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L'arrestation de Jean Moulin, président du Conseil national de la Résistance

Publié le 26/03/2019

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Le 21 juin 1943, Jean Moulin, président du Conseil national de la Résistance (CNR) est arrêté à Caluire lors d'un rendez-vous clandestin avec des responsables de la Résistance. Trahi par un des siens, le représentant du général de Gaulle meurt sous la torture sans avoir parlé.

Drame de la trahison, le rendez-vous de Caluire du 21 juin 1943 décapite la Résistance. L'arrestation de responsables des zones nord et sud, la mort de Jean Moulin, fédérateur des divers mouvements opposés aux occupants et au régime de Vichy, font suite à l'arrestation, le 9 juin, du général Delestraint, chef de l'armée secrète. Deux hommes remplacent Jean Moulin : Alexandre Parodi représente le chef de la France Libre et Georges Bidault préside le CNR.

 

Ancien préfet, Jean Moulin travaillait depuis son parachutage le 1\" janvier 1942, à l'unification des mouvements de résistance intérieure. Il avait réussi à en rassembler les tendances les plus éloignées au sein du CNR et à faire reconnaître l'autorité du général de Gaulle. Syndicats et partis politiques entrent aussi dans le Conseil, contribuant à asseoir l'autorité du général auprès des Alliés.

 

Si la France Libre prend naissance le 18 juin 1940, la Résistance intérieure démarre de manière diffuse. La coupure du pays en deux zones, libre et occupée, est un obstacle pour des actions concertées. Dans la zone sud, plusieurs mouvements voient le jour en 1940 et 1941 : Combat, Libération, Francs-Tireurs. Au Nord, d'autres mouvements se forment : Organisation civile et militaire, Ceux de la résistance, Ceux de la libération.

 

Le parti communiste, d'abord gêné par le pacte germano-soviétique, s'engage pleinement quand l'Allemagne envahit l'URSS le 22 juin 1941. Il crée le Front national dont les Francs-tireurs-Partisans (FTP) mènent des actions de sabotage.

 

La Résistance intérieure, peu à peu, bénéficie du soutien de Londres où la France Libre crée le Bureau Central de Renseignement et d'Action militaire (BCRA). La radio, Les Français parlent aux Français,

adresse les messages aux réseaux. Des armes sont parachutées, des agents de liaison maintiennent le contact.

« Jean Moulin, président du Conseil national de la Résistance L'arrestation de Jean Moulin, président du Conse il national de la Résistance Le 21 juin 1943, Jean Moulin , président du Cons eil na­ tional de la Résistance (CNR) est arrêté à Caluir e lors d'un rendez-vous clandestin avec des respo nsables de la Résistance.

Trahi par un des siens, le représentant du général de Gaulle meurt sous la torture sans avoir parlé.

D rame de la trahis on, le rendez -vous de Caluir e du 21 juin 1943 décapite la Résistance.

L'arrestation de respon­ sables des zones nord et sud, la mort de Jean Moulin , fédé rateur des di vers mouvemen ts opp osés al.x occupants et au régime de Vichy, font suite à l'arr estation, le 9 juin, du général Delestrai nt, chef de l'armée secrète.

Deux hommes remplacent Jean Moulin: Al"exa ndre Parodi représente le chef de la France Libre et Georges Bidault préside le CNR.

Ancien préfet, Jean Moulin trav aillait depuis son parachutage le 1" janvier 1942, à l'un ification des mouvemen ts de résistance inté­ rieure.

Il avait réussi à en rassembler les tendances les plus éloig nées au sein du CNR et à faire reconn aître l' au tor ité du général de Gaull e.

Syndi cats et partis politiq ues entrent aussi dans le Conseil, contribuant à asseo ir l'autorité du général auprès des Allié s.

Si la France Libre prend naissance le 18 juin 1940, la Résistance inté­ rieure démarre de manière diffuse.

La coupure du pays en deux zones, li bre et occupée, est un obs tacle pour des actions concertées.

Dans la zone sud, plusieur s mouveme nts voien t le jour en 1940 et 1941 : Com bat, Libération, Francs-Tireurs.

Au Nord, d'autres mouvements se forment : Organ isation civile et mili taire, Ceux de la résistance, Ceux de la lib ération.

Le parti communis te, d'ab ord gêné par le pacte germa no-sovié­ tique, s'engage pleinement quand l'Allemagne envahit l'URSS le 22 juin 19 41 .

Il crée le Front national dont les Francs- tireu rs-Par tisans (FTP) mènent des actions de sabotage.

La Résistance intérieu re, peu à peu, bénéficie du soutien de Londres où la France Libre crée le Burea u Central de Renseignement et d'Ac­ tion militaire (BCRA).

La radio, Les França is parl ent aux França is, ad resse les messages aux réseaux.

Des armes sont parach utées, des agents de liaison main tiennent le contact.

D'abord abasourdie par la défaite, une partie de la France réagit.

Pro­ gr essivement, nombreux sont ceux qui refusen t la collab oration, la mili ce, le STO et l'occupation de la zone sud.

Parallè lement, l'entrée en guerre des Ëtats- Unis, les débarque- Déraillement d'un train de charbon à Bussurel, Saône ments alliés en Afrique du Nord et en Italie, les revers allemands à St alingr ad, entraînent des revire­ ments.

Pour échapper au STO, les jeu nes renforcent les effectifs des maquis et les actions contre l'occu­ pant s'inten sifien t malgr é de terribles répressions : otages, exé­ cutions, déportations, torture.

Alors que les Alliés débarquent en Normandie le 6 juin 1944, la Résis­ tance trouve sa place dans le Gou­ vernement provisoire de la Répu­ bliqu e française.

Contribuant à la démoral isation des occupa nts, les ac tions de sab otage, de rensei­ gnement et de harcèlement appuient l'offensive.

De véritables batailles sont engagées afin de fixer l'ennemi, en Bretagne et dans le Vercors.

Dét erminé à inspirer une nouv elle politique à la Libérat ion, le CNR affirme sa volonté de changer les structures de la Fra nce et de son empir e colonial, avant d'être intégré dans l'Assemblée consultative.

É tapes de la Résistance en France 1941-1944 Sabotage et rens eignement Sa botage de lignes ferro­ viair es et téléphoniq ues, at­ tentats contre les occupant s, ren seignemen ts mili taires transmis à Londres, filières d'évasion pour les aviateurs abattus, l'action clandestine de la Résistance a été déter­ min ante, créant un sentiment d'i nsécurité permanente chez l'occupant.

Le général Eisen· hower a rendu hommage à l'a ide considér able qui fut apportée par les FFI.

27 mai 1943 Création du CNR Le Consei 1 nationa 1 de la Résis­ tance, créé par Jean Moulin, rass emble non seulement huit mouvements de résistance, mais aussi deux syndicats {CGT, CFTC) et six représen­ tants de partis politiqu es: partis communis te, socialis te, radical, Démocrates popu­ lair es, Fédération républicaine et Allian ce démocratique.

La premièr e réunion clandestine se déroule rue du Four, à Paris.

Février 1944 L'Affiche rouge Constituée d'étrangers essen­ tiellement juifs, la MOl {main d'œuvre immigrée), d'obé­ dience commun iste, s'est distinguée par ses actions de guéri lla urbaine.

Dans le groupe Manouchian, arrêté en novembre 1943, 12 mem­ bres sur 23 sont des juifs d'origine slave ou espagnole.

La propagande allemande, dans le but de déconsidérer la Résistance, a largement diffu­ sé cette Affiche rouge lors de l'exécution de Manouchian et de ses camar ades, en févr ier 1944.

Pri ntemps 1944 Les grands maquis Au printemps et en été 1 944, afin de préparer et de sout enir les débarquements de Nor­ mandie et de Provence, les maquis les plus importants défient les Allemands et la Mi­ lice dans des combats rassem­ blant plusieurs milliers d'hom­ mes.

Le maquis du plateau des Gli ères est anéanti en mars et 19 43 La Bata ille du rail de René Clément, premier film sur la Résistance sorti après la Ubération Distribution d'armes parachutées par les Alliés dans un maquis de Haute-Loire celui du Vercors en juil let après Maquis du Vercors de terribles combats.

En Bre- tagne, les FFI, appuyés par des parachutis tes alliés désorga- nisent les forces allemandes lors du débarquement.

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