LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE SOUS LE SECOND EMPIRE

« II.

- L'AGRICULTURE L'agriculture est l'activité essentielle; ses progrès sont sen­ sibles et la production agricole s'accroît.

En 1852, création du Crédit Foncier qui consent aux agri­ culteurs de·s prêts à faible intérêt et ià long terme.

Modernisation 1.

- Mise en valeur de régions jusqu'alors incultes : drainage et reboisement des Landes, de la Sologne, de la Dombes; travaux d'irrigation dans le Com­ tat; achèveme·nt des digues de Camargue.

2.

- Le caractère routinier de l'agriculture recule lentement.

Le chaulage des terres pauvres, l'emploi des engrais (phos­ phates, nitrates), favorisé par le développement des moyens de trans:port, permettent l'amélioration des rendements.

Cependant, en gen·éral, ceux-ci demeurent faibles.

L'emploi du matériel moderne n'est encore que l'exception.

3.

- La sélection des plantes et des espèces animales fait des progrès et les ingénieurs agronomes sortis des premières écoles d'enseignement agricole créées par la Il' République (Grignon) diffusent les méthodes nouvelles.

Spécialisation régionale.

1.

- Les moyens de transport modernes permettent les débuts de la spécialisation régionale.

Autrefois chaque région s'efforçait de produire toutes les denrées nécessaires à sa consommation (polyculture); désormais chaque région pourra se consacrer aux productions les plus favorisées par les conditions natu­ relles (sol, climat) et les exporter; mais l'évolution est très lente.

2.

- La pratique de la jachère est en régression, tandis que se développent : les cultures industrielles (betteraves à sucre, mûrier, plantes oléagineuses ou textiles) ; les cultures fourragères (extension de l'élevage devant la demande croissante de viande et de lait des agglomérations urbaines); les cultures maraîchères.

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