Le général Nivelle
Publié le 27/02/2008
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Nivelle échoue dans ses tentatives de percée
Nivelle, le nouveau chef militaire de la France, a un plan : une offensive générale contre les divisions allemandes.Très vite, la stratégie se révèle irréalisable et provoque un échec sanglant.Le général Nivelle prend le commandement de l'armée française le 27 décembre 1916.
Il pense avoir un plan pourbriser le front, comme il l'a fait à Verdun en octobre et en décembre 1916.
Sa tactique consiste en un appui fort del'artillerie, avec des plans de feu très précis, et une attaque brusquée de l'infanterie en un seul élan.
Il échafaudeune stratégie complexe comprenant une série d'offensives britanniques et françaises échelonnées sur l'ensemble dufront, suivie d'une attaque brusquée dans le secteur du Chemin des Dames qui doit rompre le front.
Cette stratégieest adoptée avec enthousiasme par les gouvernements français et britanniques.
Mais les Allemands effectuent unrepli stratégique, la manœuvre Albérich, qui raccourcit le front et leur permet de former des réserves.
Malgré cela,Nivelle maintient son attaque.
Mais au sein de l'état-major français, certains généraux commencent à douter du plande Nivelle, à commencer par le général Pétain.
Le commandant en chef de l'armée française maintient son attaque.Les Britanniques attaquent les premiers en Artois le 9 avril 1917.
Ils prennent la crête de Vimy, mais ne vont pasplus loin du fait des formidables défenses allemandes.
La IIIe armée française attaque à son tour entre la Somme etl'Oise le 13 avril, mais cette offensive est suspendue du fait de manque de moyens.
L'attaque principale estdéclenchée le 16 avril sur le Chemin des Dames.
Depuis le 4 avril, l'artillerie française pilonne les positionsallemandes.
Mais le secteur est parfaitement défendu et les positions allemandes sont enterrées en profondeur.Aussi, les dégâts de l'artillerie sont faibles.
Le 16 avril, les fantassins se lancent à l'assaut de la crête.
Partout, c'estun échec.
Les pertes sont très lourdes.
Craonne et le Moulin de Laffaux, des objectifs de la première vague,deviennent les symboles du carnage.
Nivelle, qui a promis qu'il s'arrêterait en cas d'échec, relance l'offensive enarguant que ses ordres n'ont pas été suivis.
Les attaques se poursuivent jusqu'au 19 avril.
Puis Nivelle réorganiseson dispositif et relance des offensives dans les premiers jours de mai.
Le 10 mai, le ministre de la Guerre demande àNivelle de donner sa démission.
Le général refuse.
Le lendemain, il nomme Pétain à sa place par décret, tandis queFoch est nommé chef d'état-major général.
Déjà, des mutineries se produisent dans certaines unités françaises.
Lesfantassins, qui croyaient en la possible victoire, sont démoralisés par le carnage..
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- Nivelle G eorges Robert , 1856-1924, né à Tulle (Corrèze), général français.
- NIVELLE, Robert Georges (1856-1924) Général français, il participe à plusieurs expéditions (Chine, Afrique du Nord) avant de commander le IVe régiment d'artillerie, puis des divisions du IIIe et du IIe corps d'armée lors de la Première Guerre mondiale.
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