L'Artique ?
Publié le 27/02/2008
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COOPtRAnON INTERNAnONALE
• En 1988 a été fondé l'International Arctic Science Committee (IASQ , un organisme de coopération pour les institutions de recherche de huit pays arctiques et nordiques (Canada, Russie, Norvège, Suède, Danemark/Groenland, Finlande et Islande) .
plusieurs centaines de kilomètres à partir du rivage .
Sa taille est déterminée par la profondeur de la mer.
la banquise côtière s'arrête à 25 rn de profondeur .
• Au delà, les hummocks ou crêtes glaciaires se détachent de la côte .
• En hiver , la plupart des chenaux situés entre les fles de l'Arctique central sont recouverts de banquise côtière .
• Celle-ci se reforme chaque année à l'automne , bien qu'elle contienne des icebergs et des floes, pris au piège .
• Elle est généralement plane .
les vents puissants venus du large détachent d'Immenses champs de glace de cette banquise côtière .
Ces champs de glace forment alors le pack , que l'on nomme aussi glace non fixe.
I.E PACK
• Ces mêmes huit pays ont créé en 1996 le Conseil de l'Arctique , une organisation chargée de répondre aux préoccupations communes des ttats arctiques et des habitants du Nord en matière de développement durable , y compris la protection de l'environnement Quatre organisations internationales représentant les peuples autochtones ont le statut de participants permanents au sein du Conseil : la Conférence circumpolaire inuit.
le Sami Country, l'Association russe des peuples autochtones du Nord et l'Association internationale aléoutienne .
• Outre les champs de glace issus de la banquise côtière, le p~~ck est aussi 1--------------1 constitué de champs de glace formés • Un courant remontant au nord des côtes norvégiennes entraîne vers l'Arctique des eaux d'origine atlantique, dont certains noyaux sont anormalement «chauds » (1,7"Q .
Elles remontent par le détroit de Fra rn et par un couloir situé entre la terre de François-Joseph et la Nouvelle-lem ble.
Ces eaux chaudes et salées se déplacent sous les eaux polaires tout autour du bassin Eurasien , puis retournent vers le détroit de Fra rn après un périple d'une dizaine d 'années .
Un flux plus réduit d'eau atlantique pénètre dans le bassin Canadien .
• Ce réchauffement des eaux arctiques pose le problème de l'accélération de la fonte des glaces .
En effet l'océan en pleine eau absorbe plus l'énergie du soleil que la glace , qui a un pouvoir réfléchissant , ce qui entraîne le réchauffement de l'eau, lequel provoque la fonte des glaces , qui entraîne l'agrandissement de l'océan en pleine eau.
Tous les dix ans, l'océan Arctique perd 10% de sa couche de glace permanente .
LES GLACES
• !:océan Arctique est couvert a 90% par une immense calotte glaciaire qui flotte et tourne autour du pôle Nord ,
entraînée par le courant de Beaufort.
• Cette calotte , dotée de crêtes massives, dépasse 2 rn d'épaisseur, et les fles de glace de plusieurs kilomètres carrés sont fréquentes.
• La température de l'air négative à peu près toute l'année (elle dépasse à peine o•c l'été) ne peut provoquer la fonte de la calotte glaciaire .
La couverture glaciaire atteint son maximum en avril et son minimum à la fin août • Les zones libres de glace pendant l'année entière, donc navigables , sont appelées polynies, ou clairières.
• Enfin , la calotte glaciaire se compose de glaces d 'ages différents.
l'échelle va de glaces de l'année à de très vieilles glaces.
LA GLACE FIXE • C'est la banquise côtière.
Son champ peut varier de quelques mètres à
en mer.
• Il présente un relief très escarpé, car la pression des blocs les uns contre les autres engendre la formation de crêtes qui peuvent atteindre 10 rn d 'épaisseur.
Le phénomène est cependant assez rare, car l'épaisseur de la couche de glace limite les mouvements .
• Le pack peut être brisé par endroits, avec des chenaux entre les blocs .
Ces chenaux gèlent à nouveau en hiver, ajoutant une couche supplémentaire à la couverture existante .
• Le pack persiste toute l'année .
Au printemps , quand les glaces se disloquent l'étendue du pack s'accroît dans l'archipel Arctique .
Cette fonte permet à la plus grande partie de l'archipel et aux régions situées plus au sud de profiter d 'une période de deux mois environ sans glace.
• lorsque le vent fait dériver le pack le long de la lisière de glaces de la banquise côtière , de larges crêtes -qui peuvent atteindre 25 rn de hauteur- et des zones de glace brisée et des chenaux se forment entre les deux.
sous la pression.
LA BANQUISE MOBILE • Contrairement au pack.
la banquise mobile est soumise aux aléas des marées et des vents , qui lui infligent de redoutables contraintes .
Toutes ces pressions engendrent crevasses, collisions et chevauchements .
Sous l'effet des chocs, certaines plaques se broient et s'effritent d 'autres se superposent le relief y est donc très accidenté , notamment par la formation des hummocks (montagnes de glace) .
L'hiver, la banquise mobile semble formée d'un seul bloc.
mais elle se désolidarise au printemps .
L'été, des chenaux se forment entre les plaques et.
dans certains cas, d'Immenses lacs d'eau libre, les polynies .
fLOES n ICEBERGS • En été, la banquise perd une multitude de morceaux de glace qui partent à la dérive .
Ces glaces flottantes, ou floes , sont plates , et leur épaisseur n 'excède pas 3,60 m.
• Les icebergs, contrairement aux floes,
ne sont pas issus de la banquise, mais des glaciers terrestres , notamment ceux du Groenland et de 111e d'Ellesmere.
Ils peuvent atteindre 100 rn de haut .
Seule
une petite partie de la masse totale d'un iceberg est émergée (entre un neuvième et un cinquième) .
LA DIMINUTION DES GLACES • En quelques décennies , la couverture de la glace en Arctique est passée de 3 rn d'épaisseur à moins de 2 m .
• la plus importante plate-forme glaciaire, vieille de plus de trois mille ans, s'est rompue .
• La température moyenne à la surface de l'océan est supérieure de 2 ou 3 •c à ce qu'elle était il y a cinquante ans.
·Au cours des cinq dernières années , la formation de glace en hiver a diminué de 20% .
L'étendue de la couche qui reste gelée toute l'année a atteint les niveaux les plus bas en 2002 et 2003 .
• La diminution d 'épaisseur est associée , d'une part.
à une modification de la nature des glaces arctiques (diminution de la proportion de glace vieille de plusieurs années) et d'autre part.
à une tendance à la diminution de leur étendue.
les scientifiques estiment que, dans quatre-vingts ans, l'océan Arctique sera quasi libre de glace durant l'été, ce qui aura des conséquences géopolitiques considérables.
• Ces changements qui interviennent dans l'océan Arctique peuvent affecter les courants océaniques , les courants atmosphériques et élever le niveau général de la mer.
LA FAUNE ET LA FLORE
LA FLORE •Les eaux de l'Arctique sont pauvres .
le couvert de glace constant et l 'absence de marées fon~ que contrairement aux autres océans.
les eaux ne se mélangent pas et ne sont donc pas enrichies d 'éléments nutritifs provenant d'autres ècozones.
La production biologique n 'atteint que 1 %de celle de l'Atlantique .
De plus , la glace n 'est pas un habitat accueillant • ~algré ces obstacles , durant l'été, des algues poussent sur la face inférieure de la glace de mer .
Des points chauds biologiques , composés de phytoplancton , se produisent au printemps et en été le long des bordures de la banquise ou dans les polynies.
Ces proliférations planctoniques constituent la base de la chaine alimentaire dans l'Arctique.
LA FAUNE • Les oiseaux de mer sont nombreux.
et les stocks de poisson très importants.
On y recense la morue, l'omble de l 'Arctique, le saumon de l'Atlantique Nord et le saumon rose.
• On trouve également des crevettes en abondance et des invertébrés des fonds marins, comme les myes et les polychètes (vers marins).
• Les mammifères sont nombreux .
En mer, on trouve la baleine boréale et le béluga .
La plupart des espèces vivent sur
f'"l'_..._.,.,...!!!'"'..,. les côtes .
D'abord le phoque.
dont l'espèce est la plus représentée dans l'Arctique; ensuite, le narval, le morse- dont l'espèce arctique est en voie de disparition -.
l'éléphant de mer et l 'ours blanc.
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LuiNum Ceux que l'on appelait naguère les Esquim11ux sont estimés aujourd 'hui à
environ 150000 .IIs vivent au Groenland (43% ), en Alaska (30% ) et au Canada (25%, essentiellement au Nunavut dans les Territoires du Nord -Ouest le Nunavik -nord du Québec- et le Labrador ).
ainsi qu'en Sibérie .
Leurs sculptures sur os de baleine ou ivoire sont réputées.
• le nom !nuits («Vrais Hommes ») définit des populations de langues et d'origines différentes .
Bien qu'il existe de nombreux dialectes locaux , deux langues dominent : le yupik en Sibérie et dans le sud-ouest de l'Alaska ; l'inupiaq ou inuktitut partout ailleurs, y compris au Groenland.
AUTIES POPULAnONS • Côté européen , les Lapons (Samet ou Saame) occupent la péninsule de Kola et le nord de la Scandinavie.
• Côté nord-américain, les Athabascans et les Aléoutes vivent en Alaska et dans l 'archipel des Aléoutiennes .
• La façade asiatique regroupe une mosaïque complexe de populations : Yupik.
Yuil.
Tchouktches (Tchavtchous et Anqalynes) , Koriaks , loukaghirs , Kamtchadales, Evenks (ou Tougouses).
Bouriates, Nénètses sur la presqu11e de Yamal et Iakoutes (ou Sakhas) .
Bien qu11s partagent le même territoire, ces peuples n 'ont pas suffisamment de caractéristiques communes pour former une nation.
Parfois séparées de quelques kilomètres , ces ethnies ne peuvent communiquer entre elles, faute de connaître la langue de leurs voisins .
STATUT • Les peuples arctiques présentent beaucoup de traditions communes ,
culturellement et socialement notamment par leurs similitudes en matière de techniques de pêche, d'artisanat, etc.
• Sur le plan politique , les ethnies appartenant à la Fédération de Russie ont pu constituer des républiques dont les représentants siègent au parlement de Moscou.
Côté américain , le Canada
a constitué le 1" avril19991e territoire autonome du Nunavut.
ttats-Unis et Canada rétrocèdent également aux communautés inuits une partie des bénéfices économiques dérivés de l'exploitation minière et énergétique .
Aujourd 'hui, beaucoup d'lnuits ont pris leurs d istances avec les traditions ancestrales.
iiiJH\HUiN PlCHE.
CHASSE n iLEVAGE • Certaines des zones de pêche les plus importantes du monde se trouvent dans l'océan Arctique , notamment en mer de Béring .
Des morues et des crevettes sont pêchées au large de la côte ouest du Groenland .
Cette ressource est aujourd'hui menacée par la surpêche effectuée par des flottes internationales .
• la chasse au phoque, à la baleine , au
activités traditionnelles.
LES RESSOURCES MINiiALES
caribou et à l'élan, l'élevage du renne , mais aussi des chevaux et de bovins sont des
• Le pétrole et le gaz abondent Les plus grandes réserves mondiales de pétrole et de gaz naturel ont été découvertes près de la Yakoutie (Sakha), en Sibérie centrale.
Côté américain, le plus grand gisement de pétro le et de gaz naturel connu aux ttats-Unis se trouve à Prudhoe Bay, dans le nord de l'Alaska .
Ces deux ressources sont ègalement abondantes au Canada .
• La Sibérie possède la moitié des
réserves mondiales de ch11rbon , que l 'on exploite aussi au Spitzberg .
• En Russie , on extrait du nickel , du minerai de fer et de l'apatite sur la péninsule de Kola.
des diamants dans la vallée de la Lena , ainsi que de l'or, de l'étain , du mica et du tungstène.
La Suède et la Norvège extraient du minerai de fer.
le Groenland produit du plomb, du zinc et du molybdène, et extrait de la cryolite .
le Canada produit de l'uranium , du cuivre, du nickel.
du plomb, du zinc.
de l'amiante, du minerai de fer.
LES AcnVrriS INDUSTRIELLES • La rudesse du climat et les grandes distances grèvent le coût d'exploitation de ces ressources .
Tous les matériaux bruts doivent être expédiés vers le sud pour y être transformés .
Aussi , sur le continent américain, les activités industrielles se concentrent sur les mines et les gisements de pétrole et de gaz.
En Russie, on trouve d'Importantes zones industrielles dans la péninsule de Kola et dans les vallées de la Petchora, de l'Ienisseï et de la Lena.
• Les routes maritimes sont difficiles à cause des glaces.
Les plus actives se situent au Canada, en Sibérie et au nord de la Norvège et de la Suède .
Les brise glace russes , dont certains à propulsion nucléaire, forcent le passage du Nord-Est.
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