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L'ALTERNANCE: MITTERRAND PRÉSIDENT

Publié le 03/08/2013

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A la suite des Législatives de mars 1986, la France se retrouve devant

une situation inédite sous la V• République : la majorité parlementaire, ne

correspond plus à la majorité présidentielle. Le président socialiste n'estimant

pas qu'il y a lieu pour lui de démissionner, commence alors

l'expérience de la cohabitation avec un gouvernement de droite.

« retrait du projet 3 jours après.

• L'autre volet de la politique entreprise est axée sur la sécurité.

En septembre 1986, le ministre de l'intérieur , C.

Pasqua, fait voter une loi limitant les entrées en France , la vague terroriste survenant alors permettant le rétablissement de visas.

En février 1987, les dirigeants du groupe terroriste « Action directe » sont arrêtés.

• Aux Présidentielles de 1988, si J.

Chirac réussit au le' tour avec 20 % des voix à dépasser son rival de centre-droit, R.

Barre , le 8 mai, il est nettement battu avec 46 % des voix par F.

Mitterrand, ( + 54 %).

Pour la r• fois dans l'histoire, un Président est réélu au suffrage universel.

Ainsi la cohabitation a servi le Président, effaçant dans l' opinion le caractère partisan que le Programme commun et la politique de 1981-82 lui avaient donné.

En laissant J.

Chirac gouverner, il a acquis une image de tolérance , tandis qu'en s'en démarquant , il gardait intact le capital de sympathie qu'il avait dans sa famille d'origine.

Au contraire, J.

Chirac n'a pu réduire «l'effet Le Pen», celui-ci au I°' tour , obtenant le chiffre record de 14,4 %, ni empêcher R.

Barre de le critiquer.

Les reports à droite se sont donc fait mal.

• Réélu sur le thème de «la France unie», F.

Mitterrand met «l'ouverture» à l'ordre du jour.

Les législatives anticipées de juin après avoir choisi Michel Rocard, ne lui permettent cependant d'obtenir qu'une majorité relative pour le PS.

Le nouveau gouvernement mène alors une politique de bascule, s'alliant selon les projets, tantôt avec les communistes , tantôt avec les centristes.

Cette politique n'enthousiasme pas l'opinion.

Au référendum sur la Nouvelle-Calédonie le 6 novembre 1988, 63 % des Français sont restés chez eux, record absolu sous la v• République.

C'est un échec personnel pour M.

Rocard qui a tant contribué à réconcilier le leader RPCR, Lafleur, et le leader indépendantiste , Tjibaou, en juin , avec les «accords Matignon» (que l'assassinat du leader indépendantiste, en mai 1989, hypothèque aussi).

• La politique social-démocrate engagée, (création d'un « Revenu minimum d'insertion» (RMI)* pour lutter contre «la nouvelle pauvreté» , financé par le rétablissement de l' impôt sur les grandes fortunes, rebaptisé «impôt de solidarité sur la fortune» (ISF)*) s'est poursuivie, après le 15 mai 1991 , par Edith Cresson.

Qu'une femme soit nommée pour la première fois à Matignon n'empêche pas la défaite des Socialistes aux Régionales de 1992.

Son remplacement par P.

Bérégovoy, le 2 avril, sera-t-il suffisant pour conjurer l'usure du pouvoir qui atteint aujourd'hui F.

Mitterrand? 1. »

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