Le Costa Rica

« 4 L'Etat modern cree par Figueres entend eviter le totalitarisme de droite ou de gauche, sans negliger Ia justice sociale.

II a exerce une certaine influence sur les mouvements democratiques des Caraibes et d'Amerique centrale.

Malgre une tension latente avec Washington, au debut, une collaboration avec les Etats-Unis a pu s'instau- rer durablement.

Le Costa Rica est le pays latino- americain 00 les sentiments a anti-yankees * sont les moins violents.

Depuis Figueres, tous les presidents, elus au suffrage universe!, se sont succede normalement.

5 Costa Rica ne depend plus exciusivement de sa pro- duction de cafe.

Des efforts de diversification ont marque les progres de l'agriculture.

Les bananes fournissent des entrees de devises considerables et des investissements favorisent le developpement des plantations d'ananas, de canne a sucre et de coton, ainsi que Ia mise en valeur des terres cedieres.

L'industrie progresse actuellement davantage que l'agriculture, grace au MCCA (Marche commun centro-americain), dont Costa Rica est membre.

Toutefois, le volume des exportations vers les Etats-Unis (350 millions de dollars on 1975) est de loin superieur celui des exportations vers ('Europe, le Japon ou les pays voisins.

6 Costa Rica reste un *protégé* des Etats-Unis et le nouveau type de relations MEIN par Figueres avec Was- hington n'a cesse de se raffermir au cours des annees.

La relative stabilite du pays lui a valu d'être surnomme a la Suisse d'Amerique centrals o.

A Ia diffe- rence de ['Uruguay (autrefois appele la Suisse d'Ame- rique du Sud *), cette stabilite s'est maintenue jusqu'a present.

II est vrai que Costa Rica n'a pas les problemes de reforme agraire de ses voisins ou de ('Uruguay, ni d'armee qui puisse faire le jeu de son oligarchic.

4 L'État moderne créé par Figueres entend éviter le totalitarisme de droite ou de gauche, sans négliger la justice sociale.

Il a exercé une certaine influence sur les mouvements démocratiques des Caraïbes et d'Amérique centrale.

Malgré une tension latente avec Washington, au début, une collaboration avec les Etats-Unis a pu s'instau- rer durablement.

Le Costa Rica est le pays latino- américain où les sentiments « anti-yankees » sont les moins violents.

Depuis Figueres, tous les présidents, élus au suffrage universel, se sont succédé normalement.

5 Costa Rica ne dépend plus exclusivement de sa pro- duction de café.

Des efforts de diversification ont marqué les progrès de l'agriculture.

Les bananes fournissent des entrées de devises considérables et des investissements favorisent le développement des plantations d'ananas, de canne à sucre et de coton, ainsi que la mise en valeur des terres côtières.

L'industrie progresse actuellement davantage que l'agriculture, grâce au MCCA (Marché commun centro-américain), dont Costa Rica est membre.

Toutefois, le volume des exportations vers les Etats-Unis (350 millions de dollars en 1975) est de loin supérieur à celui des exportations vers l'Europe, le Japon ou les pays voisins.

6 Costa Rica reste un « protégé » des États-Unis et le nouveau type de relations établi par Figueres avec Was- hington n'a cessé de se raffermir au cours des années.

La relative stabilité du pays lui a valu d'être surnommé « la Suisse d'Amérique centrale ».

A la diffé- rence de l'Uruguay (autrefois appelé « la Suisse d'Amé- rique du Sud »), cette stabilité s'est maintenue jusqu'à présent.

Il est vrai que Costa Rica n'a pas les problèmes de réforme agraire de ses voisins ou de l'Uruguay, ni d'armée qui puisse faire le jeu de son oligarchie.. »