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L'armée française et la Grande guerre

Publié le 18/11/2012

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Chapitre VII - L'armée française et la grande guerre Introduction : - Les français appelés à combattre essentiellement en France car front français = issu de la guerre. - Grande guerre = liée aux exigences stratégiques et tactiques d'une guerre inattendue. - Néanmoins interventions dans les colonies, les Balkans et en renfort en Italie. I] Une guerre nouvelle A) Les mutations d'ensemble - 1914 = Armée française comme armée de mouvement car armée française prévoit une guerre courte dû aux pertes importantes qui sont à envisager (Au contraire de la guerre de 1870-71). Autre problème la syncope économique avec le rapide manque de munitions où l'industrie ne pourrait suivre. - Mais très vite se dessine une guerre longue avec le phénomène des tranchées. En 4 ans doit entrainer le changement de l'armée française Selon Contamine : Passage d'une armée modernisée au 19ième siècle par les chemins de fer à une armée novatrice au 20ième siècle (Annonce les armées de la seconde guerre mondiale) - Au-delà des transformations dans le champ maritime et aviation (Cavalerie et artillerie laissés de côté et apparition des chars et des avions)  apparition d'une guerre psychologique dû à longueur de la guerre ; l'effort doit se faire sur plusieurs années tout en tenant face au danger. En 1914-1918 s'ajoute une atmosphère déprimante des offensives inutiles par rapport aux espoirs. Mais se dessine l'évolution du citoyen-soldat qui devient un soldat de métier et d'expérience, capable de juger en connaissance de cause les attaques. B) Pesanteurs et épuisement - Caractères nouveaux de la guerre difficilement compris et qui même dans une paix revenue se confronte au refus des réalités. - Importance des pertes : 1 350 000 (Alors qu'en 1870-71 : l'armée française n'avait connu que les pertes limitées de la guerre coloniale) De plus les pertes demeurent inférieures dans les autres pays belligérants. (Ex : 750000 en Grande-Bretagne) alors qu'en 1918 elle ne représentait plus que 37% du front. (1915 : Année la plus meurtrière) - Même si impression de dominer la guerre surtout dû au prestige de ses chefs (Foch, Pétain, Joffre) plus emblématiques. Exemple du général Pétain qui a laissé une armée modernisée et en devenir avec un plan qui en janvier 1919 prévoyait près de 7000 chars (=armée autonome) De 1914 à 1918 : mutation de l'armée française = Armée de mouvement s'est retrouvée face à une armée de siège et a cherché à recréer ce mouvement mais esprit peu dégagé de l'immobilité du front continu. II] L'armée de mouvement et la guerre de siège La retraite et le miracle de la Marne - 1914 = Armée orientée vers l'offensive dans l'optique de la guerre éclair. - Mais artillerie lourde reste limitée donc équipement avec notamment des canons mais armée modifiée les pertes traduisent cette évolution Les soldats en 14 sont tués pour les 2/3 par des balles mais en 14-18 les pertes sont causées à 2/3 par les canons. - Mais lenteur de l'évolution pensée : comment s'est donc-t-elle imposée ? Même armée française heurtée par les chocs et la puissance du feu, Joffre demande à obtenir le rétablissement de l'armée française en bon ordre. - La bataille de la Marne montre néanmoins les limites du mouvement dû au manque de munitions du côté allemand comme française Donc le tracée qui s'étend de l'Oise jusqu'à la mer oblige cette armée légère à devenir une armée lourde, d'artillerie et motorisée. Recherche de mouvement et usure - La Grande guerre de coalition apparait comme une guerre inattendue du fait de sa configuration ; les hypothèses ne sont dès lors plus permises comme l'avance ...

« II] L’armée de mouvement et la guerre de siège A) La retraite et le miracle de la Marne - 1914 = Armée orientée vers l’offensive dans l’optique de la guerre éclair. - Mais artillerie lourde reste limitée donc équipement avec notamment des canons mais armée modifiée les pertes traduisent cette évolution  Les soldats en 14 sont tués pour les 2/3 par des balles mais en 14-18 les pertes sont causées à 2/3 par les canons. - Mais lenteur de l’évolution pensée : comment s’est donc-t-elle imposée ? Même armée française heurtée par les chocs et la puissance du feu, Joffre demande à obtenir le rétablissement de l’armée française en bon ordre. - La bataille de la Marne montre néanmoins les limites du mouvement dû au manque de munitions du côté allemand comme française  Donc le tracée qui s’étend de l’Oise jusqu’à la mer oblige cette armée légère à devenir une armée lourde, d’artillerie et motorisée. B) Recherche de mouvement et usure - La Grande guerre de coalition apparait comme une guerre inattendue du fait de sa configuration ; les hypothèses ne sont dès lors plus permises comme l’avance Joffre.

De plus, elle doit s’imposer en vue des futures conditions de paix.

Donc nécessité de l’armée de se battre toujours plus et de renforcer l’état de siège (Tranchées sont améliorées et écartent l’ennemi). - Mais à la fin de la guerre, l’armée française = pertes et nécessité de recourir à d’autres moyens au vue de la diminution des effectifs de l’infanterie. III] Vers l’industrialisation de la guerre A) Le développement de l’artillerie - Développement d’une artillerie lourde dans le but de détruire la défense adverse soutenue par un contrôle aérien pour vérifier l’efficacité de ses tirs.

Cumulé d’armes de plus en plus nombreuses et variées.

Exemple du développement par Joffre des canons.

Mais programme réalisé avec beaucoup de lenteur.

Donc mise en place par le général Pétain d’un centre. »

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