Le génocide des Tsiganes

Dans le délire raciste hitlérien, les Tsiganes, ont, avec les Juifs et les Slaves, le triste privilège d'être considérés comme des « asociaux », des « parasites » nomades, nuisibles au bon développement du Grand Reich que le Führer entend construire en Europe. C'est à ce titre, bien que selon la classification « raciale » nazie les Rom devraient être considérés comme aryens -puisque de langue aryenne- qu'ils sont bientôt traqués dans tous les pays passés sous la coupe allemande. En 1939, ils sont entre 1 et 2 millions à vivre en Europe, principalement en Hongrie, Roumanie, Bulgarie, Yougoslavie et Russie. Les Tsiganes allemands sont les premières victimes du nazisme, frappés dès 1935 par des lois racistes de Nuremberg, puis par bien d'autres textes législatifs.