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Le dromos falke de sphinx

Publié le 03/01/2015

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sphinx
tête humaine, ils furent décapités et leurs poitrails furent aménagés pour recevoir les figures royales ! Mais à qui appartenaient donc ces anciens sphinx ? En étudiant avec attention le rendu de l'anatomie et le style de ces sculptures, les scientifiques les ont rapprochées de productions statuaires présentant les mêmes particularités sous Aménophis IV-Akhénaton, Néfertiti et Toutânkhamon. Ce dernier étant exclu d'office car, les modifications ont été effectuées sous son règne, on peut envisager l'existence d'un dromos de sphinx à l'effigie d'Aménophis IV et d'autres à celle de son épouse Néfertiti, puisque deux types de sphinx, l'un portant le némès, l'autre la coiffe tripartite des reines et des déesses, ont pu être déterminés. Pour magnifier l'allée qui mène jusqu'au temple, les anciens Égyptiens imaginent des aligne-ments de statues colos-sales bordant de chaque côté la voie que devait emprunter le peuple lors¬qu'il rendait visite aux dieux. Ces allées de sphinx seront appelées « dromos » par les Grecs.
sphinx

« niers pharaons d'une dynas ­ tie proprement indigène.

Ce qui atteste la permanence de l'utilisation du dromos com­ me moyen de mise en scène grandiose de l'accès au tem­ ple, ainsi que de la figure du sphinx dans l'iconographie religieuse et royale.

Une image démultipliée de Pharaon E n effet, ces sphinx sont, au même titre que leur s homologues colossaux, des supports possibles de la re ­ présentation royale.

On a ainsi reconnu les traits carac­ téristiques de certains souve­ rains dan s les visages de ces êtres hybrides, déterminant par là même l'identité de leur « maître » et l'époque de leur réalisation.

A partir du Nouvel Empire les images de reines en sphinges apparaissent et se multi ­ plient .

Elles ne se distinguent UN OROMOS ÉNIGMATIQUE ! A Karnak, l'allée processionnelle qui condui~ du dixième pylône du temple d'Amon au sanctua1~e ~e la déesse Mout, sa parèdre, situé plus au s~d, eta1t bordée d'environ soixante-six paires de sphinx, dont les socles portent les noms de différents souverains : Hérihor, Séthi Il, Horemheb, Toutânkhamon .

Ce~ sphinx sont aujourd'hui acéphales, mais les of?servat1ons des égyptologues permettent de leur attnbu_er des têtes de bélier.

Par ailleurs, des statuettes representant le roi Toutânkhamon devaient se trouver entre leurs pattes puisqu'on en a découvert plusieurs à proximité .

li semble cependant que ces sphinx soient deve:ius des « criosphinx » à la suite d'une transformation brutale.

Dotés à l'origine d'une tête humaine, ils furent décapités et leurs poitrails furent aménagés pour recevoir les figures royal~s ! Mai~ à qui appartenaient don~ ces anciens sph!nx ? .

En étudiant avec attention le rendu de 1 anatomie et le style de ces sculptures, les scientifiques les ont rapprochées de productions st~tuair~s présen!ant les mêmes particularités sous Amenoph1s_ IV-~khenaton, Néfertiti et Toutânkhamon.

Ce dernier etant exclu d'office car, les modifications ont été effectuées sous son règne, on peut envisager l'existe'!ce d'un dromos de sphinx à l'effigie d'Aménoph1s IV et d'autres à celle de son épouse Néfertiti, puisque deux types de sphinx, l'u _n portant le ~émès, l'autre la coiffe tripartite des reines et des deesses, ont pu être déterminés.. »

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