Devoir de Philosophie

Le congrès de Paris

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

Succès de prestige pour la France (1856). Les Russes perdent Sébastopol' en septembre 1855. La guerre de Crimée s'essouffle. Dans les deux camps, on est las. L'Autriche propose sa médiation. Depuis que le Piémont est entré dans la guerre, elle craint pour sa position en Italie. Le tsar Alexandre II, qui a succédé à Nicolas Ier, accepte une paix conclue sur la base des «quatre points» refusés par son prédécesseur deux ans plus tôt. Le protocole d'accord, signé à Vienne le 1er février 1856, prévoit que la paix sera réglée par un congrès réuni à Paris. Pour Napoléon III, c'est une éclatante revanche sur 1815. La France s'affirme l'arbitre du continent; elle réunit dans sa capitale les puissances qui se sont partagé ses dépouilles. Le congrès s'ouvre le 26 février. Le comte Orlov représente la Russie, Buol l'Autriche, Cavour le Piémont, Ali pacha la Turquie, lord Clarendon l'Angleterre. Le ministre des Affaires étrangères Walewski préside l'assemblée.

Liens utiles