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Le génocide des Arméniens

Publié le 28/03/2019

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Le génocide des Arméniens

Craignant que les Arméniens ne pactisent avec les Russes, le gouvernement d'Istanbul réagit en pratiquant des déportations et des exécutions massives. Un million et demi d'entre eux seront victimes de ce génocide.

 

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A la suite du traité de Berlin signé en 1878, la Turquie s'engage à appliquer un certain nombre de réformes dans les provinces arméniennes qui se trouvent sur son territoire. Mais le sultan Abdülhamid ignore les termes de cet accord et soumet les Arméniens à de terribles persécutions qui culminent avec les massacres de 1894-1895.

Maquisards arméniens repoussant une attaque des soldats turcs

La résistance s'organise, sous l'impulsion de plusieurs mouvements, et notamment du parti Dachnak, qui évite la disparition totale de la population, malgré de très lourdes pertes.

 

L'arrivée au pouvoir des Jeunes-Turcs suscite un nouvel espoir dans la communauté arménienne en forçant le sultan à suivre une voie plus libérale. Mais le nouveau régime pratique une politique d'intégration rigoureuse qui réduit à néant les ouvertures espérées. Le fort nationalisme turc ne tolère aucune égalité des droits pour les autres peuples ; les exactions à l'encontre des Arméniens s'accumulent. De nouvelles frontières administratives font d'eux une

« Après la disparition de l'Empir e rus se, les Arméniens continuent seuls la lutte contre les Turcs sur les frontières du Caucase.

En 1920, le tra ité de Sèvr es prévoit une Arménie indépendan te s'étendant d'Er evan, à Va n, à la fronti ère orientale de la Turquie et Trébizonde sur la mer Noire.

Ce traité ne sera jamais appliqu é.

Mus tapha Kémal, le nouvel homme fort du gouvernement turc reprend la lutte et repousse les Armé niens dans les montag nes du Caucase, tandis que les Sovié tiques prennent le contrôle de la région , écrasent les rebe lles et proclamen t la République soviétique d'Arménie.

Intég rée tout d'abord dans une vaste république appelée Trans­ caucasie, l'Armé nie prend son statut de République soviétique en 19 36, se trouvant ainsi la plus petite des quinze républ ique s fédér ées d'UR SS.

En 1991, après l'écr oule ment de l'Union sovié­ tique, l'Arménie devient une répu­ bli que indépenda nte.

His toire des Arméniens au xx• siècle 26 avril 1918 La République Le conseil national arménien proclame dans le territoire du Caucase la Répu bliqu e indépenda nte d'Arménie.

La russification et le manque d'a utono mie avaient fait naître un mouvemen t national, qui profitait des avantages de la Rév olution russe.

La fédération trans­ caucasienne comprenant l'Azerbaïdjan et la Géorgie créée le 15 novembre 1918 contre les Turcs ne subsista que très peu de temp s à caus e de la divergenc e d'in térêts des trois pays.

10 août 1920 Traité de Sèvres Ce traité imposé par les puissances de l'Entente scelle la fin de l'Empire ottoman et réunit les Arméniens turcs à la République d'Arménie consti­ tuée en État autonome.

Mais les national istes turcs refusent de reconnaître l'accord.

29 novembre 1920 Une République socialiste Les bolcheviks proclament la République socialiste d'Armé­ nie.

En 1921, il s'ensuit un accord entre Turcs et Sovié­ tiques sur les frontières.

Les anciens territoires turcs reviennent à la Turquie.

Nakh itchewan et le Ha ut­ Karabakh sont attribués à l'Azerbaïdjan en 1923 et la Géorgie est rattachée à la République soviétique fédé­ rée du Transcaucase.

Depuis 19 36, l'Arménie est une république indépendante.

20 février 1988 Conflit du Haut-Karabakh Dans l'enclave de Nagorny ï­ Karabakh en Azerbaïdjan les mani festants réclament un rattac hement à l'Armén ie.

L'i ntervention des militaires russes en novembre débouche sur une lutte armée.

En 1993, plu sieur s tentatives inter­ nationales pour imposer un traité d'armistice et de paix échouent.

23 août 1991 L'indépendance Le parlem ent proclame l' indépendance de l'Arménie devenue la République 19 15 Paysans arméniens trava illant à moudre le grain Négociations du traité de Sèvres Des troupes bolcheviques en route vers l'Arménie d'Hayastan ; le chef d'État est Levon Ter-Petros sian Levon Ter-Petross ian.

Un mois plus tard, 99 % des électeurs approuvent la décision.

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