LE CODEX
Publié le 08/10/2011
Extrait du document
Introduction:
Le codex signifie « bloc de bois ou livre «. C'est un livre manuscrit au même
format que celui utilisé pour les livres modernes, avec des pages reliées
ensemble et une couverture.
C'est une invention romaine. Au départ le codex est une planchette de bois
puis un assemblage de planchette, recouverte de cire maintenue ensemble
par un lien (Montrer lmage). On traçait les mots au moyen d'un stylet
comme le fait l'écolier sur son ardoise.
Puis un autre support va être utilisé le parchemin, inventé à Pergame vers le ll ème siècle av. JC.
«
Enfin le tout était tanné ( donner un aspect brun ) pour libérer de toute odeur.
On passait
ensuite au polissage ( rendre lisse et brillant la matière ) .
Une lame est utilisée pour la surface
extérieure et un couteau, une pierre ponce pour la surface intérieure.
L'aspect du parchemin
est plus ou moins gris ou jaunâtre.
On peut peaufiner le résultat : le blanchir à la chaux,
à la craie et le lisser à la pierre ponce.
Le travail de peau étant fait on se consacrer ensuite au découpage et au pliage.
On coupait les
parchemins en morceaux afin de former des feuilles que l'on appel folio.
On peut le pliée en
fonction du format souhaité par le copiste.
lls deviennent des feuillets.
Plusieurs feuillets sont
enchâssés les uns dans les autres et reliés afin de former un codex.
B/ L’écriture, la décoration, la couverture
- Les copistes ou scribe sont chargés par la suite de l’écriture, on consacre de nombreuse
heure à l'élaboration du manuscrit.
Les copistes peuvent prendre plusieurs années pour finir
un ouvrage.
Le moine peut écrire, contrairement au rouleau, sur les deux faces de son support.
ll va s'entourer d'un équipement complet tel que le couteau, l’éponge, la pierre ponce.
Pour écrire on utilisait une plume d’oie, une plume qui a été tremper, sécher puis durci au
sable chaud, taillé enfin au couteau.
Le moine utilisait de l’encre, il travaillait sur des tables
inclinés et à la main levés.
Le scribe délimitait la surface qui sera écrite et l ‘organise en
traçant des lignes et des colonnes pour y placer les mots et délimite les marges : c'est ce
qu'on appelle la réglure.
La structure était définie, la rédaction d'un texte était un travail précis
et fastidieux.
On laissait une marge pour les illustrations, faite par les enlumineurs.
Le scribe
travail en moyenne au rythme de quatre IN - FOLIO par jour (un in-folio représente une
feuille de 35 à 50 cm de hauteur et de 25 à 30 cm de largeur).
- Viens ensuite le travail de l’ enlumineur, qui est presque semblable à celui du copiste : le
même matériel, et dans les mêmes conditions.
Le décor du manuscrit va être fait aux
emplacements laissés libres à cet effet.
Le terme d'enluminure est employés pour désigner
tous les types de décor d'un manuscrit.
ll peut simplement servir à décorer le texte, à l'embéllir
mais aussi à illustrer en mettant le texte en image : on retrouve des écritures, des dessins, des
lettres ornées c'est à dire une lettre mise en valeur par sa taille et sa décoration, des feuillages
etc.
...
On décorait principalement les premières pages des livre et les lettrines, les initiales des
mots placés en début de chapitre ou de paragraphe.
Les décors évolueront au cour du
moyen âge : avec des dessins géométriques, motif végétaux, décors d'architecture et à partir
du Vlll et lX éme siècle on va représenter des personnage, des lettres en forme de figure
humaine, inscrite dans un cadre qui raconte une histoire : c'est une initiale historié.
( montrer
image )
- Puis arrive la touche finale du codex : la couverture appeler la reliure.
Elle est réalisée par un autre spécialiste le relieur.
En tissu, plus généralement
en cuire, elle peut être imprimé de motif, incrustés de pierre précieuse,
décoré d’ivoire, recouverte de métal gravé.
La reliure à un rôle décoratif pour
des ouvrages très luxueux mais sa principale fonction est de protéger les
pages du livre et de maintenir solidement les différents parties qui ont était préalablement
cousus.
( montrer image )
Les carolingiens vont s'appuyer sur ce réseaux monastique pour promouvoir
leur pouvoir et favoriser le développement des lettres et des arts : un même
texte biblique, une même liturgie dans tout l’empire, une même écriture.
Toute la politique culturel de charlemagne va se baser sur le livre..
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