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Le déclin de l'armée allemande sous le nazisme

Publié le 05/09/2012

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Même une fois Hitler mort, il fallait s’attendre à ce que les SS ne se rendent pas si facilement, le quartier général des communications nationales, le central téléphonique, le télégraphe, la chancellerie, les ministères, et le QG de la Gestapo ainsi que le repère du loup devaient tous être sécurisés, et coupés du reste du monde. Tout devait être terminé avant que Witzleben, Beck et Goerdeler communique l’annonce de la réussite de l’opération Walkyrie sur les ondes. Dès son arrivée à Berlin, Stauffenberg apprit que personne n'avait osé exécuter les ordres, faute de confirmation de la mort du Führer. Dans l'après-midi les communications avec Rastenburg avaient été rétablies et la nouvelle de l'échec de l'opération se répandit, la partie était perdue pour les conspirateurs. Les troupes marchant sur la Wilhelmstrasse à Berlin furent reprises par Keitel. Fromm fût libéré par des officiers restés fidèles à Hitler, après son arrestation sans sommation par les rebelles. Il réunit une cour martiale qui condamna à mort Olbricht et Stauffenberg qui furent fusillés dans la nuit à la lueur des phares d'une voiture. Le général Beck qui avait tenté de se suicider, fût achevé par les SS. Hitler réagit avec célérité, il fait passer un communiqué à la radio à 1h du matin pour annoncer que sa vengeance serait impitoyable. Au matin du 21 Juillet, Hitler ordonne que tous les comploteurs soient traqués, et chassés de l'armée par une cour martiale (juge la guerre). Commence alors la répression qui aboutit aux procédures horribles devant le Volksgerichtshof (= le tribunal du peuple), Stülpnagel, Witzleben, Hoeppner, Moltke, Canaris, Oster (ces deux derniers meurt le 8 Août 1945 au camp de Flossenbürg assassinés par des SS) et Goerdeler tombent tour à tour aux mains de la Gestapo ; au total, Himmler fait arrêter cinq mille personnes connues comme étant des adversaires au régime.

« Certains militaires ont œuvré contre le régime nazi, d'abord en faisant de l'espionnage en faveur des Anglais et Américains, puis en tentant d'assassiner Hitler.

Cegroupe, nommé par la Gestapo la Schwarze Kapelle (l'« orchestre noir » en allemand) comprend notamment des membres des services secrets, des officiers actifs ounon de la Wehrmacht.

Le but était de mettre fin à l'agonie de l'Allemagne, et pour arriver à l'armistice avec les Alliés.

La conspiration, basée à Bendlerstrasse,(bureaux de l'armée) avait des représentants dans tous les points importants de l'armée (renseignement, transmissions, ravitaillement), et cela sur l'axe majeur Paris-Berlin-Smolensk. Les complots se forgèrent tout au long d'une période en commençant par la politique féroce d'Hitler et se terminant par l'échec de l'opération Valkyrie.

Les raisons enétaient multiples, l'armée se sentait menacé par ce caporal de la Seconde Guerre Mondiale qui avait pris le pouvoir et encouragé les SS en concurrence avec l'arméeréguliaire, qui refusait la philosophie qui remettaient en cause les prérogatives de l'ancien système.Certains, légalistes, souhaitaient seulement arrêter Hitler mais la majorité des résistants étaient pour son assassinat.[Henning Von Treschow allait devenir un conspirateur invétéré contre Hitler.

La Rhénanie fût concédée sans effusion de sang en 1936.]La prochaine étape de la politique expasionniste d'Hitler consistait en l'annexion de l'Autriche ce qui l'opposa directement à son chef d'état-major le général LudwigBeck.

Chargé de donner les ordres pour le plan d'union avec l'Autriche, il refusa dans un premier temps, acceptant ensuite seulement parce qu'Hitler l'avait convaincuque l'Anschluss ne déboucherait pas sur une guerre.

L'Autriche se rallia d'elle même à Hitler.Il avait renvoyé le ministre de la guerre, le remplaçant par le général Keitel, et changeant le nom en Oberkommando der Wehrmacht (OKV).

Il s'était réservé pour luimême le poste de Chef suprème des armées, et en privant ainsi l'armée de son pouvoir d'influence sur la nomination du ministre de la guerre, H.

s'était fait un grandnb d'ennemi dans les rangs des officiers. [Affaire Blomberg FritschBlomberg ministre de la guerre mariée à une ancienne prostituée : démission pourtant soutien de l'armée grâce à Blomberg avec serment au Führer obligeant lessoldats à se taire alors qu'ils auraient fallu agir.Fritsch chef suprème des armées accusé à tort d'homosexualité : démissionne puis réabilité.Cette affaire éloigna encore plus d'officiers et notamment : Henning Von Treschow et Günther Von Kluge ]Concernant la politique expansionniste en 1938, Beck n'était pas contre l'annexion de la Tchécoslovaquie.

Il s'avait que la guerre était l'objectif préféré d'Hitler pourconquérir l'"espace vital" au peuple allemand, mais à son avis la Wehrmacht n'était pas assez forte pour aller contre la coallision entre la France et la GB = laconséquence serait la guerre et la destruction de l'Allemagne.

Mais avec la popularité dont jouissait maintenant Hitler, plus personne n'osait s'opposer à celui queBeck surnommait en secret, "le petit soldat de première classe mégalomane".Beck fit campagne pour une démission massive de tous les officiers supérieurs des forces armées.

Il devint le chef de file du mouvement contre la guerre et futheureux de trouver un allié inattendu, en la personne de Wilhelm Canaris, le chef du renseignement militaire qui pensait qu'Hitler représentait un des seuls moyens desauver l'Allemagne du parti communiste mais finalement, en s'alliant à Beck; arriva à la conclusion qu'H.

ne faisait que mener l'Allemagne à sa perte.

W.-C.

faisaitparti d'un complot visant à détruire Hitler et les nazis.Un coup d'État militaire contre Hitler fût préparé avec la complicité du Field Marshal Erwin von Witzleben, chef de la région militaire de Berlin, et comprenait Oster,Gisevius, Schacht, Weizsäcker, Canaris et Halder.

Le coup d'État devait intervenir dès qu'Hitler ferait un pas vers la guerre.

Les conjurés espéraient lancer leur coupd'État à l'occasion de la crise des Sudètes entre l'Allemagne, la Grande-Bretagne et la France.

Cependant, ces derniers acceptèrent un accord (les Accords de Munich)avec Hitler.

La paix était sauvée.

Hitler ne passait plus pour un fauteur de guerre.

Les officiers avaient perdu leur prétexte pour le renverser.

Le 18 août 1938 Beckdémissionna. Un accord de non agression franco-polonais fut signé le 25 août 1939, la veille du jour prévu par Hitler pour l'invasion de la Pologne, et il dut la repousser.

Lesofficiers supérieurs poussèrent un soupir de soulagement, ils avaient toujours pour projet de se débarrasser d'Hitler, avec pour élément déclencheur de leur action,une déclaration de guerre contre les nations occidentales.

En dépit du grade élevé des officiers impliqués, dont le nouveau chef d'état-major des armées, Halder quisuccéda à Beck, le complot échoua.

Difficile de savoir ce qu'Hitler connaissait de ces plans.

L'amiral Canaris prévint les conspirateurs que si ils se montraient àZossen, et le Führer lui même dit à Halder, qu'il détruirait l'esprit de Zossen, ce qu'Halder pris comme un avertissement. [1er Septembre 1939 invasion de la Pologne, 3 septembre 1939 déclaration de guerre de la France et de la GB contre l'Allemagne] Un des personnages les plus importants à rentrer en résistance contre Hitler, fut Helmuth Graf von Moltke [Moltkeu], dont les positions antifascistes furentrenforcées pendant la campagne en Pologne.

En 1939, il fut recruté dans l'Abwehr, par l'amiral Canaris, il fut choqué du sort des Juifs en Pologne, puis à Berlin.

Bienqu'il n'ait jamais été en faveur d'un assassinat d'Hitler il transmit des informations aux Alliés, mais ceux-ci les refusèrent.

Il fut à l'origine d'un groupe politique etphilosophique appelé Cercle Kreisau, destiné à déterminer le sort des criminels nazi après la chute du Régime.

Cercle non-activiste il était toutefois en constant lienavec les conspirateurs.Stauffenberg était contre la KristalNacht qu'il considérait comme infâmante et déshonorante pour l’Allemagne, ça et d’autres choses le conformait dans l’idée qu’ilfallait assassiner Hitler.En 1940, Hitler lança des attaques avec succès contre le Danemark et la Norvège, ces victoires engendrèrent rage et frustration en GB > Chamberlain limogé etremplacé / W.Churchill bonne nouvelle pour les anti-hitlériens car il était de notoriété publique que celui-ci était un fervent opposant à Hitler. Après la capitulation de la France en Juin 1940, la Hongrie, la Roumanie et la Slovaquie rejoignirent l’Axe pour la conquête de la Russie, sous le nom d’opérationBarbarossa.

Cette opération envisageait de diviser les forces en 3 groupements*.

Von Kluge, le remplaçant du chef du groupement Centre Von Bock, et celui ci,demandèrent en vain à Hitler que la scission des forces armées en 3 soit remplacée par une combinaison et lancée sur la capitale soviétique.

Plutôt que de renforcerleur armée, le Führer avait décidé de retirer les Panzer division du centre et de les envoyer sur Leningrad et en Ukraine.

Von Kluge commença à douter de la santémentale d’Hitler.

Il fut comptant de rencontrer un extraordinaire chef d’état-major, HVT.

Le fait qu’il soit le neveu de von Bock, ne pouvait que favoriser sonavancement en tant que principal recruteur de l’opération Valkyrie et l’instigateur de nombreux complots.[*le groupement Nord = Leningrad, le groupement Sud = l’Ukraine + champs pétrolifères du Caucase, le groupement Centre = Smolensk → Moscou]L’avancée sur Moscou ne commença que le 2 Octobre, et les Soviétiques avaient l’avantage du climat, et le 6 décembre ils contre-attaquèrent, et récupérèrentpresque la totalité des 300 kms pris par les allemands.HVT fut rejoint par l’aide de camp de von Bock, Heinrich graf von Lehndorf, dans une tentative d'enlèvement du Führer.

Dans le même temps, les conspirateurs àBerlin recentraient leurs espoirs sur le maréchal Erwin von Witzleben.

Ayant participé à l’origine à un plan tiré par les cheveux, visant seulement à convaincre lesofficiers supérieurs de ne pas exécuter les ordres émanant d’Hitler, il les persuada finalement que ce dernier devait être capturé et renversé. Stauffenberg rencontra le général HVT, et Fabian von Schlabrendorff son aide de camp, et fut rapidement acquis à leur cause, à savoir l’assassinat du chef suprêmedu Reich.[Stauffenberg devait rester en Russie, pour la campagne de Stalingrad, qui dura d’Août 1942 à Février 1943.enrôlement de 51 000 russes pour cette bataille.

En février 1943, Stauffenberg repris le service actif, et intégra le poste d’officier des opérations de la 10ème Panzerdivision à Tunis.

La décision de renforcer la présence allemande en Afrique du Nord fût l’une des plus grosses erreurs d’Hitler, les conditions intenables mirent lestroupes allemandes en difficulté.

La campagne dura de novembre 1942 à Mai 1943 et se solda par la reddition totale des troupes de l’Axe.]Le 7 avril 1943 la voiture de S.

sauta sur une mine, l’empêchant d’assister à la défaite, il écrivit ensuite à Olbricht pour le prévenir qu’il comptait reprendre le serviceactif dans les trois mois.

Il avait dit à sa femme Nina, « je sens que je dois faire quelque chose pour sauver l’Allemagne ».C’était le général Olbricht qui avait eu l’idée de l’opération Walkyrie et il était à l’origine d’un plan pour faire face au désordre civil, et surtout qu'il pourrait mettreen œuvre lorsqu’Hitler serait assassiné.Olbricht et HVT avait en vue d’autres desseins : l’Opération Flash.

En février 1943, Olbricht considéra qu’il était temps de tester l’opération flash.

Lors d’une visited'Hitler le 13 février 1943, à Smolensk.

La décision fût prise de placer une bombe dans l’avion du Führer et de la faire exploser en vol, ce qui apparaîtrait comme unaccident tout à fait crédible.. »

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