L'ALENA

« entre le Mexique et les États-Unis.

De même, une série de liens spécifiques dans les domaines de la pétrochimie, des finances et des brevets ont été tissés entre les deux États.

Ainsi, l'ouverture de succursales bancaires et de change est auto­ risée, la vente de produits nord-américains admise et la propriété intellectuelle et industrielle reconnue au Mexique.

• Un accord déjà obsolète ? L'arrière-pays mexicain était déjà une réalité et les accords sur les maquiladoras ne font qu'officialiser les relations.

Par ailleurs, les États-Unis se sont prémunis contre la concurrence de certains produits mexicains (fruits et légumes , fleurs).

Pour autant, la volonté de réduire les passages clandestins grâce à une aide n'a pas abouti.

Le débat reste ouvert • Une prise de risque permanente Les effets pernicieux des accords sont en cours, le " dumping social » est un des plus grands risques et certaines régions du sud des États-Unis vont devoir subir les assauts de la concurrence mexicaine dans le secteur agricole.

Le risque est réciproque pour les PME du Mexique.

• Des risques internationaux L'ALENA est un facteur de poids pour la diplomatie internationale.

La menace d'une "tour d'ivoire • américaine pour l'Union européenne et pour le Japon appa­ raît progressivement.

L'arme est à double tranchant puisque, dans le même temps, des sous-ensemqles comme le MERCOSUR permettent l 'exportation de produits essentiellement agricoles et renforcent le poids politique de l'Amérique latine .

De plus, des espaces tels que l'ASEAN (dans le Pacifique) concurrencent l'ALENA.

Les États-Unis sont contraints de pousser davantage encore l'intégration régio­ nale, en particulier sur les rivages du Pacifique.

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