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Le cardinal de Richelieu

Publié le 27/02/2008

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Maître et serviteur du roi. Troisième fils de François du Plessis, prévôt de l'hôtel du roi, Armand-Jean, destiné à l'armée, entre dans l'Eglise pour prendre la succession de son aîné à l'évêché de Luçon (1606). Délégué du clergé du Poitou aux états généraux de 1614, il y prononce un plaidoyer remarqué. Il est au service de la régente comme secrétaire et aumônier. Nommé secrétaire d'Etat en 1616, il est relégué à Avignon après l'assassinat de Concini et l'exil à Blois de la reine mère. Ayant négocié habilement, à Angoulême (1619) et à Angers (1620), la réconciliation de Louis XIII et de Marie de Médicis, il rentre en grâce. Nommé cardinal en 1622, il participe, en avril 1624, au Conseil du roi et en devient le chef. C'est le mérite de Louis XIII d'avoir soutenu pendant dix-huit ans son ministre. Grâce à son courage, à son intelligence et à son habileté machiavélique, Richelieu a pu, en dépit d'une âpre opposition, poursuivre une politique rigoureuse de salut public.
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« BOURBONS LE ROI ET LES HOMMES 5 septembre 1622 Richelieu devient cardinal Au lendemain de la mort de son favori, le duc Charles d'Albert de Luynes, en décembre 1621 , Louis XIII se rapproche de sa mère.

Marie de Médicis en profite pour demander le chapeau de cardinal pour Richelieu, l'évêque de Luçon, qui est aussi le chef de son conseil et son grand aumônier.

Ce sera chose faite le 5 septembre 1622.

E n janvier 1621, deu x cha ­ peaux de cardinal ont été attribués à la France .

Mais pas à Richelieu , l' évêque de Lu­ çon, contre qui Charles d' Albert de Luynes , favori et homme de confiance de Louis Xlii , a fait campagne .

Après la mort de Luynes, en décembre, le roi s' est rappro­ ché de sa mère .

Marie de Mé­ dicis en a profité pour plaider la cause de monsieur de Lu­ çon, qui est son grand aumô­ nier et le chef de son conseil.

Dès le 22 janvier 1622, elle s'adresse au secrétaire d'État aux Affaires étrangères , le mar ­ quis Pierre Brûlart de Puisieux.

D ' abord réticent , car il est par­ faitement conscient des ambi ­ tions du prélat, celui-ci accep­ te d'intervenir à condition que Richelieu s'engage à s'installer à Rome .

Comme l'intéressé semble accepter docilement cette condition , il envoie une lettre officielle au Saint -Siège .

Appuis et sollicitations Pendant ce temps , l'évêque de Luçon s' emploie à consolider ses appuis et obtient le sou­ tien du surintendant des Fi­ nances Pierre Jeannin .

Au mois d ' août , les choses se précipi­ tent.

Le 6, Marie de Médicis écrit une nouvelle lettre à Pui­ sieux : « Je m 'assure que vous vous souviendrez de recevoir commandement du roi, Mon ­ s i eur mon fils, de faire promp - tement une dépêche expresse au sieur commandeur de Sille­ ry, son ambassadeur [Nicolas Brûlart de Sillery , le père de Puisieu x !, pour le charger de presser sans relâche le Saint­ Père de donner au roi le con­ tentement qu 'il attend depuis si longtemps( ...

), depuis un an en ça, il est mort trois cardi­ naux français au grand domma­ ge de cet État.

» Le 9 août,. »

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