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L'AFRIQUE ORIENTALE: Kenya - Ouganda - Burundi - Rwanda - Tanzanie - Malawi - Zambie

Publié le 03/11/2011

Extrait du document

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Entre le Zaïre et l'océan Indien s'étend un monde qui, dans presque tous les domaines, est très différent de l'Afrique centrale. D'abord, le relief, beaucoup plus contrasté, est, dans l'ensemble, plus élevé; de ce fait, les caractères du climat sont souvent modifiés par l'alHtude tandis que les phénomènes d'exposition jouent un rôle capital dans la distribution des pluies. Les masses d'air humide viennent ici de l'océan

Indien et leur répartition saisonnière participe au régime des moussons qui provoque l'apparition de deux périodes de sécheresse bien marquée, allant de juin à septembre et de décembre à février. Dans ces conditions, la forêt dense est remplacée par des formations herbeuses plus pénétrables; aussi, les pays de l'Afrique orientale sont, en général; plus peuplés que ceux de l'Afrique centrale; ils ont aussi subi les influences venues de l'océan Indien et l'Islam, que n'arrêtait pas la forêt, s'y est avancé bien plus loin vers le Sud.

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« ment Mau à l'Ouest, monts Aberdare à l'Est) qui traduisent bien la vigueur des pentes; tn ce point, plusieurs lacs (Bat ·ingo, Hannington, Nakuru, Naivasha) occupent le fond du fossé.

Plus aù Sud , entre le dôme du Kilimandjaro (5 895 rn) et le cratère mort du Ngorongoro, une des plus grandes ealdeiras du monde avec ses 19 km de diamètre, le fossé renferme les lacs Magadi et Natron.

Au-delà du lac Manyara, le rift oriental est suivi par le cours supéiieur de la Ruaha, enfin, il se 'soude au rift occidental pour donner le fossé où se loge le lac Malawi (ex-lac Nyassa).

Le Rift occidental.

Il se caractérise par ses températures élevées et plus encore par sa sécheresse car les massifs qui l'encadrent arrêtent les vents venus de l'océan Indien.

C'est pourquoi les eaux des lacs sont souvent saumâ­ tres ou même salées, les nappes ,lacustres ten­ dent à disparaître par évaporation laissant à leur place de vastes étendues couvertes de sels (lac Natron et Magadi).

Les reliefs et les volcans qui encadrent le Rift occidental peuvent soutenir la comparaison avec ceux du Rift oriental.

La différence e ssentielle entre les deux fossés réside donc dans l'importance du chapelet de lacs allongés qui jalonnent la fosse occidentale ; Cet ensemble débute dans le Nord avec les lacs Albert et Edouard que sépare le horst du Ruwenzori (5 120 rn) où les roches du vieux socle africain ont été portées le plus haut.

Au-delà des monts Virunga et Mifumbiro où le Muhawura (4117 rn) et le Karï'simbi (4 5(}7 rn) sont des volcans éteints tandis que !e Niragongo (3 45(} rn) est encore en pleine acti­ vité, o n atteint le lac Kivu séparé du lac Tan­ ganyika par un bouchon montagneux, où la Ruzizi enfonce ses gorges profondes.

Ici, bien que les reliefs encadrants ne soient pas très élevés, l'ampleur des mouvements tectoniques a été considérable comme en témoigne la pro­ fondeur des lacs : le Tanganyika, large de 4'() à 80 km s'allonge sur 725 km; la surface de la nappe lacustre se situe à 800 rn d'altitude, mais le fond rocheux descend à 635 rn au-dessous du niveau de la mer.

Au-delà du lac Tanganyika, le chapelet des lacs, quelque peu décalé vers le SE, se poursuit par le lac Rukwa et s'achève avec le lac Malawi.

Le môle surélevé .

- Les deux rifts encadrent un fragment du bloc ancien soulevé et déformé.

Les plateaux de la partie méridionale dont l'altitude atteint environ 1 500 rn sont un centre de dispersion des eaux; au contraire, le secteur septentrional a la forme d'une immense soucoupe où subsistent plusieurs nappes lacus­ tres peu profondes, la plus vaste, le lac Victo­ ria s'étend sur 83 300 km2, mais sa profondeur maximum est seulement de 82 m.

Le Nil Victo­ ria s'en échappe en franchissant les chutes Le lac Rodolphe s'étire, au 'ond d'un foaaé, dans la partie Nord du rift oriental.

Dana une region parti· cullèrement lnhoapilalière, des plateaux désertiques dominent ses rives bordées de champa de lal(el.

(Afrique-PhotoiMyers). »

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