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Le cardinal Alberoni

Publié le 08/07/2012

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Tentant d'échafauder une conspiration contre le duc d'Orléans, le cardinal Alberoni complote avec le duc et la duchesse du Maine et Antoine Joseph Michel Nicolas Del Giudice, prince de Cellamare et ambassadeur d'Espagne à la Cour de France. Or l'abbé Dubois, ancien précepteur de Philippe d'Orléans, secrétaire d'État aux Affaires étrangères et inspirateur de la Quadruple Alliance ...

« mesurée soulève le courroux des grandes puissances euro· péennes, qui n'ont d'autre recours que de s'unir contre la menace espagnole .

Le 2 août 1718 est scellée à Londres une Quadruple Allian· ce entre l'empereur Charles VI, le régent de France Philippe d'Orléans, George ,., d'Angle · terre et la Hollande.

I..:objectif des puissances alliées contre l'Espagne est d'obtenir que soient maintenues les disposi· tions des traités d'Utrecht, par lesquels Philippe V était re· connu roi d'Espagne mais cédait à l'Empire ses posses· sions en Italie et aux Pays-Bas.

Philippe d'Orléans s'oppose aux Bourbons d'Espagne Depuis son « lit de quatre pieds et demi, de damas cra· moisi avec de petites crépines d'or, le roi presque tout couché sur des oreillers avec un petit manteau de lit de satin blanc » s'en remet totalement à son Premier ministre, qui refuse toute négociation .

Avec son accord, le cardinal Alberoni envoie la flotte espagnole vers le royaume de Sicile.

Mais l'amiral anglais George Byng, qui commande l'escadre des coalisés, lui inflige un cinglant revers alors que l'ultimatum lancé par l'alliance contre l'Es· pagne est sur le point d'expirer .

Les partis devant trouver un terrain d'entente avant le 2 no· vembre 1718, Alberoni voit une intervention de la divine provi· denee dans la crise d'apoplexie qui frappe Philippe d'Orléans le 9 septembre .

Mais le réta· blissement du régent, tout en évitant au royaume de France de plonger dans la guerre civile, ~ replace l'Espagne au centre des ""§ -v débats.

Le 28 décembre, Phi· i lippe V restant sur ses posi· ~ tions, l'Angleterre lui déclare la ~ guerre.

Le régent Philippe d'Or· f.

léans se trouve dans l'inconfor· table position d'accepter un conflit contre un État tenu par la dynastie des Bourbons et de devoir renoncer au grand projet de Louis XIV d'unifier les royaumes de France et d'Es· pagne.

Mais le fantasque cardi· nal représente un trop grand danger pour l'Europe .

Le 9 jan· vier 1719, le Conseil de régence décide d'engager les hostilités contre le ministre de Philippe V, que toute l'Europe considère comme un tyran.

Alberoni perd la face lors d'une succession de défaites désas· treuses.

Philippe V, jusque ·là aveuglé par la folie, finit par renvoyer son Premier ministre, qui a mis sur pied un débar· quement en Bretagne pour pré· cipiter la chute du régent.

La disgrâce du cardinal n'est plus désormais qu'une question de jours, bien que lui·même la juge des plus improbables ...

ALBERONI DÉMASQUÉ PAR LA COUR DE FRANCE Tentant d' échafauder une conspiration contre le duc d'Orléans, le cardinal Alberoni complote avec le duc et la duchesse du Maine et Antoine Joseph Michel Nicolas Del Giudice, prince de Cellamare et ambassadeur d'Espagne à la Cour de France.

Or l'abbé Dubois , ancien précepteur de Philippe d'Orléans , secrétaire d'État aux Affaires étrangères et inspirateur de la Quadruple Alliance pour obtenir le renvoi d'Alberoni, intercepte et fait saisir, à la fin de l'année 1718, des lettres fort compromettantes pour le Premier ministre espagnol.

En accord avec le régent, l'abbé Dubois décide de garder le secret sur cette correspondance, qui révèle tout sur le complot et ceux qui l'ont fomenté.

Il en sera fait bon usage le moment venu .... »

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