LE DIVORCE
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
Sous l'Ancien Régime, le divorce n'existe pas. Indépendamment de quelques annulations d'unions royales ou princières, pour des raisons politiques, l'Eglise refuse de séparer ce que Dieu a uni. Le droit canonique n'admet que la séparation de corps. Avec la Révolution, tout change. Le mariage n'est plus considéré comme un sacrement, mais comme un contrat susceptible d'être rompu, et la loi du 20 septembre 1792 estime que «la faculté de divorce résulte de la liberté individuelle». La facilité est extrême : un des époux peut invoquer la démence, la condamnation à des peines afflictives, les crimes, injures et sévices graves, l'abandon, l'absence, l'émigration. Le législateur admet enfin le consentement mutuel. Pendant des mois, cette latitude se traduit par une véritable épidémie de divorces.
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