons à travers cette composition de mettre en évidence la relation de cause à effet entre ses énergies et ses inégalités qui perdurent. En quoi l'accès et la gestion des ressources énergétiques reflètent-ils les inégalités de développement dans le monde ? Depuis toujours, une distinction est présente. Celle-ci est traduite par deux zones pertinentes mais néanmoins de plus en plus floue :- Les Nords, représentés par la Triade, les pays industrialisés et développés.- Les Suds, comprenant des pays dont les sols regorgent de ressourses pétrolières, des pays émergeants et pauvres.Les pays émergeants tels que le Brésil, l'Afrique du Sud, la Chine, l'Inde ou encore le Mexique tentent d'effacer cette limite en élevant leur indicateur de développement humain.  On constate que les principaux consommateurs sont au Nord, l'Amérique du Nord, l'Asie et l'Europe sont en tête. Les Etats-Unis sont les principaux consommateurs de gaz naturel et de pétrole, ils consomment un quart de la production annuelle pour n'avoir qu'à peine cinq...

« productrice de gaz naturel. Cependant ce climage Nord/Sud tend à s'effacer.

Les pays émergeants sont confrontés à des besoins croissants.

Leurs demandes énergétiques augmentent fortement.

Ils sont donc amenés à consommer de plus en plus.

Une délocalisation massive augmente la consommation des pays émergeants.

En effet, les unités de production sont délocalisées vers les pays du Sud du fait de la tertiairisation des économies des pays du Nord. La distinction Nord/Sud est toujours pertinente mais les enjeux et les besoins restent les mêmes pour les deux parties.  L'approvisionnement énergétique de la planète repose à plus de 80% sur les énergies fossiles. La consommation augmente avec une belle régularité, la croissance de la population et du développement sont en cause.

Cependant les réserves prouvées ne permettent pas de répondre aux besoins des pays.Les réserves de pétrole, de gaz naturel et d'uranium seront largement épuisées avant la fin du XXIème siècle et le charbon avant deux voire trois siècles. On ne donne pas plus de 100 ans au pétrole, 70 ans gaz, 200 ans aux charbon et 60 ans au nucléaire suivant la consommation mondiale. Les matières premières sont aussi des ressources non renouvelable.

Si le niveau de consommation reste élevé, l'or, le zinc et l'indium auraient des réserves pour 16 ans, l'étain pour 19 ans, le plomb pour 21 ans, le cuivre pour 30 ans, le platine pour 55 ans, l'uranium pour 60 ans, le fer pour 78 ans...

Avant de penser aux sources d'énergies alternatives, il faut d'abord se pencher sur notre consommation et essayer de la réduire au maximum en consommant moins et mieux.Ainsi, tous les moyens sont bons pour préserver au maximum ses ressources, il faut donc les économiser. L'efficacité énergétique est la première solution mise en place.

Elle consiste à produire les mêmes biens ou services mais en utilisant le moins d'énergies possible.

Cependant, les énergies sont un véritable espoir pour demain, même si elles ne sont encore que marginales. En effet, l'énergie hydraulique, éolienne (un des modes les plus rentables qui augmente d'environ 30% chaque année), l'énergie solaire (photovoltaïque et thermique), la géothermie ainsi que la biomasse (bois-énergie, biogaz, biocarburants).

Seulement, ces mêmes biocarburants sont fortement critiqués alors qu'ils consituaient un espoir important comme alternative énergétique. . »

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