L'affaire du pont d'Ièna
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
L'obstination de Blücher. De retour de Gand, Louis XVIII rentre à Paris le 8 juillet 1815. Les troupes anglaises et prussiennes l'ont précédé. Leurs chefs veulent ignorer le roi. Les Prussiens, qui bivouaquent dans la cour des Tuileries, ne lui rendent pas même les honneurs. «Moi et Wellington, nous sommes les seuls maîtres», déclare Blücher. Le maréchal prussien veut profiter de sa position de force pour effacer de la capitale jusqu'au souvenir des victoires napoléoniennes. L'article 11 de la capitulation du 3 juillet stipule que «les propriétés publiques seront respectées, sauf celles qui ont rapport à la guerre». Et Blücher envisage de faire sauter les ouvrages dont les noms rappellent les succès impériaux: les ponts d'Iéna et d'Austerlitz, les arcs de triomphe du Carrousel et de l'Etoile, la colonne de la Grande Armée.
Liens utiles
- 1815: L'affaire du pont d'Ièna - L'obstination de Blücher
- L'affaire du pont d'Iéna L'obstination de Blücher.
- L'affaire du pont d'Iéna L'obstination de Blücher.
- L'homme est un pont, non une fin. Nietzsche.
- affaire boris johnson