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L'Autriche-Hongrie et François-Joseph.

Publié le 17/01/2022

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Après les mouvements révolutionnaires de 1848-149, l'Autriche avait essayé de rétablir l'autorité centrale (c'est l'oeuvre du ministre de l'Intérieur Bach). Mais les idées libérales et nationales ont laissé des traces profondes et, devant l'agitation des peuples allogènes, le Gouvernement de Vienne fait l'expérience de plusieurs systèmes combinant l'autorité centrale et l'autonomie provinciale. La défaite de Sadowa, en 1866, précipite cette évolution, car la monarchie a, par sa défaite, perdu son prestige militaire. De là est né le régime dualiste, instauré par le compromis austro-hongrois de 1867.
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Né en 1830, François-Joseph monte sur le trône d'Autriche en 1848 à l'âge de 18 ans.

Il succède à son oncle, Ferdinand 1er, chassé du pouvoir par« le printemps des peuples » (le soulèvement des peuples opprimés dans toute l'Europe).

En 1849, François-Joseph 1er parvient à rétablir l'ordre: il fait réprimer le soulèvement des Hongrois révoltés contre Vienne et rétablit la domination autrichienne sur la Lombardie.

Le jeune empereur est fermement résolu à restaurer le pouvoir des Habsbourg sur le vaste Empire autrichien .

Il instaure un régime autoritaire et centralisé, appuyé sur la police et l'armée.

En 1851 , le chancelier Schwarzenberg suspend la Constitution accordée en 1849.

L'empereur est farouchement hostile aux revendications des minorités nationales comme à celles des libéraux.

Pourtant, le cours des événements l'amènera à adopter une attitude plus conciliante.

En 1859, Napoléon Ill soutient militairement les Italiens en révolte contre Vienne.

Après la défaite de Solferi n o, l'Autriche est obligée de céder la Lombardie au jeune Etat italien.

En 1866, l'Autriche est écra­ sée par la Prusse à Sadowa.

Berlin entend empêcher Vienne de s'immis­ cer dans les affaires allemandes.

En 1861, François-Joseph 1er se résout à accepter la création d'un parlement: le Reichsrat.

Ce dernier deviendra le foyer de l'opposition libérale et sociale-démocrate.

En outre, l'empereur est contraint d'accorder des concessions aux minorités nationales.

Le compromis de 1867 instaure le dualisme.

La Hongrie est reconnue comme un Etat égal de l'Autriche .

Le compromis marque la naissance de l'Autriche -Hongrie .

Symbolique­ ment, François-Joseph 1er cumule les titres de roi de Hongrie et d'empe­ reur d'Autriche.

Toutefois, si le comprom is de 1867 donne satisfaction aux Hongrois, il exacerbe en revanche les revendications nationalistes des autres minorités (Tchèques, Slovaques, Serbes, Croates, Slovènes).

Hongrois et Autrichiens ne représentent que 44 % de la population.

François-Joseph hésitera toujours entre deux politiques contradictoires et incompatibles : accentuer le centralisme, au risque de provoquer le soulèvement des nationalités, ou instaurer le fédéralisme, quitte à affai­ blir l'Empire.

En matière de politique étrangère, l'Autriche-Hongrie se heurte à la Russie .

En effet , les ambitions russes dans les Balkans entraînent des tensions entre Vienne et Moscou .

Dans sa politique balkanique, la Russ ie soutient la Serbie.

Belgrade rêve de constituer une Grande Serbie rassemblant tous les Slaves du Sud (Serbes, Croates, Slovènes) .

Elle encourage l'irrédentisme des minorités slaves de l'Autriche-Hongrie.

En 1908, Vienne annexe les provinces de Bosnie et d'Herzégovine que revendiquait la Serbie.

En 1913, Belgrade obtient une éclatante revanche en l'emportant sur la Bulgarie, alliée de l'Autriche-Hongrie .

Face à la Russie, François -Joseph 1er s'est rapproché de l'Allemagne et de l'Italie : depuis 1882, la Triple-Alliance, ou Triplice Unit l'Autriche-Hongrie,. »

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