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LE FRONT POPULAIRE : AVANCÉES SOCIALES ET ÉCHECS

Publié le 21/08/2012

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• Une politique scolaire et culturelle est lancée. Le 2 juillet 1936, le radical Jean Zay ministre de l’éducation nationale prolonge la scolarité obligatoire de 13 à 14 ans.  • Les collections des grands musés furent enrichies et leurs tarifs réduits pour les gens modestes.  • Le musée d'art moderne, le Musée national des arts et traditions populaires, le palais de la découverte, le musée de l'Homme et le CNRS sont des créations du Front populaire. L'ENA fut créée en 1945 par Michel Debré sur un projet de Jean Zay qui n'avait pas pu voir le jour à cause de la guerre.  • Lagrange (qui a aussi développer tickets SNCF) favorise l’ouverture d’auberges de jeunesse, né en 1933. On passe de 250 auberges de jeunesse en 1936 à 800 en 1939. Ce sont des hébergements temporaires pour les jeunes.  • Il multiplie la création d’installations sportives.    L’accès à la culture est donc favorisé grâce aux réformes.    III/ bilan contrasté : Échecs et disparition du front populaire    A> Les premières difficultés :    Il fau rappeler que la France était dans une grave crise économique depuis 1931, la politique économique du Front populaire ne parvient pas à relancer la production, la consommation, ni à réduire le chômage. Même si il y a augmentation des salaires, il y a aussi augmentation des prix des produits. La population ne profite donc pas de la hausse du salaire.  Il y a dévaluation du franc, perd 1/3 de sa valeur.

« réduction, qui existent toujours. 29 juillet 1936 : retraite des mineurs28 août 1936 : loi sur les allocations chômageUne politique de nationalisations fut mise sur pied, dans l'industrie aéronautique, d'armement (7 août 1936), puis dans les chemins de fer (avec la création de laSNCF le 31 Août 1937.

La Banque de France ne fut pas nationalisée, mais l'état renforça son contrôle Un Office national interprofessionnel du blé (actuel Office national interprofessionnel des grandes cultures) est crée le 15 Août 1936.

Il eut pour charge de soutenirles prix payés aux agriculteurs, très durement touchés par la crise.

Il est chargé d'intervenir sur le marché pour maintenir des prix céréaliers rémunérateurs. • Une politique scolaire et culturelle est lancée.

Le 2 juillet 1936, le radical Jean Zay ministre de l'éducation nationale prolonge la scolarité obligatoire de 13 à 14ans.• Les collections des grands musés furent enrichies et leurs tarifs réduits pour les gens modestes.• Le musée d'art moderne, le Musée national des arts et traditions populaires, le palais de la découverte, le musée de l'Homme et le CNRS sont des créations du Frontpopulaire.

L'ENA fut créée en 1945 par Michel Debré sur un projet de Jean Zay qui n'avait pas pu voir le jour à cause de la guerre.• Lagrange (qui a aussi développer tickets SNCF) favorise l'ouverture d'auberges de jeunesse, né en 1933.

On passe de 250 auberges de jeunesse en 1936 à 800 en1939.

Ce sont des hébergements temporaires pour les jeunes.• Il multiplie la création d'installations sportives. L'accès à la culture est donc favorisé grâce aux réformes. III/ bilan contrasté : Échecs et disparition du front populaire A> Les premières difficultés : Il fau rappeler que la France était dans une grave crise économique depuis 1931, la politique économique du Front populaire ne parvient pas à relancer la production,la consommation, ni à réduire le chômage.

Même si il y a augmentation des salaires, il y a aussi augmentation des prix des produits.

La population ne profite doncpas de la hausse du salaire.Il y a dévaluation du franc, perd 1/3 de sa valeur.Le 17 Juillet (1936) en Espagne, l'armée déclencha un « pronunciamiento » = déclaration.

(Il définit une action menée de force par l'armée pour renverser legouvernement en place.) ; contre le gouvernement Républicain.

Une guerre civile en résulta, marqué par l'intervention étrangère.Le front populaire espagnol est renversé par le coup d'état de Franco.

En France la guerre d'Espagne provoqua une intense réaction et déboucha sur une coupure del'opinion.

La droite défendait Franco alors que la Gauche était pour le Frente popular.

Au sein du F populaire Les communistes veulent que le gouvernementintervienne en faveur des républicains, les socialistes sont bcp plus hésitants et les radicaux s'opposèrent à toute intervention.

Seulement Blum refuse et vote la non-intervention, car il ne veut pas heurter les radicaux, et il veut garder le soutien de la Grande-Bretagne dont il a besoin en cas de conflit avec l'Allemagne hitlérienne.Il perd donc le soutien des communistes, les tensions au sein du front populaire commencent à se faire sentir. Blum augmente le budget militaire (crainte du danger hitlérien), ce qui est en contradiction avec son programme pour la paix. B> Opposition de la droite une opposition grandissante Sur le plan intérieur, le gouvernement Blum parvint à résoudre la crise sociale.

Mais dès l'été 1936, il dut faire face à diverses difficultés économiques qui lepoussèrent à dévaluer le franc dès le 1er octobre, cette situation transforma l'inquiétude de la droite en opposition résolue.

Le 13 février 1937, il décide égalementune pause dans les réformes.

Des réformes importantes comme celles des retraites sont alors abandonnées.

La pause ne rencontre guère la réussite, puisqu'elle déçoitl'aile gauche de la SFIO et le PCF sans apaiser l'opposition de droite, qui la considère comme un aveu de faiblesse du gouvernement. Par ailleurs, les attaques calomnieuses de l'extrême droite affaiblirent plusieurs personnalités du Front populaire, à commencer par Blum lui-même : son arrivée aupouvoir déclencha en effet une vague d'antisémitisme d'une très grande ampleur, visant à remettre en cause sa crédibilité et sa loyauté aux intérêts de la France.

Demême, une campagne médiatique très diffamatoire menée notamment par l'Action française et par Gringoire déstabilisa Roger Salengro, ministre SFIO de l'Intérieuret l'un des principaux artisans des accords de Matignon.

Accusé, sans aucun fondement, à partir du 14 juillet 1936 d'avoir été déserteur durant la Première guerremondiale, il fut rapidement innocenté, mais ne supporta pas de voir son honneur de patriote sali et se suicida le 17 novembre 1936. Dans la presse française se formèrent de fait deux camps bien distincts, d'une part les partisans du Front populaire (L'Humanité, Le Populaire, L'Œuvre, Vendredi,Marianne, etc.), d'autre part les opposants (L'Action française, L'Ami du peuple, Le Jour, Candide, Gringoire, Je suis partout, à l'extrême droite ; L'Écho de Paris, LeTemps, à droite, etc.). C> Disparition du front populaire Les Communistes ne votent plus pour le Front Populaire parce que les français ne vont pas officiellement combattre avec les républicains espagnols.

Les Radicauxrefusent de soutenir la politique financière de Léon Blum.

Conséquence : le Front Populaire n'a plus la majorité à la chambre des députés.

Blum demande alors lespleins pouvoirs financiers en Juin 37, les députés acceptent mais le Sénat refuse notamment avec une vive opposition de Joseph Caillaux.

Le 21 juin 1937, le premiergouvernement Blum présente sa démission. Le radical Camille Chautemps prit sa succession.

Il reprit, à un rythme ralenti, les réformes du Front populaire, créant, notamment, la SNCF (31 août 1937).L'aggravation de la situation économique (creusement du déficit budgétaire) poussa Chautemps à réclamer les pleins pouvoirs, ce qui lui fut refusé le 9 mars 1938,en partie à cause des votes socialistes.

Son ministère prit fin suite à ce refus. Ensuite, en avril 1938, après avoir été rappelé le 13 mars par le président de la République Albert Lebrun, Léon Blum forma un éphémère gouvernement, qui nedura que 28 jours, puis démissionna, n'arrivant pas à obtenir les pleins pouvoirs financiers auprès du Sénat, dans le but d'appliquer de grandes réformes financièrespour sortir la France de la crise économique.

Son échec signifiait la rupture définitive de Front populaire. CONCLUSION : Nous avons donc vu que cette alliance encore jamais vue sous la IIIème République s'est construite peu à peu.

Mais elle à dû avant même la constitution du. »

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