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Le franchissement des Alpes

Publié le 27/02/2008

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Napoléon s'intéressait plus aux conquêtes militaires qu'à la création d'un marché économique européen. Il s'occupa donc avant tout des routes stratégiques conduisant aux frontières, notamment pour aller en Italie en franchissant les Alpes. Le Grand-Saint-Bernard. A la fin du XVIIIe siècle, les passages du Grand-Saint-Bernard, du Simplon et du Mont-Cenis n'étaient pas encore traversés par des routes carrossables. Pour franchir ces cols, il fallait démonter les voitures et les transporter sur des traîneaux et à dos de mulets. Le Mont-Cenis était à cette époque le plus fréquenté et faisait vivre toute une population de guides, de porteurs et de muletiers, qui n'avaient aucune raison d'améliorer la "route". Pour Napoléon, ce passage présentait l'inconvénient majeur de déboucher directement chez l'ennemi, à Turin, occupée par les Autrichiens. Le Simplon, quant à lui, avait l'inconvénient de la distance. Napoléon choisit donc le Grand-Saint-Bernard. Le 14 mai, Larmes s'engagea le premier sur la voie du col, entraînant derrière lui 40 000 hommes avec leur matériel. La colonne était si longue et le passage si pénible que le Premier consul ne franchit le Grand-Saint-Bernard que le 20 mai, en queue de colonne. Moins d'un mois plus tard, il remportait la victoire de Marengo.

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