Le Charivari

Fondé en 1832 par Charles Philipon, le Charivari fut l'un des journaux satiriques les plus mordants de la monarchie de Juillet. Il réunit les plus grands caricaturistes de l'époque. Il s'assagit sous le Second Empire et finit par disparaître en 1927. La satire sous la monarchie de Juillet. La monarchie de Juillet vit apparaître une presse à bon marché, cherchant plus à distraire qu'à informer, tandis que la presse politique menait des combats courageux dans des conditions souvent précaires ; les feuilles polémiques étaient nombreuses, ainsi que les journaux satiriques. La caricature française avait connu un renouveau grâce aux progrès de la liberté de la presse sous la Restauration et devint alors une arme politique redoutable. Mais la virulence de la presse fut sévèrement bâillonnée par le pouvoir après l'attentat de Fieschi en 1835.