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L'agriculture du Bénélux dans les années 80

Publié le 17/01/2022

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analyse du sujet

Le sujet, tel qu'il est présenté, englobe l'ensemble de l'agriculture du Bénélux avec un vrai plan de type dissertation proposé sous la forme de trois questions. D'où le risque de trop s'éloigner des documents ou au contraire de les paraphraser, tout en faisant un devoir fleuve. Le document doit permettre, sous forme d'un commentaire structuré, d'utiliser les connaissances du candidat. La France appararaît parfois dans les tableaux pour faciliter les comparaisons et mieux préciser le niveau et les caractères de l'agriculture du Bénélux.

plan développé

Introduction

Le Bénélux est une des régions d'Europe où l'agriculture est la plus intensive. Pratiquée sur des terres améliorées depuis des siècles par une population dense et opiniâtre, elle atteint de hauts rendements surtout dans des spécialités telles que légumes, lait, viande. Elle est entraînée dans la voie d'un progrès constant de ses rendements par l'importance des marchés urbains qui quadrillent ces territoires. L'agriculture du Bénélux présente aussi des caractères typiquement européens, comme la surface moyenne, le cadre familial dominant, les difficultés liées à la concentration progressive des terres.

« 1.

L'élevage • Partout les espaces destinés à l'élevage dominent : les prairies et pâturages, comme les cultures de fourrage vert.

Au total, 58,2 % en Belgique-Luxembourg et 65,3 % auxPays-Bas.

Ce sont en effet les produits de l'élevage bovin, notamment, qui fournissent l'essentiel du revenu agricoleet des exportations : lait, fromage, viande accompagnés des élevages secondaires de volailles et de porcs.

LesPays-Bas l'emportent dans ces spéculations en occupation des sols comme en productions (19,1 %de la C.E.E.

alorsque la Belgique et le Luxembourg n'arrivent qu'à 9,2 %).

Depuis longtemps, les Néerlandais sont tournés vers unélevage bovin moderne, obtenant les meilleurs rendements de lait par vache du monde.

Cette spéculation estfondée sur une sévère sélection du bétail, une puissante organisation coopérative et de très grosses laiteriesindustrielles.

Une grande partie des terres humides gagnées sur les eaux ont été transformées en prairies naturellesou artificielles, ce qui explique l'importance des étendues réservées à l'élevage. 2.

Les cultures spécialisées • Les légumes, fruits, fleurs, pépinières tiennent un grand rôle dans l'agriculture de ces États : non pas en surface mais en valeur et en proportion dans le Marché commun.Cultures très intensives, sur petites surfaces fournissant des produits chers de grande qualité.

C'est encore unespécialité, qui arrive en seconde position juste derrière l'élevage.

La rareté des terres, les fortes densités humaines,les gros marchés urbains, l'excellence des techniques culturales sont les principales causes de ces cultures de hautevaleur sur espaces restreints. 3.

Les céréales • Les céréales tiennent une place encore assez importante en Belgique seulement, qui dispose de quelques bonnesterres à blé, notamment dans le Brabant.

Cette tradition céréalière n'existe pas aux Pays-Bas où elle n'est qu'unaspect des rotations savantes développées dans les polders.

III.

Troisième question : Quelle est la place de l'agriculture dans l'économie des pays du Bénélux ? L'agriculture tient une place importante à la fois directement par ses produits et indirectement par les activitésqu'elle entraîne. 1.

Un rôle direct • Directement, l'agriculture permet aux Pays-Bas d'avoir une balance agricole extérieure nettement excédentaire.Elle est donc une source importante de devises pour ce pays, obligé d'importer l'essentiel de ses matières premières.Sa part dans l'ensemble des exportations souligne ce rôle : un quart du total, alors que les Pays-Bas sont un paystrès industrialisé.

L'agriculture est moins poussée en Belgique et au Luxembourg, notamment dans les spécialitésexportables.

Ce qui explique une moins bonne position que dans le cas précédent. 2.

Un rôle indirect • Indirectement, l'agriculture est à l'origine d'activités industrielles et commerciales nombreuses : négoce desproduits chers, transformation industrielle de la production par le biais de sociétés parfois de très grande taille,même des multinationales comme Unilever.

Cette industrie en amont ou en aval de l'agriculture a conservéégalement l'héritage colonial en restant présente dans l'agronomie tropicale, la fabrication de corps gras et leschocolateries notamment. Conclusion Peu de problèmes apparaissent d'après les documents.

Mais il faut rappeler que, malgré ses résultats excellents,l'agriculture du Bénélux doit faire face à quelques difficultés majeures telles que : la raréfaction des terres pargrignotage urbain, la concentration des terres et les problèmes qu'elle soulève, la concurrence de produits similairesvenant des autres États de la CEE, notamment de R.F.A.

et de France.. »

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