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L'AMÉRIQUE LATINE DIVERSITÉS D'UN CONTINENT

Publié le 29/03/2014

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L'AMÉRIQUE LATINE

 

 

 

DIVERSITÉS D'UN CONTINENT

21 millions de km' (Caraibes comprises), environ 430 millions d'ha-bitants en 1988: l'autre Amérique est sur ces deux plans comparable à celle du Nord. Mais pour la puissance économique et militaire, elle en est très éloignée.

I. — Les trente Amériques latines

1. Un triple apport de population

Les Indiens, premiers occupants du sol, ont pratiquement disparu des îles et du sud-est du continent. Ils restent nombreux du Mexique au Chili (II millions de Quechuas au Pérou, Bolivie, Équateur, Argentine du Nord), mais sont souvent à l'écart du pouvoir, et de la

modernité. En tout, ro de la population.

Les Européens (surtout Espagnols et Portugais, mais aussi Italiens, Allemands...) ont conquis et peuplé le continent du xvi` au xx` siècle. Leurs descendants détiennent le pouvoir. Le métissage avec les Indiens n'est pas rare.

« L'AMÉRIQUE LATINE forte ; langues communes, implantation d'usines (Volkswagen, Renault ...

).

2.

Le « grand frère » L'influence des États-Unis, qui a été écrasante, est moindre.

Elle reste cependant forte : - politico-militaire ( voir p.

88).

Les États-Unis équipent la plupart des armées du continent, forment Jeurs cadres, les aident.

R.

Reagan rappelait en avril 1983 que « le Salvador est plus près du Texas que Je Texas ne l'est du Massachusetts »; les troupes américaines sont souvent intervenues dans cette zone : ainsi, en décembre 1989 pour chasser du Panama le « narco-général » Noriega, dictateur populiste.

- économique : l'Amérique latine reçoit 80 % des capitaux investis par les États-Unis dans le Tiers-Monde.

3.

L'influence soviétique Elle est récente, et beaucoup plus limitée ; Cuba surtout, le Nicaragua dans une moindre mesure encore, sont liés aux pays communistes.

Mais Je rapprochement de l'URSS avec les États-Unis est ouvertement condamné par Fidel Castro .

Ill.

- Le « mal-développement ,, • Beaucoup des symptômes du sous-développement existent : misère rurale, analphabétisme, explosion urbaine, immenses bidonvilles, chô­ mage.

Le PIB par habitant a diminué de 1,5 % en moyenne en 1988.

• Mais il existe aussi des possibilités de développement: Je Mexique et le Venezuela ont du pétrole, le Brésil exporte son soja et s'est doté d'une sidérurgie nationale.

• L'inflation et l'endettement ne sont pas maîtrisés : l'inflation moyenne en 1988 a été de 472,8 % soit plus du double du chiffre de 1987 (entre 7 778,4 % au Nicaragua et 6,6 % au Honduras, avec I 307 % pour le Pérou, environ 1 600 % pour le Brésil en 1989, 37~ % pour l'Argentine.

La dette totale du continent est de 400 milliards de dollars (environ u5 pour le Brésil, uo pour le Mexique, 55 pour l'Argentine ).

Le FMI demande aux États de la région plus de rigueur, et en tire une solide impopularité.

Le « Plan Brady » lancé en 1989 par le secrétaire du Trésor américain, et qui prévoit une réduction de la dette latino-américaine, montre que les pays développés ont pris conscience du caractère explosif du problème.

• Une économie de la coca s'est récemment développée, notamment du fait de l'appauvrissement des planteurs de café colombiens.

La mafia colombienne draine 4 milliards de narcodollars par an.. »

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