L'ASSASSINAT D'HENRI III
Publié le 22/02/2012
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(1er août 1589) Après l'assassinat du duc de Guise, Henri III peut se croire enfin le maître. Le 23 décembre 1588, il a écrit au légat du pape : « Je suis maintenant roi et résolu à ne plus souffrir ni injures ni violences. » En réalité, le lendemain, Paris resté aux mains de la Ligue, est en pleine insurrection. Tout le pouvoir appartient à un Conseil des Seize, composé des élus des quartiers de la ville. Le conseil constitue un gouvernement révolutionnaire et prononce la déchéance d'Henri III, réputé « parjure, assassin, sacrilège, facteur d'hérésie, simoniaque, magicien, dissipateur du trésor public, ennemi de la patrie ». Il décide ensuite de reconnaître pour roi le cardinal de Bourbon. Mais celui-ci étant prisonnier d'Henri III, il nomme lieutenant général du royaume le duc de Mayenne, frère d'Henri de Guise. A l'exception des pays de la Loire, du Dauphiné, de Bordeaux, l'ensemble du royaume adhère à ces décisions.
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