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Le contexte politique sous la restauration en France

Publié le 19/07/2012

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Le libéralisme est un courant de pensée de philosophie politique, né d'une opposition à l'absolutisme et au droit divin dans l'Europe des Lumières (XVIIIe siècle), qui affirme la primauté des principes de liberté et de responsabilité individuelle sur le pouvoir du souverain. Il repose sur l'idée que chaque être humain possède des droits fondamentaux qu'aucun pouvoir n'a le droit de violer. En conséquence, les libéraux veulent limiter les obligations sociales imposées par le pouvoir et plus généralement le système social au profit du libre choix de chaque individu. Le libéralisme repose sur un précepte moral qui s'oppose à l'assujettissement, d'où découlent une philosophie et une organisation de la vie en société permettant à chaque individu de jouir d'un maximum de liberté, notamment en matière économique. Pour la plupart des libéraux, la dichotomie entre « libéralisme économique « et « libéralisme politique « n'existe donc pas, puisqu'il s'agit de l'application d'une même doctrine dans des domaines différents. * Libéralisme économique : 

« doctrine dans des domaines différents.* Libéralisme économique :Le libéralisme économique est une école de pensée, née au siècle des Lumières, qui estime que les libertés économiques (libre-échange, liberté d'entreprendre, librechoix de consommation, de travail, etc.) sont nécessaires en matière économique et que l'intervention de l'État doit y être aussi limitée que possible.Les partisans du libéralisme économique se rangent en deux grandes familles.

Pour les libéraux classiques (Locke, Turgot, Smith ou Condillac), le libéralismeéconomique est l'application au domaine économique des principes fondateurs du libéralisme : liberté, responsabilité, propriété.

Ils contestent à la fois la légitimité etl'efficacité de l'action étendue de l'État, et, selon les tendances, demandent la limitation plus ou moins grande voire totale de ses actions dans le champ de l'économie.Ils considèrent notamment que la puissance publique n'a ni la légitimité, ni l'information nécessaire pour prétendre savoir mieux que les consommateurs ce qu'ilspeuvent ou doivent consommer ou pour prétendre savoir mieux que les producteurs ce qu'ils peuvent ou doivent produire.Pour les autres, le libéralisme économique relève d'un raisonnement de nature économique qui repose le plus souvent sur la théorie de l'équilibre général et qui estsouvent appelé « libéralisme néoclassique ».

Ils contestent l'efficacité des actions de l'État mais sont plus sensibles que les libéraux classiques aux critiques partantdes « défaillances du marché ».

De ce fait, ils diffèrent quant aux limites exactes à fixer aux interventions de l'État.Actuellement, le libéralisme classique est devenu très minoritaire, et les tenants du libéralisme économique font en grande majorité reposer leurs positions sur lelibéralisme néoclassique.

En conséquence, la plupart des critiques portent sur les arguments de cette école de pensée : ces critiques sont virulentes surtout en France,tant d'une partie de la population que de certains politiques. * Libéralisme politique :Le libéralisme politique désigne l'ensemble des thèses libérales portant sur le domaine de la politique, qui ont en commun de fixer des limites à l'action de l'État.

Ellesse différencient par leurs positions relatives à ses finalités, à l'étendue des prérogatives qu'il doit posséder et à son organisation.

Pour le libéralisme classique, le rôlelégitime de l'État est la protection des libertés individuelles.

L'État assure les fonctions dites « régaliennes » de police, de justice et de défense.Le libéralisme s'est historiquement construit contre l'absolutisme.

Au moment de la division droite/gauche et pendant une longue partie du XIXe siècle, il constitue laprincipale tendance progressiste, inspirateur de la Révolution française, formant l'opposition contre Napoléon puis les Ultras, siégeant à gauche, triomphant avec lamonarchie libérale de Louis-Philippe puis retournant dans l'opposition contre le futur Napoléon III.

L'importance croissante des mouvements marxistes ou socialistesà gauche a graduellement fait évoluer le positionnement des libéraux en France et dans d'autres pays (Royaume-Uni notamment).

Aux États-Unis actuellement, lemouvement libertarien prône une réduction radicale de l'Etat et de ses prérogatives.

Le libéralisme s'oppose au conservatisme[] et au socialisme[].

Les libérauxcherchent fréquemment à se démarquer du clivage droite/gauche et se réclament alors d'un troisième axe politique.Au sens large, le libéralisme prône une société fondée sur la liberté d'expression des individus dans le respect du droit du pluralisme et du libre-échange des idées.

Lasatisfaction et l'expression libre de l'intérêt de chacun permet une société qui valorise les meilleures adaptations.

Elle doit joindre, d'une part, dans le domaineéconomique, l'initiative privée, la libre concurrence et son corollaire l'économie de marché, et d'autre part, dans la domaine politique, des pouvoirs politique encadréspar la loi librement débattue, et des contre-pouvoirs.

Elle valorise ainsi le mérite comme fondement de la hiérarchie.

Cela suppose idéalement un état de droit où sontrespectées les minorités jusqu'à la plus petite, l'individu, l'État n'étant que le garant de ce respect et devant rendre des comptes de son action.Cette position théorique implique le respect du pluralisme et une adaptation aux évolutions sociales: le libéralisme peut donc se manifester de façon fort diverse,voire opposée; le libéral peut ainsi être, selon le lieu, voire en fonction des moments, celui qui exige de l'état qu'il brise un traditionalisme religieux ou socialoppresseur pour l'individu (caste, statuts, discriminations et privilèges, ...) ou qui défend la liberté de pratiquer une religion ou une tradition, il peut demander quel'Etat intervienne pour donner à chacun une véritable capacité d'action économique (bridée par un monopole, la pauvreté, le manque d'éducation de crédit ou autre),ou inversement celui qui s'oppose à l'intervention du pouvoir.

Les limites à fixer à l'action de l'État, ainsi que les modalités de l'action publique (notamment aux rôlesrespectifs de l'action administrative et de la loi), sont donc sujet à débat au sein même du libéralisme.

La plupart des libéraux considèrent que l'action de l'État estnécessaire à la protection des libertés individuelles, dans le cadre de ses fonctions régaliennes, et nombre d'entre eux (comme Adam Smith, Raymond Aron, KarlPopper ou Benedetto Croce) acceptent et même recommandent certaines interventions de l'État dans l'économie, notamment en matière de contrôle et de régulation.À l'opposé, les libertariens de tendance anarcho-capitalistes refusent à l'État toute légitimité dans quelque domaine que ce soit. II/ Les effets sur la littérature française au XIXème sièclea) DéfinitionA partir de la Révolution de 1789, un siècle durant, des bouleversements profonds, générateurs de crises, de révolutions et de coups d'État (1789, 1848, 1851, 1871),remodèlent la société : fin des privilèges d'Ancien Régime, accession de la bourgeoisie au pouvoir, naissance du prolétariat ouvrier.

Ils transforment les pratiquespolitiques et l'économie.

Les modifications sociales suscitent des modifications idéologiques : la domination de la noblesse est remplacée par celle des notables,l'idéologie aristocratique n'est plus qu'une nostalgie, remplacée par une idéologie bourgeoise fondée sur la croyance au progrès, au profit, à la morale.La littérature réaliste a réuni des noms prestigieux : Gustave Flaubert (malgré lui), son disciple Guy de Maupassant, les frères Edmond et Jules de Goncourt (1822-1896 et1830-1870) et, dans une sorte d'apothéose qui a été nommée le naturalisme, Emile Zola.C'est le développement de la presse, au XIXe siècle, qui permet une diffusion plus importante de la littérature.

En effet, alors même que le combat pour la liberté dela presse (consacrée par la loi de juillet 1881) fait rage, de nombreux écrivains, de Chateaubriand à Zola, publient dans les journaux des articles, des critiques, deslettres d'opinion. En 1836, avec La Presse, Émile de Girardin crée le journal moderne, à prix modeste grâce à la publicité et à l'importance de la diffusion.

La littérature trouve sa placedans ce journal à travers le roman feuilleton, promis à un énorme succès – de nombreux romans de Balzac, d'Eugène Sue (Les Mystères de Paris, par exemple) etd'Alexandre Dumas (dont Les Trois Mousquetaires), entre autres, paraîtront sous cette forme. À la fin du siècle, les progrès techniques permettent une diffusion encore plus importante et le développement d'une presse très populaire, qu'on vend maintenant aunuméro et non plus par abonnement : Le Petit Journal, par exemple, tire à un million d'exemplaires en 1900.

Apparaît alors une distinction plus nette entre les lecturesdu public cultivé et les romans feuilletons, qualifiés de « populaires », diffusés par les journaux à grand tirage1. C'est ainsi que le statut de l'écrivain se trouvera modifié.

Il peut maintenant vivre de sa plume (le droit d'auteur existe depuis la fin du XVIIIe siècle), cependant il estmaintenant largement tributaire non seulement de son éditeur, mais des goûts du public, qu'il doit satisfaire pour vendre.

Les auteurs bénéficient cependant alorsd'une grande considération sociale.

Leur notoriété vaut même à quelques-uns une autorité morale ou politique – qu'on pense à Lamartine ou à Hugo, qui a eu droit àdes funérailles nationales en 1885.

Toutefois, il arrive aussi souvent qu'écrivains et artistes se sentent incompris, isolés dans une société égoïste et matérialiste où lalittérature ne fait figure que de simple divertissement ; ce malaise est déjà présent dans le mouvement romantique (dans les écrits d'un Musset ou d'un Gérard deNerval, par exemple, sans compter ceux de Gautier – on n'a qu'à penser à la préface de Mademoiselle de Maupin pour s'en convaincre) comme il le sera plus tardchez Baudelaire.Ainsi, époque de bouleversements tant économiques que sociaux, le XIXe siècle est traversé de nombreuses contradictions qui se retrouvent aussi dans la conditionde ses écrivains. b) Quelques œuvres de ce courant Stendhal (Henri Beyle) (1783-1842)- Le Rouge et le Noir, La Chartreuse de Parme Alphonse de Lamartine (1790-1869)- Méditations poétiques Honoré de Balzac (1799-1850)- Eugénie Grandet, le Père Goriot. »

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