L'Armée russe (URSS)

« sera Ia lento reconquete du territoire perdu.

Les pertes sovieliques s'eleveront a pros de 20 millions d'hommes. 4 .L'Armee se verra par la suite confier des aches moans exaitantes : repression des revoltes de Berlin-Est, ecra- sement des soulOvements hongrois et polonais (1956) et intervention en Tchecoslovaquie (juillet-aout 1968).

Instru- ment docile aux mains du gouvernement sovietique et du Parti communiste, l'Armee est devenue le plus sOr garant de son pouvoir. 5 Le potentiel milltaire de ('Union sovietique, dans cos conditions, a ete considerablement developpe.

Le service obligatoire (2 a 3 ans suivant les armes, spies une preparation dans les ecoles des ('Age de 16 ans) mobilise en permanence 3,5 millions d'hommes, soitpies de 8 p.

100 des hommes de 18 a 45 ans (un pea plus de 5 p.

100 aux Etats-Unis).

L'Armee constitue d'autre part un secteur prioritaire dInvestissement.

Elle absorberait entre 10 et 20 p.

100 du produit national brut, certains « dissidents » en URSS meme avancent lechlffre de 40 p.

100.

Disposant d'un arsenal nucleaire quantitative- ment superieur a celui des Etats-Unis, les Sovietiques ont poursuivi sans relache la modernisation de leers forces conventionnefies :artillerie, blindes, avions de combat, surtout flotte de surface et unites sous-marines. 6 L'Armee demeure soumise au controle du pouvoir politique, sous Ia direction du general Alexei Epichev.

En avril 1973, ('entree auPolitburo du marechal Andrei Gretchko, ministre de la Defense, avait traduit un net renforcement de !Influence detenue par les militaires. A is mort de celui-ci, en 1976, Leonid Brejnev a pris le titre de marechal pour consacrer a nouveau la primaute du pouvoir civil. sera la lente reconquête du territoire perdu. Les pertes soviétiques s'élèveront à près de 20 millions d'hommes.

4 L'Armée se verra par la suite confier des tâches moins exaltantes : répression des révoltes de Berlin-Est, écra­ sement des soulèvements hongrois et polonais (1956) et intervention en Tchécoslovaquie (juillet-août 1968). Instru­ ment docile aux mains du gouvernement soviétique et du Parti communiste, l'Armée est devenue le plus sûr garant de son pouvoir.

5 Le potentiel militaire de l'Union soviétique, dans ces conditions, a été considérablement développé. Le service obligatoire (2 à 3 ans suivant les armes, après une préparation dans les écoles dès l'âge de 16 ans) mobilise en permanence 3,5 millions d'hommes, soit près de 8 p.

100 des hommes de 18 à 45 ans (un peu plus de 5 p.

100 aux États-Unis).

L'Armée constitue d'autre part un secteur prioritaire d'Investissement. Elle absorberait entre 10 et 20 p.

100 du produit national brut, certains «dissidents» en URSS même avancent le chiffre de 40 p. 100.

Disposant d'un arsenal nucléaire quantitative­ ment supérieur à celui des États-Unis, les Soviétiques ont poursuivi sans relâche la modernisation de leurs forces conventionnelles : artillerie, blindés, avions de combat, surtout flotte de surface et unités sous-marines.

6 L'Armée demeure soumise au contrôle du pouvoir politique, sous la direction du général Alexei Epichev. En avril 1973, l'entrée au Politburo du maréchal Andrei Gretchko, ministre de la Défense, avait traduit un net renforcement de l'influence détenue par les militaires.

A la mort de celui-ci, en 1976, Leonid Brejnev a pris le titre de maréchal pour consacrer à nouveau la primauté du pouvoir civil.. »